Travail sur Shangai

Agnès Onimus & Christine Roviera                                                                                                     1/5/2015

Travail Maison sur Shanghai

        La Chine est au jour d’aujourd’hui le pays le plus habité au monde, avec plus d’1,3 milliards d’habitants. Shanghai en est la ville la plus peuplée et elle est considérée une des plus grandes mégapoles du monde avec ses 23 millions d’habitants. Ce chiffre ne cesse d’augmenter dût à un processus d’urbanisation massif  et une grande croissance démographique que connaît le pays. Son architecture futuriste et l’Exposition universelle Better City, Better Life qui a eu lieu en 2010 ont attirées de nombreux touristes. Mais Shanghai est essentiellement une ville industrielle qui offre une grande importance au commerce maritime avec ces nombreux ports sur son littoral.

        La Chine est entrain de mettre en place une réforme de protection de l’environnement marin. Grâce à cela, la pollution maritime à diminuée, la qualité dans certaines zones maritimes s’améliore et la majorité des eaux restent propres, malgré la croissance accélérée des déchets polluants dus au développement rapide de l’économie nationale des régions côtières (Shanghai est un principale espace industriel polluant). Par ailleurs, les entreprises gravement polluantes sont sans cesse déplacées, aménagées ou fermées, et des usines de traitement d’eaux usées sont construites.

        À Shanghai, il n’existe presque pas d’éco-quartiers aux standards européens, et même si des éléments écologiques (tel que double-vitrages, l’isolation ou le pare-soleil) essayent d’être mis en place, ils sont rarement intégrés dans un programme d’ensemble. Le principal projet des autorités municipales, qui sont les auteurs de ces expériences, consiste essentiellement à limiter la densité du bâti, de sorte qu’il ne dépasse pas 40%, avec une surface habitable de 20  par personne. Les projets tel que les éco-villes ou les bâtiments écologiques (construits avec des matériaux recyclés, comme l’hôtel Urbn ou le centre de recherche de technologie de l’entreprise Dow) ne connaissent pas un grand succès. Il y a néanmoins des exceptions : le quartier de Suzhou Creek, où l’eau de la rivière a été désignée la plus polluée à Shanghai à cause de ces nombreuses usines qui ont été installées le long des rives du fleuve à partir des années 1930. Depuis 1992, le gouvernement a mené un projet de réaménagement de la zone, et plus tard en 1998 un programme sur 12 ans pour améliorer la qualité de l’eau. Il en est de même pour le quartier de Chaoyang qui, au début des années 50, était le premier village ouvrier de Shanghai et a été renouvelé avec la création d’espaces verts et l’amélioration du confort des logements qui entraîne une meilleure qualité de vie des habitants depuis 1980. [pic 1]

On peut donc conclure que Shanghai essaye ardemment de protéger l’environnement de son littoral, mais beaucoup de progrès restent à faire en raison des usines qui continuent à se multiplier, ce qui crée encore plus de pollution ; même si le gouvernement cherche à mettre en place des processus pour y remédier, cela risquera de demander trop de travail.

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