LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

SCO 2001 Notes de cours

Résumé : SCO 2001 Notes de cours. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2024  •  Résumé  •  4 229 Mots (17 Pages)  •  26 Vues

Page 1 sur 17

Chapitre 1

  1. Situer la comptabilité de management

La comptabilité de management consiste à produire une information de gestion, notamment à partir des données financières. Elle se distingue de la comptabilité financière et du contrôle interne. C’est une composante importante du contrôle de gestion. Son but est de fournir aux gestionnaires de l’information utile à la prise de décision, afin de les aider à optimiser la performance de l’organisation. La comptabilité de management renvoie également à la gestion de la trésorerie, à la vérification opérationnelle et à la gestion de la performance.

  1. Mesurer l’importance des aspects éthiques de la comptabilité et de la gestion.

La recherche du rendement économique doit se faire en prenant explicitement en compte la dimension éthique des moyens mis en œuvre pour la mener. Les valeurs et les principes qui déterminent les décisions des dirigeants doivent être examinés. Les questionnements éthiques sont au cœur de la responsabilité sociétale des organisations, mais aussi des associations professionnelles de comptables.

  1. Comprendre le rôle et les défis de la fonction finance dans l’organisation.

Le comptable en entreprise peut se voir attribuer différentes responsabilités et exercer divers rôles, selon la taille de l’entreprise, sa structure, son secteur d’activité, l’automatisation des processus financiers et l’orientation de la tâche. Il pourra ainsi occuper les postes de chef de la direction financière, de vice -président aux finances, de directeur administratif, de contrôleur corporatif, de contrôleur divisionnaire, de contrôleur d’usine, d’analyste et de comptable.

Dans les organisations à plusieurs divisions, les activités de la fonction finance peuvent s’exercer en partie sous la forme de services partagés ou d’impartition.

  1. Maîtriser l’organisation à partir de ses aspects politique (structure), culturel et cognitif.

La structure d’organisation est la manière dont le pouvoir et les responsabilités sont délégués au sein de l’organisation et, donc, la manière dont les ressources humaines sont regroupées au sein des unités administratives. La structure définit ainsi les centres de responsabilité et les responsabilités qui leur incombent. On distingue les structures suivantes : structure fonctionnelle, structure par processus, structure divisionnelle, structure matricielle et structure en réseaux. On distingue les centres de responsabilité suivants : centre de revenus, centre de coûts liés à la demande, centre de coûts discrétionnaires, centre de profit, centre d’investissement.

La culture de l’organisation définit l’identité de l’organisation, laquelle influence les comportements et détermine les contrôles appropriés à mettre en place.

L’apprentissage de l’organisation lui permet d’évoluer et de rester compétitive dans un environnement concurrentiel en mutation continue.

  1. Cerner les défis de la comptabilité de management au XXIe siècle

La comptabilité de management au XXIe siècle est marquée par une importance accrue accordée au capital immatériel, par une montée en puissance de la mondialisation et par des préoccupations importantes pour la gestion des risques.

Chapitre 2

  1. Définir ce qu’est un coût et les objets de coût

Le coût d’un objet de coût est la somme des ressources utilisées pour obtenir cet objet, “objet” étant synonyme d’”objectif”. L’objet de coût désigne ce qu’on veut mesurer : produit assemblé, service rendu, client satisfait, activité exercée, fonctionnement d’une unité administrative, etc.

  1. Expliquer le calcul d’un coût.

Pour rattacher les ressources aux objets de coût, on utilise des relations directes et des relations indirectes. On parle d’une relation directe lorsque l’utilisation des ressources pour obtenir l’objet peut être déterminée de façon évidente et relativement précise. On établit une relation indirecte lorsque la relation directe est impossible ou peu pratique.

  1. Exposer les différents types de coûts

Les coûts peuvent être analysés sous plusieurs angles, notamment leur temporalité, leur variabilité, leur contrôlabilité et leur pertinence pour la décision. Seize types de coûts on été regroupés en cinq classes correspondant chacune à un champ d’application principal.

  1. Décrire la temporalité des coûts

Les coûts liés au temps sont le coût historique, le coût actuel sur le marché, le coût prévisionnel et le coût actualisé. Le coût historique est le coût enregistré au moment de la transaction. Le coût actuel sur le marché correspond à la valeur d’un bien ou d’un service sur le marché à l’heure actuelle. Le coût prévisionnel est un coût qu’on prévoit engager. Le coût actualisé est un coût prévisionnel escompté à l’aide d’un taux d'intérêt de façon à évaluer aujourd’hui un coût futur.

  1. Expliquer la variabilité des coûts.

Par variabilité des coûts, on entend l’analyse des variations des coûts en fonction du volume d’activité. Pour mener à bien cette analyse, on doit recourir à de nouvelles définitions : coûts variables, coûts fixes, coût variable par paliers, coûts fixes par paliers et coûts mixtes. Dans la réalité, les coûts sont plus souvent mixtes et varient par paliers. Cependant, à l’intérieur d’un segment significatif (chapitre 3), on peut modéliser les coûts à l’aide des notions de coûts variables et de coûts fixes. Les coûts variables sont par définition proportionnels au volume d’activité, alors que les coûts fixes sont insensibles à toute variation du volume d’activité.

  1. Comprendre la contrôlabilité des coûts

On parle de contrôlabilité des coûts lorsque les gestionnaires peuvent agir sur les coûts. La contrôlabilité dépend aussi de la période considérée. Il existe ainsi des coûts incontrôlables à court terme qui peuvent être contrôlables à long terme. La gestion des coûts implique de distinguer les coûts irrécupérables, les coûts engagés, les coûts conceptualisés et les coûts discrétionnaires.

  1. Déterminer les coûts afférents à une décision

Un coût est pertinent par rapport à une décision donnée s’il est susceptible d’être modifié par celle-ci. Le coût de renonciation désigne le gain dont on accepte d’être privé en faisant un choix. Quant aux coûts, revenu et contribution différentiels, ils permettent de distinguer la valeur de deux propositions, de deux produits ou de deux projets.

...

Télécharger au format  txt (29.1 Kb)   pdf (127.2 Kb)   docx (17.9 Kb)  
Voir 16 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com