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Mer de Chine méridionale, une mer disputée

Étude de cas : Mer de Chine méridionale, une mer disputée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  982 Mots (4 Pages)  •  708 Vues

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ROZBORSKI Tatiana        TERM5        21/09/2021

Mer de Chine méridionale, une mer disputée ?

1. Quels sont les enjeux économiques dans la mer de Chine méridionale et que provoquent-ils ?
(Doc.1 : La mer de chine méridionale : enjeux économiques et litiges* territoriaux
Doc.3 : Des intérêts économiques en jeu
Doc.5 : Une façade portuaire majeure et très dynamique
Doc.6 : La politique d’expansion chinoise en mer de Chine méridionale)

Ce premier document est un schéma cartographique provenant de la « Documentation photographique » N°8018, réalisé par Sébastien Colin et publié en novembre 2015. Ce schéma représente la situation géo-éco-politique de la mer de Chine méridionale, c’est-à-dire un espace maritime stratégique mais sous tension à cause de la concurrence des 10 Etats riverains.

*        Le document N°3 est un extrait de « L’Atlas de l’eau et des océans », co-écrit par Brice Pedroletti et publié en 2017 dans l’édition N°22 « Le Monde La Vie Hors-série». Ce texte nous présente les enjeux économiques de la mer de Chine méridionale, et plus précisément ;
En 2014, un débat à lieu entre Hano
ï et Pékin sur les îles Paracels concernant l’exploitation offshore de pétrole étant donné que cet archipel est à la fois revendiqué par la République populaire de Chine, par la République de Chine (Taïwan) et par le Vietnam.
Autrement dit, l’archipel des Paracels est une zone stratégique à l’économie d’une part grâce à ses ressources naturelles (hydrocarbures, pêche), et d’une autre part grâce à sa situation géographique car c’est ici que passe la principale route commerciale maritime. Ainsi, cet archipel se retrouve en proie à des revendications* territoriales par les pays riverains.

Le document N°5 est un tableau créé à partir de données provenant de la Banque mondiale et de l’IAPH (= International Association of Ports and Harbours 🡪 Association Internationale des Ports et des Havres*). On y liste des ports de conteneurs asiatiques, leur rang mondial en 2017 ainsi que leur taux de croissance entre 2008 et 2017, on y retrouve aussi le taux de croissance global des ports de conteneurs du reste du monde.
Ces informations nous démontrent que la puissance portuaire asiatique, plus particulièrement celle de la Chine, est mondialement dominante ; elle occupe la majorité des premières places du classement mondial puis son taux de développement subit une forte hausse qui varie de 100% à 200% tandis que le taux de croissance du reste du monde ne dépasse pas 50%.
En d’autres mots, la puissance portuaire asiatique représente ½ voire ¾ de la puissance portuaire mondiale.

*        Le document N°6 est un extrait de la troisième édition des « Perspectives chinoises » de Sébastien Colin, publié en 2016. Ce texte nous présente la méthode de l’expansion de la puissance chinoise en mer de Chine méridionale, c’est-à-dire ;

  • L’affirmation de la souveraineté territoriale de la mer de Chine et de ses archipels,
  • Mettre en place une sécurité plus performante contre les attisements des autres pays riverains (ex : Pékin vs Hanoï),
  • Affirmation de sa puissance (portuaire, commerciale),
  • Développement de l’exploitation offshore pour subvenir aux besoins de sa population et économie.

Autrement dit, pour la mise en place de cette politique d’expansion de sa puissance maritime, la Chine a eu recourt à « la ligne en neuf trait » c’est-à-dire la limite de la ZEE* qu’elle a revendiquée et qui interfère avec celle des autres pays concurrents.

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