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L’islamisme et la loi française

Mémoire : L’islamisme et la loi française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2013  •  642 Mots (3 Pages)  •  736 Vues

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III L’islamisme et la loi française

En France, la loi de 1905 visant à la séparation de l’église et de l’état interdit à l'État ne serait-ce que de participer de quelque façon que ce soit à un culte quelconque. Cette loi, qui s’insère dans un pays laïque donc nous dit dans son article numéro 2 : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte [...] ».

Les principales polémiques législatives visant une religion viennent depuis des années en direction de la religion musulmane. En effet, à de nombreuses reprises dans l’histoire récente, cette religion a été pris à parti par une certaine partie de la population, qui suite à des évènements tels que des émeutes ou à des réactions de la communauté musulmane face à des évènements autres développent ce que l’on appelle de l’islamophobie, la peur des musulmans, très souvent associé, à tort ou à raison (c’est là un débat) à du racisme.

En effet, la pratique religieuse de l’Islam, le voile, les minarets ou l’augmentation du nombre de fidèles musulmans à travers le monde sont autant de sujets qui inquiètent la société aujourd’hui. Voici donc les lois qui visent à réguler, au mieux dans un pays laïc comme la France, les débordements occasionnels donc face à cette religion :

• La loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques : restreignant le port de signes religieux. La loi autorise néanmoins le port de signes religieux discrets. Voici le principe principal de cette loie : « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. Le règlement intérieur rappelle que la mise en œuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »

• La création du CFCM (le conseil français du culte musulman) qui travaille avec le gouvernement sur des sujets comme la formation des imams, la construction de mosquées, etc.

En 2007, au moment de l’élection présidentielle, l’islamologue et philosophe Tarik Ramadan avait même proposé un moratoire sur la lapidation des femmes, ce qui avait suscité de nombreuses polémiques ainsi qu’un débat télévisé avec Nicolas Sarkozy.

En ce qui concerne l’Islam Radical, aucune loi n’a pour le moment était promulgué en France. Les évènements des tueries de Montauban et Toulouse ont ramené le sujet de l’islamisme, du salafisme au cœur du débat : Mohammed Merah, l’auteur de ces fait était proche des milieux salafistes et avait fait plusieurs séjours dans les camps afghans ou on lui apprenait ce qu’était la « guerre sainte » c'est-à-dire une guerre lancée au nom de dieu, pour faire rayonner son nom (en l’occurrence ici celui d’hallah) à travers le monde . Reste à savoir si les services de renseignements ont sous-estimé le danger potentiel que représentait Merah, qui pourtant avait été parfaitement repéré et «débriefé» lors de son retour en France.

Une loi avait cependant était laisser « dans les cartons » lors du départ du précédent gouvernement de droite, et avait été repris par le gouvernement socialiste actuel. Il visait à pouvoir juger directement ceux qui reviendraient en France après avoir subi ces entraînements

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