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Faut-il rendre son patrimoine à l’Afrique ?

Étude de cas : Faut-il rendre son patrimoine à l’Afrique ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2022  •  Étude de cas  •  2 352 Mots (10 Pages)  •  707 Vues

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Lucie Gobard

Élias robert

Clara Charmont

Etude de documents: Faut-il rendre son patrimoine à l’Afrique

« C’est un moment symbolique, émouvant et historique, qui était tant attendu et inespéré » s’est félicité le président Emmanuel Macron, le mardi 9 novembre 2021 en restituant 26 œuvres d’art au Bénin. Le 30 juillet 2016, le journal Le Monde est un journal à tendance anticolonialisme modéré sur le plan extérieur écrit un article du nom de “ Et si l’on rendait son patrimoine à l'Afrique ?” Pour fêter les 10 ans de l’inauguration du musée du Quai Branly par Jacques Chirac en 2016, le musée fait une affiche pour présenter sa nouvelle exposition qui aura lieu du 21 juin au 9 octobre 2016 pour présenter aux visiteurs les collections de civilisations lointaines. Dans un premier temps il faut savoir que le patrimoine est une construction sociale qui permet à la base de biens matériels et/ou immatériel de fabriquer une mémoire commune pour le transmettre au génération future.Cependant la question de restaurer le patrimoine prit ou bien pilier pendant la période de colonisation occidentales (France,Royaume-Uni ..) est depuis plusieurs décennies un sujet de tensions entres les États car plusieurs nation veulent retrouver leur patrimoine volés qui sont très souvents conservé dans des musée en Europe ou bien en Amérique au mais malheureusement les pays où se trouvent ces œuvres refusent de les rendre en jugeant que ces œuvres sont jugées universelles et qu’il s’agit là d'un bien public car la valeur du patrimoine est difficile à établir.

On peut se demander alors en quoi l’histoire du patrimoine africain est t’il actuellement sujet à de grands enjeux ? Pour expliquer cela nous verrons dans un premier lieu que le patrimoine africain à été éparpillé, nous étudierons par la suite sa restitution ainsi que les enjeux identitaires sociaux et économiques qu'elle comporte et enfin nous verrons que cette restitution comporte des enjeux géopolitiques pouvant potentiellement mener au conflit.

Le patrimoine africain s’est retrouvé être éparpillé un peu partout dans le monde d’un côté dans les musées occidentaux de l’autre dans des collections privés depuis le début du XIXème et le début de la colonisation européenne en afrique et très vite le nations colonisatrices vont s’approprier leurs biens pour qu'aujourd'hui “ 90% des pièces majeur de l’art africain classique se trouvent hors de l'Afrique” ligne 4-5 du document 1 .Plusieurs pays d’Afrique réclament comme l’Egypte auprès de Etats unis une restitution de leurs biens pour avancer et oublier les années de colonisations par les pays occidentaux car ce patrimoine leurs permet de retrouver la mémoire des leurs ancêtres il s’agit d’un moyen pour eux de retrouver un ancrage territorial.Mais les actions pour rendre les biens sont souvents longues et peu concluantes et amène surtout des tensions entre États.Mais le document montre ici que la restauration du patrimoine n'a pas toujours été traitée , de même que certains pays anciennement sous domination coloniale ont elle-même offert une partie de leurs biens “le grand Janus Dorée offert en 1966 par Léopold Sédar Senghor à André Malraux”. À l'époque, les pays colonisés ne voyaient aucun inconvénient à se séparer de leurs biens et donc également de leurs civilisations d'origine, cela permettait à ces pays de briller à travers des pays plus développés et de garder ces œuvres en sécurité mais également de garder un lien d’entente entre les pays colonisés et les grades puissance coloniales .

Pourtant c’est bien les abdications et les renoncements au pouvoir des pays africain face au forces occidentales qui ont fortement joué sur le maraudage des oeuvres et l'appropriation culturelles du patrimoine des civilisations anciennes africaines par les puissances coloniales du XIXème pour montrer et asseoir leurs puissances et la beauté de leurs colonies au monde entier.Cependant avec la décolonisation au milieu de XXème siècle et la montée en puissance des pays d’afrique ( pays en développement ), la légitimité de ces oeuvres dès les musées occidentaux est remise en cause.Le musée du Quai Branly posséderait une partie importante du patrimoine béninois “La reddition de ce roi (...)5566 objet” ce qui est le triste résultat du pillage massif des colonies africaines ,le musée du Quai Branly (document 2) a choisi comme slogan pour sa nouvelle exposition en l’honneur de Jacques Chirac qui a porté ce projet de ce musée et de sa création le président français est connu pour son amour pour les cultures et vu comme une personne d’humanisme ainsi de son grand amour l’Afrique.

Le slogan a pour nom “le dialogues des cultures” ce qui permet de justifier la présence d'œuvres et collections pillées au XIXème siècles. Mais la possibilité d’une restitution entraînerait des nombreux enjeux que ce soit identitaire,sociaux ou bien alors économique.

En effet, l’Afrique souhaite retrouver son patrimoine. C’est une richesse culturelle importante, qui marque les différentes étapes et raconte l’histoire. Par ces pillages d'œuvres dûs à la colonisation, l’Afrique a perdu une partie de son identité. Sa culture et ses traditions sont exposées dans des pays étrangers, ces pays qui eux mêmes les ont colonisés puis pillés. Ils se sont appropriés ces biens. Pour les hommes politiques comme Jacques Chirac qui créé en 2006 le musée du Quai Branly, c’est un outil pour montrer la richesse et l’ouverture du pays qu’il préside à d’autres cultures. On dit même que c’est « le musée voulu par Jacques Chirac».(ligne 20-21) Comme nous pouvons le constater c’est une idée fort concluante puisqu’il est dit que « le goût de l’homme d’État pour les cultures extra-européennes est vu comme un symbole d’humanisme et de curiosité aux autres »(manuel belin) Il paraît donc aux yeux du monde comme un chef d’état ouvert et humaniste. Dix ans plus tard ce musée est toujours un succès, en tête d’affiche pour la fête : Jacques Chirac représenté avec un masque Africain en second plan comme pour montrer l’union entre la France et l’Afrique et plus particulièrement avec le Bénin puisque le musée comptait en 2006, 5 556 objets béninois.(ligne 15-16) Lors du souhait du retour de ses œuvres en Afrique, les arguments de la France face à cette demande sont bancales. Est ce vraiment dans un contexte social,

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