Sujet : Montrez à partir de ces documents que la hiérarchie urbaine française est dominée par Paris, puis expliquez quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France

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Sujet : Montrez à partir de ces documents que la hiérarchie urbaine française est dominée par Paris, puis expliquez quelles sont les dynamiques urbaines actuelles en France[pic 1]

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     La grandeur de la France est centralisée sur Paris. Cependant, cette observation commence à être pesante pour la France. L’Ile de France comptabilise 20% de la population française, pour 2% du territoire du pays. Les autres villes se retrouvent alors à l’écart, c’est le phénomène de métropolisation. C’est ce que Anne Frémon-Vanacore explique dans cet extrait du livre La France en Europe de 2009. En effet, Paris est bien une ville d’une « dimension exceptionnelle et unique en Europe », car la France a toujours utilisé Paris comme preuve de sa grandeur à la fois financière, politique, artistique, ainsi que dans son avancée professionnelle et scientifique. C’est donc « l’unique relais dont dispose la France pour s’insérer dans le système des villes européennes ». Tandis que cette place de mégapole européenne offre des bénéfices certains comme le tourisme, en ayant Paris comme la première destination touristique mondiale, ou le travail et les finances, en ayant de nombreuses firmes mondiales siégeant à son cœur ; cela peut tout aussi nuire au pays entier. On peut par exemple remarquer que toutes les autres grandes villes, qui sont les capitales de régions, ayant leur propre financement géré par l’Etat, « occupent une place très secondaire dans la hiérarchie » et ce, malgré leurs capacités et valeurs, parfois uniques, en différent de la capitale. Ceci « renforce le poids décisionnel de Paris », qui reste le principal acteur en matière de décisions politiques pour la ville, mais aussi pour le pays entier, en passant par les régions, départements et communes.

Mais ces inégalités de territoire ne s’arrêtent pas là, Paris elle-même en est touchée. Des émeutes entre les banlieues ont prouvés une inégalité certaine entre Paris Est, territoire plus pauvre, et Paris Ouest, territoire plus riche et comblé en emplois. Ceci a ouvert les yeux des dirigeants de la commune, parcourant leurs propositions de solutions au département, puis la région, et finalement l’Etat, qui devra respecter des règles imposées par l’Union Européenne à savoir respecter l’environnement, améliorer la qualité de vie de la population et gérer au mieux les finances et le territoire. Dans un premier lieu, il faut permettre aux habitants étant soit des cadres, soit des étudiants de passage, de rester dans la ville afin de dynamiser le peuple, pour varier la population qui stagne dans la capitale, comme on peut le voir dans ce schéma représentant la taille des aires urbaines et leur croissance démographique depuis 1982. Des aires urbaines très petites par rapport à Paris, et ayant une nette différence d’emplois que la mégapole, pouvant différer de 10%, arrivent pourtant à avoir une variation annuelle de la population de 0,7%, ce qui est un chiffre énorme par rapport à la capitale avec ses 0,5%. Cette différence s’explique par de nombreux problèmes liés au succès antérieur de la ville, dérangeant la population, et même les cadres, qui commencent à mépriser des difficultés telles que la pollution, les embouteillages et surtout le prix excessif des loyers, pouvant monter dans les 15 000€ du m² face à 3 400€ du m² pour Lille, par exemple.

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