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L'édit de Milan

Commentaire de texte : L'édit de Milan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  2 388 Mots (10 Pages)  •  1 537 Vues

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TD histoire - L' « Édit de Milan »[pic 1]

  1.          « Il y a religion dans la sagesse, et sagesse dans la religion », citation de Lactance, l'auteur contemporain qui écrit et décrit l'époque où se déroule le texte « L’Édit de Milan ». C'est lui qui écrit ce manifeste politique, où deux autres protagonistes, présentés en suivant, vont apparaître. Cet Édit consiste ici à introduire la Tolérance du Christianisme, la Tolérance religieuse suite aux conséquences de la Tétrarchie, ancien système politique de gouvernement instauré à la fin du IIIème siècle pour lutter contre les invasions barbares.
  1.          Le Christianisme est un ensemble des religions qui se rapportent à Jésus-Christ, par ses paroles et les écrits qu'il a rapporté lui-même ; il est le fils de Dieu. C'est un ensemble qui se compose de catholiques, protestants et orthodoxes. Entre le IIème et le IVème siècle, les Chrétiens refusent de vénérer l'Empereur, ne voulant obéir qu'à Dieu, et subissent, par conséquent, des persécutions répétées. Ces persécutions s’atténueront dés 313, grâce à cet Édit de Milan, où l'empereur Constantin Ier accorde la liberté religieuse, ce qui permet aux chrétiens de pratiquer librement leur culte : l’Édit ouvre l'accès personnel de chaque citoyen à choisir sa propre croyance et retire à tous Chrétiens l'obligation de vénérer l'Empereur comme une divinité, un Roi, et donc de le considérer seulement comme le Gouverneur de la Cité. Chaque citoyen a dorénavant le Droit de choisir sa religion et a alors une liberté de culte personnelle.
  1.         Constantin Auguste, est un ancien Empereur romain proclamé en 306 son le nom de Constantin Ier. Il mène de nombreuses politiques réformatrices et son parcours abouti à la liberté individuelle de culte : la possibilité de choisir sa propre religion « la libre faculté de pratiquer le culte de son choix ».  - et - Licinius Auguste, ancien Empereur romain d'Orient de 308 à 324 - sont les deux protagonistes qui concluent cet Édit de 313 en remettant de l'ordre dans l'unité religieuse. Par ailleurs, Constantin se converti au Christianisme juste avant de mourir en 337.

        L'Édit de Milan est présenté de façon narrative et met en forme un manifeste politique prenant, puisque les protagonistes se trouvent très présents et obtiennent l'attention des lecteurs grâce à l'utilisation du pronom personnel « Nous », et « Moi » dès la phrase introductive de l’Édit.

Nous apprendrons aussi que l’Édit est conclu à Milan, ville fondée vers -400 qui est occupée par les Romains à partir de 196 avant Jésus-Christ. Elle devient alors la capitale de l'Empire Occident vers le IIIème siècle. Milan a une importance géographique puisqu'elle est située au centre de plusieurs routes qui se croisent.

        Il est alors ici question de savoir si cet Édit a permit une tolérance religieuse réelle et un maintient politique de l’État.

        Il s'agit dés lors de développer l'évolution vers la tolérance religieuse (I) et de découvrir le nouveau rôle de l’État (II), non divinisé.

  1. Une évolution vers la tolérance religieuse

        Comme dit précédemment, cet Édit énonce l'influence du Christianisme à cette époque (I.a) ainsi que l'engagement de Constantin Ier pour la liberté de culte (I.b).

                I.a. La naissance du Christianisme

        L'apparition du Christianisme s'explique de deux manières différentes : d'abord d'après les sources Chrétiennes, mais aussi grâce aux sources Païennes.

        Les « sources Chrétiennes » sont surtout les évangiles, qui sont des témoignages de la vie du Christ rédigés vers 60 après Jésus-Christ. D'après ces sources, la première communauté Chrétienne était composée de juifs vivants à Jérusalem vers 37 après Jésus-Christ. Cette date marque la fin du règne de l'Empereur Tibère, qui était le successeur d'Octave Auguste, qui lui a régné de 14 à 37 après Jésus-Christ. Cette communauté est dirigée selon la doctrine de Jésus et de 12 hommes qui ont vécu auprès de lui (Jésus) et ont reçu ses enseignements. Cette communauté est judéo-chrétienne et va conserver dans un premier temps les pratiques juives, mais sa croyance en Jésus, fils de Dieu, va entrer en conflit avec la majorité des juifs. Ce conflit ouvert entre les juifs chrétiens et la majorité juive vont former des massacres ; mais le message chrétien se diffusera rapidement dans les régions voisines de la Palestine. La diffusion du message chrétien, le Christianisme, a était facilité par la présence de communautés juives dans les villes d'Orient. Les conflits ouverts ont alors entraîné une diaspora : les juifs se sont dispersés et ont fuit la région. Une difficulté sera alors présente quant à l'ouverture du Christianisme à ceux qui ne sont pas juifs. Ce désaccord entre les chrétiens s'est alors résolu avec la rupture du Christianisme et le Judaïsme.

L’Église Chrétienne s'est affirmée « Universelle » et s'est ouverte au delà des frontières.

        Les « sources Païennes » s’appuient sur les écrits de l'histoire des Empereurs du Ier siècle d'un historien nommé Sueton. En 49, il y a eu à Rome des troubles violents dans la communauté juive. Clade, Empereur de l'époque réagit et résout le problème en chassant des chrétiens et des juifs de Rome. Néron, nouvel Empereur Romain depuis 54 va détourner le mécontentement de la population romaine suite à un incendie dans la ville de Rome. Néron va alors rejeter la responsabilité sur les chrétiens et décide de faire leur mise à mort.

Dés la fin du Ier siècle, sous l'Empereur Domitien, les membres de la familles impériale se sont convertis au Christianisme, ce qui a permis une progression de la diffusion du Christianisme. Cette religion est devenue importante parce qu'elle répondait aux espoirs des Hommes dans un statut qui les transcendait ; les chrétiens avaient l'espoir d'une vie éternelle. La fin de ce siècle aboutit à l'instauration de communautés chrétiennes dans toutes les grandes villes d'Orient. En revanche, pour la partie Orientale et sans parler de Rome, l'adoption du Christianisme est plus tardive. Pour les paysans, la majorité d'entre eux sont restés païens, et non chrétiens.

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