Interventions relatives au comportement de l'enfant

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INTERVENTIONS RELATIVES AU COMPORTEMENT

Par : Karine Gagnon

Titre du cours :   019J

Numéro du cours : 322-824-RL

Table des matières

Introduction        3

Partie A        4

VOIR CANEVAS JOINT À CE TRAVAIL        4

Partie B        5

Le contexte        5

Le comportement        5

Les interventions        6

La réaction        7

PARTIE C        8

Conclusion        10

Références        11

Introduction

L’enfant de quatre ans apprend par le jeu. C’est son moyen le plus naturel pour comprendre le monde et les règles qui le régissent. En jouant avec ses amis, le jeune enfant acquiert les stratégies nécessaires pour gérer ses comportements, pour établir des relations interpersonnelles et pour surmonter les défis quotidiens.  En partie A, je vous fournis un canevas et en partie B, à partir de mes observations, je serai en mesure d’appliquer des interventions suite à des observations et en partie c de faire une évaluation de mes interventions.

Bonne lecture

Partie A

VOIR CANEVAS JOINT À CE TRAVAIL

Partie B

Application d’intervention planifiée d’un enfant

Le contexte

1. Lieu pré camp école Vision, le 30 avril 15 de 8h40 à 9h45 10 enfants présents. Jeux libres et collation. Atmosphère agité à cause de moi. Jeu : Florence joue au docteur et infirmière.
2. Lieu pré camp école Vision, le 30 avril 15 de 16h30 à 17h00. Jeux symbolique le découpage et casse-tête. Atmosphère agréable
3. Lieu sa maison à Vallée-jonction le 31 avril 15 de 17h15 à 18h15 environ. Heure du souper familiale, présent papa, maman, son frère Philippe, Florence et moi. Atmosphère agréable, mais Florence est un peu agitée.
4. Lieu école Vision le 4 mai, heure du dîner, à la cafétéria de son école, sont présents les 10 amis et l’atmosphère est très agité, ma présence dérange.
5. Dans la cour de récréation, après le midi. L’atmosphère est calme, les enfants s’amusent avec des petites voitures, 10 enfants, alors je demande à un enfant d’aller lui enlever son auto.
6. École Vision, transition où les enfants prennent le rang pour rentrer à l’intérieur. L’atmosphère bruyante, 10 enfants, miss Alex et moi.
7. Chez nous le 2 mai, souper, présent moi, Daniel, Mégane, Samuel et Florence. Atmosphère agréable je prépare le souper et on s’assoit pour manger.
8. Chez nous vers 18h30, atelier bricolage, avec mes 2 voisins et Florence et moi. Atmosphère détendu.

Le comportement

1. L’enfant pousse un garçon et dit (té con) pour prendre sa place, car elle veut être avec Laurence et continue son jeu.
2. Elle fait un casse-tête seule de Dora. Elle s’amuse à le défaire, mais ne le range pas, alors Miss Alex lui dit de le ranger et elle lui fait des gros yeux et dit des mots (moitié anglais-moitié français) que je ne comprends pas.
3. Elle s’assoie à la table avec une petite bouteille d’eau, regarde sa mère et se verse de l’eau dans sa main droite. Elle se penche et regarde sous la table, regarde sa mère et attend la réprimande.
4. L’enfant utilise un langage inopportun, maudit, colon, nul niaiseux en 2 phrases.
5. L’enfant dit : (Heille) c’est ma qui l’a, mais l’amis me regarde et s’en va.
6. Cour même si la consigne est de marcher, parle pendant le silence au vestiaire et met son manteau par terre.
7. L’enfant dit : «  gros con » à mon garçon qui lui a pris la bouteille de ketchup. Ne dit aucune politesse ex : svp et merci.
8. Elle prend les ciseaux et découpe des petits bouts de papier qu’elle met partout avec le sourire aux visages.

Les interventions

1. Je profite du contexte de jeu. Dans cette situation Florence est le docteur, alors je prends le rôle de l’infirmière et dit : Excusez-moi docteure, dans notre clinique, on n’accepte pas ce genre de langage. Pourriez-vous s.v.p., ne pas utiliser ces mots et parlez moins fort, car vous êtes peur aux bébés. Parlez doucement !
2. Ignorance intentionnel, je ne reviens pas sur son langage, je fais une démonstration pour montrer à l’enfant comment faire sa tâche. On joue et on se ramasse. Je fournis des instructions illustrées à Florence pour aider l’enfant à agir de façon autonome.
3. J’invite l’enfant à la curiosité (réduction de la tension) : Ou va l’eau Florence ? Si elle n’est plus dans ta main, je valorise sa découverte, mais lui explique que ce n’est pas le temps pour faire des expériences et qu’il faut maintenant nettoyer. Ce qu’elle fait immédiatement. J’encourage l’enfant à croire à ses capacités de le faire seule.
4. J’aide l’enfant à reconnaître ses mauvais mots, j’agis comme modèle, je traite l’enfant avec respect, je montre à l’enfant comment résoudre son conflit de façon appropriée et lui montre des formules de politesse. Lui met un collant sur la main à la fin du dîner, si elle continue d’avoir un beau langage. Elle réussit.
5. J’utilise l’intention non verbale et le contact visuel, je lui fais un signe discret pour faire un temps d’arrêt. Ce code rassure l’enfant sans le rabaisser aux yeux de ses camarades.
6. L’arrêt d’agir. Tu es trop excitée jeune fille. Regarde sur la routine (dessin) que doit tu faire? Et lui explique pourquoi il faut marcher (elle peut tomber et se faire mal ou faire mal aux autres amis).
7. Intervention direct, tu arrêtes maintenant Florence Cliche, nous avons pas beaucoup de temps pour faire notre ourson et si tu perds ton temps, tu pourras pas le faire. Maintenant avant de commencer, tu dois ramasser les morceaux de papier et par la suite on commencera.

La réaction

1. L’enfant a eu envie de rire et me fait un signe affirmatif de la tête. Elle le prend comme un jeu.
2.  Elle réagit très bien et accepte volontiers de ranger son casse-tête, elle avait besoin de motivation.
3. Elle ne comprend pas ma réaction, car elle s’attendait à la punition, elle sourit et va chercher une serviette, collabore très bien. Sa mère me dit qu’elle la chicane à presque tous les repas et qu’elle cherche la confrontation avec son frère. Elle veut de l’attention. Je dis à sa mère de lui donner des responsabilités de grand, car elle veut participer elle aussi. Mettre la table avec sa maman, les napperons etc. Des petites tâches faciles.
4. Elle comprend très bien le principe de la récompense et dit : je vais avoir un collant si je parle bien aux amis. Oui et lui dit que chaque fois que je vais venir la voir cette semaine. J’ai remis 3 collants sur une possibilité de 6.
5. Elle est surpris et ne sais pas ce qu’elle a fait. Je lui explique, car mon intervention n’était probablement pas la bonne, car elle n’a pas comprise et n’a que 3 ans.
6. Elle écoute attentivement et me demande si elle aura sa récompense quand même et lui dit qu’il faut bien faire pour avoir une étape et me répond : J’ai bien parlée aujourd’hui, je lui souris et lui dit qu’elle doit continuer.
7. Elle ne rouspète pas, exécute la tâche demandé et écoute bien les consignes.

PARTIE C

1. Quelles attitudes d’aide avez-vous démontrées en fonction des buts poursuivis?

J’ai augmenté l’estime de l’enfant par de simple geste ex. : donner des responsabilités, féliciter l’enfant, reconnaître ses efforts et l’aider à mieux se connaître. J’ai aussi encouragé Florence à la participation et fais des actions répétés avec les routines avec des méthodes différentes ex. : chant, danse etc. J’ai aussi encouragé Florence malgré ses 3 ans, dans la recherche de solution et adopter la bonne attitude (positif et patiente). Il ne faut surtout pas s’énerver, crier plus fort ou encore taper l’enfant. L’important est d’avoir une bonne communication verbale et gestuelle, la regarder droit dans les yeux et l’encourager à dire ses frustrations avec un bon langage. Cet enfant s’attend d’avoir des conséquences, alors j’ai essayé d’utiliser d’autres méthodes.

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