La croyance en Dieu est-elle un obstacle au progrès scientifique?

Sara Lopez                                                                                                                     27-04-16

Juillet 1925. À Dayton, aux États-Unis, un jeune professeur, John Thomas Scope, est accusé d’avoir enseigné l’évolution aux élèves de l’école publique de la ville, alors qu’à cette époque, on ne devait enseigner que le créationnisme. Peut-on décider de renvoyer un professeur parce qu’il enseigne quelque chose qui ne relève pas de la croyance en Dieu ? Ou, au contraire, est-ce la responsabilité du professeur d’enseigner les avancées scientifiques plutôt que la tradition ? La croyance en Dieu est-elle un obstacle au progrès scientifique ? Ma réponse à l’ensemble de ces questions est non. Je vous expliquerais ici pourquoi à l’aide d’une comparaison des concepts.

La conception du créationnisme accorde une importance à l’humain en soutenant  qu’il est supérieur aux autres créatures que Dieu a créées sur Terre. Celui-ci, par son âme, sa raison ainsi que sa conscience, a un jugement critique, ainsi il est conscient du mal et du bien. Cette théorie est le fruit du christianisme qui met à l’évidence le fait que Dieu seul est le créateur de l’humain. Puis, l’être humain est libre, mais cette liberté se limite par les écrits de la Bible. De plus, cette liberté a un sens précis : L’humain est le seul responsable de ses actes, qu’ils soient bons ou mauvais.

Quant à la théorie de l’évolutionnisme, elle croit que la création de l’être humain est le fruit d’une cellule qui a su s’adapter mieux que les autres dans son milieu. Nous venons alors de la famille des singes, d’après les études de Darwin. Ce sont les humains qui ont une meilleure adaptation et intelligence pour avoir le contrôle de la planète.

La théorie de le l’évolutionnisme s’oppose considérablement à celle du créationnisme, puisque l’être humain n’est pas créé par un dieu, mais plutôt par la sélection naturelle : mécanisme par lequel de nouvelles espèces se forment. Ceux qui s’adaptent le mieux à leur environnement survivent. Ce concept met en évidence que l’être humain est semblable à un animal et que les êtres vivants sont le produit du hasard. En effet, le naturaliste Charles Darwin affirme que seul le hasard décide des variations qui maintiennent un individu dans son environnement. Une autre grande différence est le simple fait que le créationnisme à une foi aveugle, sans demander des preuves et des faits démontrables, tandis que celui de l’évolutionnisme ne peut croire en des choses qui ne peuvent être prouvées que scientifiquement ou mathématiquement.

La ressemblance de ces deux pensées est que les deux affirment dans un sens  que l’humain est l’être vivant supérieur aux autres êtres qui vivent sur cette terre. Même si cette supériorité est examinée de façon différente par les deux conceptions, il y a une faible ressemblance. Ainsi, la thèse du créationnisme souligne que l’humain règne sur la terre et qu’il est privilégié, car comme dit ci-dessous « dieu lui a accordé une âme qui lui permet l’élaboration du jugement critique ». Si dans l’évolutionnisme on compare l’humain à un animal donc, il démontre que l’homo sapiens est égal aux autres. Cette théorie dit aussi que l’humain est le fruit du hasard qui résulte de variations. L’humain est donc l’animal le plus apte à survivre dans son environnement. C’est lui le plus grand prédateur, donc il exerce une certaine supériorité sur la terre grâce à sa façon de s’adapter il a pu dominer les autres êtres vivants.

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