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Voltaire, Candide

Dissertation : Voltaire, Candide. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2023  •  Dissertation  •  859 Mots (4 Pages)  •  238 Vues

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Candide de Voltaire

ORAL BAC

Résumé :

Candide est un conte philosophique (=un récit qui possède les caractéristiques d'un conte traditionnel mais comportant une visée philosophique) écrit en 1759, par Voltaire, qui était un philosophe majeur du siècle des Lumières. Candide, dont le titre complet est Candide ou l'optimisme est présenté comme étant une traduction d'une œuvre allemande d'un certain Docteur Raplh, Voltaire voulant ainsi éviter la censure. Le ton général de l’œuvre est souvent ironique, se moquant et dénonçant tout à tour la noblesse, l'église et la philosophie optimiste de Leibniz.

Le contexte historique de l’œuvre a son importance : deux grandes catastrophes viennent de se produire, le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et la guerre de Sept Ans, dont les atrocités ont marqué Voltaire qui ne peut plus croire en la providence divine et la nature fondamentalement bonne du monde. L'auteur est en opposition avec la pensée du philosophe Leibniz, pour qui le monde, étant créé par un Dieu parfait, ne peut que s'approcher de cette perfection (cette philosophie nous rappelle d’ailleurs de loin, la pensé du personnage de Sganarelle, dans l’œuvre de Dom Juan ou le festin de pierre écrit par Molière en 1664). Ainsi, pour le docteur Leibniz, le mal et la souffrance sont des phénomènes mineurs en comparaison du bien infini de la création divine. Cette pensée, appelée l'optimisme leibnizien, veut que chaque chose arrive en raison d'une cause nécessaire. Voltaire reproche au philosophe de posséder une philosophie bien trop optimiste et ridicule, face aux véritables atrocités de ce monde.

Dans son récit de Candide, celui-ci utilise l'argumentation indirecte pour dénoncer les mœurs et les normes de sa société (religion, bourgeoisie, barbarie, etc.) à l'aide de l'ironie. Dans Candide, le personnage éponyme est un jeune homme allemand, à l'esprit simple et droit, très naïf, qui a du mal à prendre une décision seule. Enfant illégitime, il a été recueilli par le baron de Thunder-ten-Thronck. Au château, il est l'élève de Pangloss, un philosophe qui prône la thèse du « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Le jeune Candide se verra par la suite expulsé du « paradis » dans lequel il vivait, à cause d'un échange de baiser avec la belle Cunégonde. Bien qu'il soit chassé, il est toujours convaincu de cette philosophie.
Une foule de mésaventures le poursuivront, mais il gardera toujours en tête l’apprentissage de Pangloss, malgré ce qui lui arrivera. Jusqu'à un certain moment où, devant le spectacle des malheurs de ce monde, il remettra en question cette absurdité qu'on lui a mis dans l'esprit. C’est durant son voyage qu’il voit la cruauté de sa société ;
La guerre de l'armée bulgare, le tremblement de terre, les viols, les injustices, la loi du plus fort, dont ‘esclavage…
Il est néanmoins intéressant d'admettre le fait que, sans cet optimisme constant, Candide serait certainement mort en abandonnant la poursuite de Cunégonde.  Ainsi, Candide se voit transformer en quelqu’un d’autre, avec un état d’esprit du tout au tout différent de celui qu’il était autrefois.

Ce que dénonce Voltaire :

Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle. En revanche, Voltaire est un farouche adversaire du fanatisme religieux et de l'intolérance. Il dénonce les superstitions qui éloignent l'homme de la raison.

Morale :

A la fin du livre, Voltaire nous met face à une scène où tous les personnages se retrouvent, et se mettent à cultiver leur jardin. Le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin (car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d’autrui). Pour l'auteur, cela signifiait qu'il fallait laisser de côté les problèmes métaphysiques et s'occuper de ceux que l'on peut résoudre.

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