Le dormeur du Val, Rimbaud
Commentaire de texte : Le dormeur du Val, Rimbaud. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Louwnda • 27 Juin 2025 • Commentaire de texte • 610 Mots (3 Pages) • 7 Vues
Comment Rimbaud dans son sonnet à chute associe t-il le locus amoenus et le mort pour dénoncer la guerre ?
La description d’un locus amoenus : une sphère paisible | ||
Le cadre de la découverte du soldat | « c’est » présentatif ponctuation = rejet vers 2~3, virgules « soleil », « montagne », « rivière » substantifs “trou de verdure” métaphore | = montre une volonté de description picturale. Le poète va s’adresser à l’imaginaire du lecteur. → précipitée puis lente, montrer le côté apaisant → lieu apaisant, lieu rêvé, idyllique → paysage idyllique, mais aussi ambigu = évoque un havre de paix, mais peux également désigner une tombe à la 2e lecture. |
Personnification de la nature | “chante une rivière”, « la montagne fière” personnifications “accrochant follement” adv intensité « follement » « accrochant aux herbes des haillons » métaphore « soleil » : paternel + rivière : maternel « petit val » élément infantil = substantifs | → Perso nature = gaité dans la 1ère strophe une impression de fête et d’harmonie. → association eau et folie : Ophélie, présage de la mort → ref vêtements du soldat → caracère bienveillant |
La lumière dans le paysage | enjambements vers 2~3 et 3~4 « d’argent » « luit » “un petit val qui mousse de rayons” métaphore métaphore « gouttes en haillons/ d’argent » oxymore | participent d’ailleurs à mettre en valeur cette lumière omniprésente. = renforcer la lumière du tableau, d’évoquer la nature comme un tout, avec des éléments qui fusionnent = image d’harmonie. → l’eau et soleil + lumière |
Une sieste en pleine nature : un soldat endormit | ||
Focalisation sur le jeune soldat | “Un soldat jeune” GN “un” det indéfini “jeune” adj qualificatif
“bouche ouverte” ; “Dort” ; “étendu” ; “lit” champs lexical du sommeil mais verbe «dort » repris 3x dans sonnet | → d’introduire le personnage → permet universaliser le propos : pourrait s’agir de n’importe quel soldat. → permet à Rimbaud de rappeler qu’un grand nombre des appelés à la guerre sont très jeunes → position du soldat porteuse d’ambiguïté. fait d’abord penser au sommeil comme pour insister sur l’immobilité du corps. |
Un cadre agréable, propice aux plaisirs sensorielles | « Tête nue » GN, baignant » participe présent « lit vert », « lumière », « cresson » substantifs | → bonheur soldat → écho à la description de la strophe 1 |
Signes troublants du sommeil paisible | Enjambements : mettent des termes en valeur : “Dort” au vers 7 et “Pâle” au vers 8. Ainsi “bouche ouverte” GN l’antithèse « pâle »/ « la lumière pleut | → L’adjectif “pâle” accentue l’ambiguïté. Le soldat est-il seulement endormi, ou est-il également malade ? ou pire ? → Ainsi “bouche ouverte” peut être lue comme un signe de sommeil profond, ou alors comme une attitude de mort. =personnage se dégage du paysage dans lequel il se trouve, entre pas en harmonie avec la nature. → la nature continue d’évoquer la continuité de la vie et l’harmonie, mais le soldat fait tâche. |
La fin d’une illusion : une fin tragique | ||
L’ambiguité du sizain | Répétition lexicales étranges « dort », « il dort » « souriant », « sourirait » champs lexicale sommeil « dort », « un somme », « berce le » « il a froid » relié au « pâle » adj « glaïeuls » étymologie latine « gladius | Figement suspect ? → fragilité, vulnérabilité, signe de la mort → agression violente guerrière + fleurs du deuil, faire penser à la mort |
La chute du sonnet insensible aux sensatiion | « deux trous rouge au côté droit » euhpémisme négation grammaticale totale : “les parfums ne font pas frissonner sa narine” | → figure christique (plaie flanc de Jésus) → mort du soldat, surprenant car tranquille au début du vers 14 « trous rouge » : écho trous verdure →dans cette nature aussi vivace et stimulante suggère définitivement la mort. Aussi peut-on parler d’une litote pour dire que le soldat ne respire pas. |
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