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Le concile de Clermint, 1095

Cours : Le concile de Clermint, 1095. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Octobre 2017  •  Cours  •  1 220 Mots (5 Pages)  •  967 Vues

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                                             En histoire-Géographie classe de seconde

 Concerne la séquence 5 du cours d’Histoire Géographie

Travail de recherche L’Eglise Chrétienne médiévale

Sujet : ‘’le concile de Clermont 1095’’

Consignes :   C’est quoi

                      Le pourquoi de sa convocation

                      Les résolutions qui en découlent

Le concile de Clermont s’est tenu le 27 novembre 1095 en Auvergne région au cœur du massif central par le pape  Urbain II.

Né sous le nom de Odon de Lagery ou Eudes de Chatillon, il est le 159ème pape de 1988 à 1099. Il remplace le pape Grégoire VII. C’est un bienheureux  pour l’Elise Catholique romaine célébré le 29 juillet.

Dans l’ensemble un concile est une assemblée plutôt régulière d’évêques et de théologiens qui décident des questions de doctrine ou de discipline eccléastiques.

Le concile de Clermont aujourd’hui appelé concile de Clermont-Ferrand consiste en la première croisade, épopée religieuse et guerrière avec beaucoup de conséquences encore jusqu'à aujourd’hui. Il réunissait au total douze archevêque, quatre-vingts évêques et quatre-vingt-dix abbés venant de l’Europe entière qui était dominé par l’Eglise Catholique. Le concile de Clermont s’est inspiré du concile de Plaisance qui s’est déroule du 1er mars au 5 mars 1095 à Plaisance à propos de la désignation et de la nomination des évêques et des archevêques germaniques. Sorti vainqueur, il organise le concile de Clermont, voyant que l’autorité pontificale était restauré, Urbain II compte bien utiliser l’autorité pour ramener l’ordre en France.

Trois raisons sont à l’origine de ce concile. D’une part ramener à la raison les chrétiens, ils ne respectaient plus les règles de discipline. Les prêtres se marient alors que c’est strictement interdit, la simonie est pratiquée, qui consiste aux charges ecclésiastiques vendus comme simple biens, les clergés au service de l’Eglise ne sont plus fideles, cas très grave au sein de l’Eglise catholique. De surcroit, pour rappeler à l’ordre le roi de France. Le roi Philipe 1er s’était fait remarquer en rejetant sa première épouse et en l’amenant dans un pensionnant des jeunes filles tenu par des religieuses, puis il la remplace par celle qu’il a enlevé chez un de ces vassaux, le compte Foulque 5 d’Anjau. Mais la raison principale de cette convocation (le concile) c’était pour lancer un appel aux chevaliers pour qu’ils voyagent à Jérusalem et repoussent les turcs islamisés qui menaçaient l’empire byzantin et occupaient les lieux saints. Aux yeux du pape Urbain II, cette situation le gène et il doit y mettre un terme.

Ce concile a beaucoup d’impacts et de conséquences. Les points de discipline ecclésiastiques sont crées. 32 règles en tout :

  1. Les moines, clercs et femmes doivent jouir quotidiennement de la Paix de Dieu (Guillaume de Malmesbury en donne une définition plus restrictive : de l’avent à l’octave de l’Épiphanie, du dimanche de la septuagésime à l’octave de la pentecôte, on doit observer la trêve de Dieu du coucher de soleil du mercredi au lever de soleil de lundi). En raison de la cherté des vivres, elle est assurée aux paysans et aux marchands tous les jours de la semaine pour une durée de trois ans.
  2. Une pénitence est accordée à tous ceux qui font le voyage à Jérusalem par piété, et non par orgueil ou par avarice.
  3. Nul ne peut devenir doyen ou archidiacre s’il n’est prêtre ; nul ne peut devenir archidiacre s’il n’est diacre.
  4. Aucun clerc ne peut porter les armes.
  5. On ne peut élire évêque ni un laïc ni un clerc dans les ordres inférieurs, ni un sous-diacre.
  6. Nul ne doit acheter une place ecclésiastique
  7. Un autel (=une église ou une dîme de l’église) revient à l’évêque à la mort du bénéficiaire.
  8. On ne doit exiger aucune rétribution pour la sépulture, l’extrême onction et la confirmation.
  9. Tout prêtre diacre, sous-diacre ou chanoine vivant dans l’incontinence sera déposés.
  10. On n’admet dans les maisons des clercs aucune femme, sauf celle dont les saints canons tolèrent la présence.
  11. Les bâtards ne doivent pas être admis aux ordres et dignités de l’Église, à moins qu’ils ne soient moines ou chanoines.
  12. Aucun clerc ne possèdera deux prébendes dans deux villes (formulation de Guillaume de Malmesbury : Nul ne peut être à la fois évêque et abbé).
  13. Tout clerc doit rester dans l’église pour laquelle il a été ordonné, même s’il y obtient un rang supérieur.
  14. Nul ne doit cumuler deux charges dans la même ville.
  15. Nul ne doit recevoir une charge ecclésiastique d’un laïc.
  16. Les rois et les princes ne donnent aucune investiture.
  17. Aucun évêque ou prêtre ne doit jurer au roi ou à tout autre laïc le ligium fidelatis (serment de fidélité très strict).
  18. Aucun prêtre ne deviendra chapelain d’un laïc sans l’agrément de son évêque.
  19. Les laïcs ne doivent ni retirer des dîmes ni en prélever pour eux-mêmes.
  20. Ils ne doivent pas garder pour eux des autels ni des églises (i.e. leurs revenus).
  21. Aucun laïc ne pourra s’arroger l’héritage d’autrui ; s’il l’a fait, aucun prêtre ne pourra l’admettre à pénitence qu’après satisfaction.
  22. Il en sera de même pour celui qui a fait une confession incomplète.
  23. Aucun chrétien ne doit manger de viandes depuis le mercredi des cendres avant la mi-carême.
  24. Les ordres ne doivent être conférés qu’aux quatre temps et le samedi avant la mi-carême.
  25. Les fils de prêtres, diacres, sous diacres et chanoines ne doivent pas être admis aux charges et dignité de l’église, à moins qu’ils ne soient devenus moines ou chanoines réguliers.
  26. Le samedi saint, on doit continuer le jeûne jusqu’à la nuit.
  27. Le jeûne du printemps (quatre temps) doit toujours être fixé à la première semaine du carême, et le jeûne de l’été à la semaine de Pentecôte.
  28. On ne doit communier qu’en prenant séparément le corps et le sang, à moins que la nécessité ou la prudence demande d’agir différemment.
  29. Les croix dressées le long des chemins comportent le droit d’asile comme les églises.
  30. Quiconque s’est réfugié auprès d’une de ces croix doit être livré à la justice, mais à condition d’avoir la vie et les membres saufs.
  31. Aucun clerc ne doit s’approprier les biens d’un évêque ou d’un autre clerc après sa mort.
  32. Quiconque se saisit d’un évêque et le met en prison sera frappé d’une infamie éternelle et condamné à ne plus porter d’armes.

Concernant le roi français, il est excommunié sur le sacrement du mariage. Face aux nouvelles règles de discipline ecclésiastiques, ce qui veut dire si le sujet n’était pas parlé à un concile, on s’en tiendrait pas compte, même l’idée de la délivrance des terres saintes est une vraie nouveauté.

Cette première croisade issue du concile à donné naissance à deux expéditions. La première qui malheureusement s’est rapidement anéantie par les turcs. La seconde puissance, comprend beaucoup d’armées féodales qui prennent Antioche, Edesse (villes de la Turquie)  puis en 1099 Jérusalem.

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