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Royauté en Afrique Noire

TD : Royauté en Afrique Noire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2017  •  TD  •  1 243 Mots (5 Pages)  •  4 011 Vues

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La royauté en Afrique noire

Qu’est ce que la royauté ?

La royauté est un régime politique dans lequel l’autorité est exercée par un roi héréditaire. L’Afrique noire précoloniale contrairement aux préconçues véhiculés, un  model dans le domaine de la gestion gouvernementale. Elle était en effet régie par des règles qui facilitent la vie en commun. C’est ce qui fait  supposer les témoignages du professeur Cheikh Anta Diop dans son ouvrage intitulé l’Afrique précoloniale : études comparées des systèmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique noire de l’antiquité à la formation des Etats modernes : «l’organisation politique dont les principes vont être exposés est celle, qui a quelques variantes prés, a vraisemblablement régi les Etats africains du premier au XIXe. C’est ce que permettent de supposer les témoignages de Al-bekri  et d’Ibn khaldoum sur l’empire du Ghana et celui plus récent de Batuta sur l’empire du Mali (1352-1353)»

Le roi s’il était le premier personnage du pays n’en était don pas moins tenu de se soumettre à une vie strictement réglée par la coutume[1].

Donc pour le professeur le roi n’était pas tenu à se soumettre à quelqu’un d’autre .Est ce que quelqu’un d’autre se soumet t-il au roi ? Est-ce que le roi est-il considéré comme un être humaine ?Est ce qu’il n’a pas une force intérieure  qui lui fait un être sacré ?

LA NATURE DE LA ROYAUTE

En Afrique le roi avait une double nature :

 Une nature humaine et une nature sacrée  

En Afrique le détient un pouvoir politique très fort et centralisé. Il est chargé la direction des affaires économiques, politiques sociales, culturelles et religieuses. Dans ce cas il est considéré comme un être humain qui est chargé de l’organisation de son pays. Mais comme le ne peut pas lui seul mener tous ces activités à la fois, il était obligé de déléguer ses fidèles agents dans les différents. Ainsi dans le royaume du Songhay un cadi était nommé dans chaque grande ville commerciale, par l’Askia pour faire régner la justice entre les sujets. En plus un ministre de l’agriculture appelé fari mondjo était chargé de régler les conflits liés à la terre et de prélever les impôts sur les récoltes. En outre il y’avait des ministres qui aident le roi à accomplir son rôle. Cette organisation était générale, absolument commun à tous les anciennes structures politique de l’Afrique noire : au Ghana, au Songhay, au Mali au Dahomey, au Congo, au Monomotapa, au Rwanda, au Burundi, chez les mossi, les Houssa, les wolofs…

Par ailleurs  en Afrique les rois avaient une nature sacrée et divine. Il est important de suivre le voyage de Capitaine John Adam qui nous apporte des témoignages lors de son voyage au Congo. Le roi était considéré comme source de fécondité, maitre de la richesse, père de la linière, maitre de l’aurore, porte de l’univers et seigneur du royaume[2].

En effet selon les valeurs traductionnelles africaines, les sujets des rois en signe d’humilité devraient se couvrir de la poussière et ses prosternés devant leurs rois.

En plus ces derniers étaient dotés d’un pouvoir magique qui lui permettent de faire tomber la pluie, rendre féconde les femmes stériles et protéger les bétails de maladie.

Ainsi d’après Josep Cervello Autuori : En Afrique « c’est le roi qui assure la fertilité des champs, des troupeaux et des être humains. C’est aussi lui qui garanti l’harmonie du cycle des saisons, des plantes cultivés, des phénomènes climatiques tel que les pluies et les inondations bénéfiques. C’est lui qui enfin qui dispense l’abondance alimentaire.»

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