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Étude critique de deux documents : montrez à partir de ces documents que la hiérarchie urbaine fran- çaise est dominée par Paris, puis expliquez quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France.

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Par   •  21 Novembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  610 Mots (3 Pages)  •  1 115 Vues

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Étude critique de deux documents : montrez à partir de ces documents que la hiérarchie urbaine fran- çaise est dominée par Paris, puis expliquez quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France. Nous disposons de deux documents : un texte extrait de La France dans L’Europe de la géographe Anne Frémont-Vanacore montrant la place qu’occupe Paris dans la hiérarchie urbaine française, et une carte de la taille et de la croissance démographique depuis 1982 des aires urbaines (ensemble de communes constituées par un pôle urbain offrant plus de 5000 emplois et par des communes dont au moins 40% de la population travaille dans le pôle ou les communes attenantes) en France. Nous montrerons que la hiérarchie urbaine française est dominée par Paris, puis nous expliquerons quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France. Le texte et la carte nous permettent de constater que Paris occupe une place écrasante dans la hiérarchie des villes françaises. L’aire urbaine de Paris compte en effet 10 millions d’habitants, soit environ 1/6e de la population française. Les plus grosses aires urbaines après Paris (Marseille, Lyon, Lille) ne comptent qu’entre 1 et 1,6 million d’habitants. Paris est donc presque dix fois plus grosse que les trois villes qui la suivent dans la hiérarchie. Cette situation est particulièrement exceptionnelle en Europe (même si l’Angleterre présente une hiérarchie urbaine similaire) et est liée à l’histoire de France qui a placé Paris en position centrale depuis le Moyen Âge. À Paris se concentre le « poids décisionnel », c’est le cœur de la « métropolisation » française. En effet, Paris concentre les fonctions de commandement économique (sièges sociaux de grandes entreprises), politique (gouvernement, Parlement, sièges de grandes organisations internationales), culturel (musées de renommée internationale par exemple) ; et donc les emplois dits « supérieurs ». Il y a ainsi à Paris 37% des emplois qui relèvent de fonctions métropolitaines (plus d’un million d’emplois, contre 70000 dans une ville comme Lille). Paris occupe donc une position macrocéphale dans le réseau urbain français, elle semble écraser les autres villes. Les villes alentour sont ainsi de petite taille (Orléans, Rouen, Amiens, Le Mans, Tours, Reims) puisqu’elles sont polarisées par la capitale française, tandis que l’on retrouve les trois aires urbaines millionnaires loin de Paris. Cependant, les dynamiques actuelles de la hiérarchie urbaine française montrent que Paris n’est pas l’aire urbaine la plus attractive et que d’autres aires urbaines gagnent des habitants et se métropolisent fortement. Les aires urbaines qui ont gagné le plus d’habitants depuis 1982 (+ 0,7% d’habitants en moyenne par an) sont Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nîmes, Avignon, Toulon, Nice, Annecy… Ces villes, situées dans l’ouest, le sud et le sud-est de la France, sont également celles qui attirent le plus de cadres de fonctions métropolitaines supérieures, dans les secteurs de la gestion, de la recherche, des professions intellectuelles en général. Elles sont attractives grâce à leur climat (dans le sud) et la qualité de la vie qu’on y trouve. Chacune de ces aires métropolitaines s’est spécialisée (Toulouse dans l’aéronautique par exemple) et connait une croissance de la population et de l’emploi plus rapide que la capitale. Ces aires urbaines métropolisées comptent ainsi entre 26 et 32% d’emplois métropolitains. Paris ne fait pas partie des aires urbaines qui ont le plus grandi depuis 1982 (+0,5% d’habitants par an), même si elle reste l’aire urbaine qui joue un rôle central en France. Enfin, certaines villes ont vu leur population stagner, voire régresser, ce sont celles du nord et de l’est (sauf Strasbourg), qui sont d’anciennes villes industrielles aujourd’hui en reconversion. Un rééquilibrage du réseau urbain français est donc en cours mais celui-ci reste macrocéphale car Paris conserve une place écrasante.

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