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Agir de manière non-violente envers le violent pour résoudre un conflit, est-ce efficace et réaliste ?

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Par   •  1 Avril 2019  •  Cours  •  776 Mots (4 Pages)  •  702 Vues

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Introduction

La non-violence se présente comme une voie pour humaniser les sociétés humaines. Elle développe des exigences éthiques qui ne font que rejoindre les grandes sagesses séculaires des civilisations. Le problème de notre époque étant de plus en plus celui de la violence, comment est-il possible de sortir de la spirale de la violence ? Agir de manière non-violente envers le violent pour résoudre un conflit, est-ce efficace et réaliste ? Cet article tente d’apporter des réponses à ces questions, tout en posant les principes fondamentaux de la non-violence.

I) DEFINITION ET ORIGINALITE DE LA NON-VIOLENCE

1) DEFINITION DE LA NON-VIOLENCE

Le mot « non-violence » a été forgé par Gandhi en 1920, puis utilisé notamment dans le monde francophone, à partir de 1921, grâce à l’écrivain Romain Rolland.

« Non-violence » est la traduction en anglais du terme sanscrit ahimsa (a : privatif et himsa : violence, nuisance). Au XXIème siècle, le mot « non-violence » est employé sur les cinq continents. Ce phénomène signifie que la non-violence ne dépend d’aucune culture singulière, ni d’aucune religion ; c’est très important à comprendre, comme il importe de saisir que la non-violence n’a strictement rien à voir avec la passivité ou la résignation.

2) ORIGINALITE DU MOT NON-VIOLENCE

L’originalité du mot « non-violence », quand on le prononce, est de faire valoir d’emblée un « non ! » à la violence. La violence, même anodine, entraîne toujours dans un cycle mimétique d’où il est difficile ensuite de sortir. « Tu me gifles, je te gifle », puis l’escalade s’enchaîne et c’est ‘la guerre’. En disant tout de suite « non ! », la personne évite d’entrer dans l’imitation de la violence de son adversaire et de s’y laisser entraîner. Dire « non ! », c’est déjà prendre le recul nécessaire pour se poser la bonne question : « que faire alors pour bien faire ? »

La violence est un phénomène spécifiquement humain. Seul l’être humain est capable de meurtre car lui seul, de tous les êtres, est doué de raison. Il n’existe pas de « bonne violence ». La violence est partout un mal, même si parfois elle s’avère être, dans de rares cas limites, un moindre mal.

II) L’UTILITE DE LA NON-VIOLENCE

La non-violence, c'est d'abord le respect de soi et d'autrui. Elle peut se résumer par la formule: «Ni hérisson, ni paillasson!» Ne pas blesser, ne pas se laisser piétiner. La non-violence refuse la violence : la mienne et celle dont je suis témoin. Au contraire du système «gagnant-perdant» qui prévaut dans nos sociétés, la non-violence privilégie le système «gagnant-gagnant».

L'action peut être individuelle ou collective. Elle est, entre autres, centrée sur la résolution des conflits. Plutôt que de les fuir, la non-violence propose d'apprendre à les gérer en tenant compte des sentiments, des besoins et des valeurs de toutes les parties. Les règles communes sont définies

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