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Cours Histoire Sur L'immigration 1ere S

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Par   •  14 Décembre 2012  •  1 135 Mots (5 Pages)  •  2 192 Vues

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La société française et l’immigration au XXème siècle

Dès la fin du XIXème siècle, la France a recourt à l’immigration du travail. Cette immigration ne va pas cesser et continue jusqu’à nos jours. Les populations migrantes sont surtout les polonais, les italiens et les maghrébins. Ils sont plus ou moins acceptés par la société, en fonction de la situation économique du pays.

Quelle est la place des immigrés dans la société française au cours du XXème siècle ?

I] Un appel précoce à l’immigration

A] Une immigration de proximité

Au début du XXème siècle, il y a en France un manque de main-d’œuvre pour l’industrie, le pays a donc recours à l’immigration dès 1880. Ce manque d’actifs s’explique par l’émigration des français vers les colonies ou vers les nouveaux pays (Etats-Unis).

En 1891, il y a 1 millions d’immigrés qui sont soit engagés par les compagnies minières, soit dans l’agriculture en tant que saisonniers. Ils sont logés dans les grands bassins industriels.

Au Nord de la France, il y a surtout des Belges et des Polonais et au sud, il y a surtout des Espagnols.

En 1889, une législation spécifique est votée, qui décrète l’obtention de la nationalité par le droit du sol.

B] Les immigrés participent à la vie économique et à la guerre

Les immigrés sont séduits par la France grâce à son régime démocratique, et la plupart des étrangers fuient les persécutions de leur pays ou la guerre. Beaucoup d’immigrés s’engagèrent dans la résistance lors de la seconde guerre mondiale.

La France commence à choisir ses immigrés, et des lois pour qu’ils soient égaux aux français sont instaurées.

En 1911, il y a 1.1 millions d’immigrés et en 1931, il y en a 3 millions, ce qui fait de la France le premier pays d’immigration.

C] Un climat d’hostilité

Les étrangers sont payés moins cher que les français et travaillent quand les français sont en grève. Ils sont donc une concurrence économique. L’hostilité envers les étrangers se manifeste toujours en temps de crise. La fin du XXème siècle est marquée par un malaise grandissant dans la société française autour de la question de l’immigration et de l’intégration des étrangers.

Comme ils ont un espoir de revenir dans leur pays natal, ils ne prennent pas la nationalité française et vivent entre eux, avec leurs propres associations, leurs propres journaux, et gardent le plus souvent leur langue d’origine, ce qui fait que la plupart d’entre eux ne s’intègrent pas.

Il y a une rivalité entre les ouvriers français et les ouvriers immigrés, car si un patron avait le choix entre les deux il prendrait l’immigré qui lui couterait moins cher.

Ce climat d’hostilité favorise l’antisémitisme et la xénophobie (affaire Dreyfus), et en 1930, la France prend des mesures d’expulsion des étrangers. De 1931 à 1936, le nombre d’immigrés passe de 2.7 à 2.4 millions. Le décret de Daladier, en 1939, interdit les camps d’internement des étrangers.

II] Une immigration encouragée mais mal maîtrisée

A] Une relance de l’immigration à partir de 1945

La France lance un nouvel appel à l’immigration car la croissance économique nécessite de la main-d’œuvre, et que celle-ci n’est pas suffisante en France. Cet appel à l’immigration va attirer entre autres 500 000 jeunes algériens entre 1954 et 1962. L’immigration est un impératif, et la France signe des accords avec de nombreux pays comme l’Espagne ou le Maroc (avec l’office national de l’immigration,

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