Crise de 1929, crise de 2008 ; quels points communs, quelles différences ?

Crise de 1929, crise de 2008 ; quels points communs, quelles différences ?

Par Valentine, Oscar, Blanche et Maxence

INTRO

1. LA CRISE DE 1929

La crise de 29, également connue sous le nom de la Grande Dépression, est une crise née d’un krach boursier dont on se rappellera comme le plus important de tous les temps. Elle est due à une combinaison de facteurs économiques, politiques et sociaux. Les principales causes étaient en effet la surproduction, la spéculation abusive et la situation géopolitique.

1. La surproduction : Les entreprises produisaient plus de biens qu'elles ne pouvaient vendre, ce qui a mécaniquement conduit à une baisse des prix et des bénéfices. Cette baisse de bénéfice c’est rapidement répercuté sur le pouvoir d’achat des salariés de ces entreprises ; et ainsi de suite.

2. La spéculation boursière : Désireux de s’enrichir, l’américain moyen a commencé à acheter en masse des actions à crédit, en espérant réaliser des bénéfices rapides. Ici aussi, le mécanisme est simple, la demande d’action c’est fortement accru, leur valeur a donc augmenté. La valeur de marché de l’actif s’est ainsi écartée de sa valeur d’équilibre : on parle de bulle spéculative. La bulle spéculative a fini par exploser, la valeur des actions a commencé à baisser. Les investisseurs n’étant plus seulement des financiers qualifiés, une véritable panique bancaire s’est installée, tout le monde voulant revendre ces actions, ce qui contribuait à en faire baisser la valeur. Les crédits utilisés pour ces investissements n’ont pas pu être remboursés, mettant en péril les banques américaines et faisant baisser les offres de crédits.

3. La situation géopolitique. Après la première guerre mondiale, l’immense majorité des pays d’Europe sont endettés et les états unis sont les créanciers du monde. Au début de la crise, les US ont voulu rapatrier leurs capitaux vers leur sol, ce qui a mis en difficulté les pays qu’ils aidaient et a participé à la rapide internationalisation de la crise.

La crise commence le 24 octobre 1929 avec le krach boursier de Wall Street. C’est le jeudi noir. Les investisseurs ont commencé à vendre en masse leurs actions, provoquant une chute spectaculaire des prix des actions. Cette panique s'est rapidement propagée à l'économie réelle, entraînant une baisse de la production, des investissements et de l'emploi.

Les banques ont également été touchées, car de nombreux investisseurs ont emprunté de l'argent pour acheter des actions, et lorsque les prix ont chuté, ils n'ont pas pu rembourser leurs dettes.

Les banques ont donc commencé à faire faillite, ce qui a entraîné une pénurie de crédit et une diminution de la confiance dans le système bancaire. Tout le secteur bancaire américain se retrouve paralysé après le krach boursier. Sur les 24 000 établissements qui le composent, 5000 font faillite de 1929 à 1932.

La crise se propage : elle s’internationalise, d’une part, et devient sociale. Les gens n’ont plus d’argent pour se nourrir, les entreprises font faillite et licencient. Un chômage de masse est ainsi apparu et touche en 1933 presque 1/3 de la population active aux états unis.

Les gouvernements ont adopté par reflexe des politiques économiques restrictives, telles que la hausse des taux d'intérêt et la réduction des dépenses publiques, ce qui a aggravé la crise. Celle-ci persiste, malgré des politiques étatiques telles que le New Deal du président Roosevelt. Il faut attendre la seconde guerre mondiale et la mise en marche des industries (notamment d’armement) pour sortir de cette crise.

1. LA CRISE DE 2008

La crise de 2008, ou la « crise des subprimes » est une crise financière née du secteur des prêts hypothécaires à risques aux États-Unis puis devenue mondiale de 2007 à 2011. Les subprimes sont des crédits immobiliers à taux variables pratiqués notamment aux États-Unis, ils sont accordés à des américains de la classe moyenne n’ayant pas les moyens d’obtenir un crédit classique.

De 1971 à 1987, le prix de l’immobilier connaît une forte et constante augmentation (171% aux USA). Cette augmentation est remarquée dans la décennie avant la crise des subprimes, ce qui explique que l’immobilier devient de plus en plus source de placement (jusqu’aux années 2000, le placement représentait moins de 10% des raisons d’achat. Après 2000, c’est désormais 30% des achats qui s’expliquent par une volonté d’investissements.)

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