Croyance et fait scientifique par rapport à l’âge de la Terre
Fiche : Croyance et fait scientifique par rapport à l’âge de la Terre. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar popo8367 • 28 Janvier 2024 • Fiche • 514 Mots (3 Pages) • 63 Vues
Thème 3 : La Terre, un astre singulier
Chapitre : L’histoire de l’âge de la Terre
Correction Séance 1 : Croyance et fait scientifique par rapport à l’âge de la Terre
- Les savoirs scientifiques sont un bien public, élaborés […] par des scientifiques […] et les connaissances une fois validées sont publiques. Leur validation est collective : elle passe par l’évaluation par d’autres scientifiques des articles soumis pour publication et la reproduction d’expériences.
Les résultats des sciences tirent leur légitimité du fait qu’on peut les remettre en cause à tout moment.
C’est d’ailleurs ce que les scientifiques font : vérifier ce qu’ont trouvé leurs prédécesseurs pour mieux défricher l’inconnu. Ce n’est pas le cas de la foi, qui tire sa légitimité de l’impossibilité d’être remise en cause. Il faut distinguer nettement savoir et croyance : le savoir se justifie ; la croyance se dispense de justification. […]
Les datations proposées par les philosophes, les religieux et cultures antiques ainsi que par Ussher ne sont pas basées sur des faits démontrables ou réfutables mais sur des croyances.
- Ussher fait des calculs valables mais en se basant sur des textes religieux qui ne sont pas des faits scientifiques.
- Pendant longtemps, la datation n’a reposé que sur des textes religieux. Par la suite, les technologies disponibles à l’époque ne permettait pas d’expérimenter juste d’émettre des hypothèses, dans le domaine de la métaphysique (donc de la croyance), qui ne sont pas réfutables.
Correction Séance 2 : L’histoire de l’âge de la Terre
1.
Méthode | Principe | Sources d’erreur et/ou polémique suscitée |
1 : Datation à partir de la salinité des océans | Halley estime que la salinité de la mer résulte de l’apport à l’océan par les fleuves, de sels minéraux provenant des roches. En estimant la quantité de sel dans l’océan et le débit des fleuves, il estime l’âge de la Terre | Des erreurs faussent ce modèle : perte de sels par évaporation et dépôts. Y a-t-il toujours eu un océan et des fleuves sur Terre ? |
2 : Datation à partir des empilements sédimentaires | Buffon utilise la vitesse de dépôts des sédiments pour aboutir à la datation de la Terre. | Cette méthode ne prend pas en compte les compactions des couches et les pertes par érosion suivant l’endroit où les mesures sont effectuées. |
3 : Datation à partir de l’étude des fossiles | L’observation des fossiles montre une évolution lente des formes de vie, au sein de roches qui ont mis beaucoup de temps à se mettre en place. Darwin estime donc que l’évolution de la vie se fait très lentement et estime l’âge de la terre à plusieurs centaines de millions d’années | L’estimation des durées de sédimentation pourrait être erronées (comme vu au-dessus). L’évolution peut se faire par sauts évolutifs rapides |
4 : Datation à partir de l’étude du temps de refroidissement | Buffon et Kelvin déterminent l’âge de la Terre par des expérimentations sur des boulets chauffés à blanc avec lesquelles ils extrapolent le temps écoulé pour le refroidissement de la Terre à la température actuelle. | Buffon est contraint par la pensée religieuse de son époque. Cette méthode ne prend pas en compte la chaleur interne de la Terre, liée à la désintégration d’éléments radioactifs, mais dont l’existence était inconnue à l’époque. |
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