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Le procès de Jésus

Cours : Le procès de Jésus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Octobre 2023  •  Cours  •  2 936 Mots (12 Pages)  •  109 Vues

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    Cours de culture G : LES GRANDS PROCES

Le contenu du cours dans sa globalité :

TITRE 1 : les procès de la foi

Chapitre 1 : le procès de Jésus : l’innocence condamnée.

Chapitre 2 : l’affaire Calas

TITRE 2 : condamné pour l’histoire

Chapitre 1 : le procès de Louis XVI et de Marie Antoinette

Chapitre 2 : L’affaire Dreyfus

TITRE 3 : la cause des femmes

Chapitre 1 : Violette Nozières

Chapitre 2 : Le procès de Bobigny

Chapitre 3 : Le procès d’Aix

TITRE 4 : Le droit en Procès

Chapitre 1 : le procès Patrick Henry, la peine de mort

Chapitre 2 : l’Affaire d’Outreau et l’instruction

TITRE 5 : la littérature en Procès

Chapitre 1 : les Fleurs du mal

Chapitre 2 : Mme Bovary

 

TITRE 1 : LES PROCES DE LA FOI

La période de relative tolérance religieuse que nous connaissons en occident n’a pas toujours été la marque de notre civilisation et doit beaucoup à la notion de laïcité qui en France prends tout son sens avec la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. Laïcité veut dire indifférence de l’état à l’égard des croyances de ces concitoyens et va de paire avec la reconnaissance de la liberté religieuse. C’est un principe fondamental reconnu par les lois de la république et consacré par l’article 1 de la Constitution. Cette balade va commencer dans des époques ou cette liberté n’était pas reconnue. En premier lieu, nous irons en l’An 30 en Judée pour traiter le procès de Jésus.

CHAPITRE 1 : LE PROCES DE JESUS 

Pourquoi choisir jésus : ce procès a changé la face du monde occidental.  Le monde chrétien ne peut exister sans cette condamnation, et cette mort que se fonde toute la doctrine chrétienne. (Aunes) La focalisation en outre non sur l’histoire religieuse en général mais sur le procès en particulier permet de poser une question qui a eu des répercutions particulièrement dramatiques au 20 siècle et qui continue malheureusement l’irriguer la société française d’antisémitisme. En effet, les antisémites des sociétés occidentales font reposer leur haine des juifs sur une notion de déicide : et cela depuis des temps très reculés. Au moyen Age, cette idée de responsabilité du peuple juif dans la mort du Christ est au cœur de la méfiance des sociétés majoritairement chrétiennes envers les israélites. (par exemple, les nazis se sont appuyé sur le sentiment antisémite déjà existant pour provoquer la shoah.) Mais nous verrons que l’approche historique apporte bien des nuances quant à cette responsabilité. Mais l’antisémitisme s’est fondé sur l’idée que les juifs étaient responsables de la mort du christ, or il faut nuancer cet opinion.

  1. LES SOURCES DOCUMENTAIRES

Pour l’historien, travailler sur des époques aussi anciennes pose la question des sources. Bâtir une approche historique, cela repose sur des sources authentiques et concordantes. Aujourd’hui, on veut faire une étude de procès. Aujourd’hui, on peut utiliser des Minutes pour les procès mais pour le cas de jésus, les minutes n’existaient pas et par ailleurs, elles auraient été détruites. Pour rétablir la preuve de l’existence de Jésus et de ce procès nous possédons les témoignages de Flavius Josef : un général juif rallié à Rome qui meurt en l’an 100. Il est connu pour avoir été historien et tenté d’écrire l’histoire de son peuple. Dans son livre les antiquités juives, il fait preuve de l’existence de jésus et de sa condamnation. Chez Tacite, dans ses annales, on retrouve une allusion directe de la mort du Christ alors qu’il témoigne des persécutions dont sont victimes les chrétiens sous le règne de l’empereur Néron.

Ces sources sont particulièrement importantes et aujourd’hui incontestée. Les historiens dont on parle notamment ne sont pas chrétiens : un est juif, l’autre est romain : ils n’ont pas de parti pris et ne font pas de prosélytisme. La source chrétienne est d’abord les 4 évangiles reconnues par l’église que les historiens retiennent en raison de leur proximité temporelle des évènement dont ils se font l’écho. (Marc, Mathieu, Luc et Jean, les trois premiers on les appelle les évangiles synoptiques : ils se « répondent » . Le texte de jean est a différencier parce qu’il ne raconte pas exactement la même chose. Cela forme le nouveau testament : ils sont les plus proches de la vie de jésus).

  1. LES PRÉLIMINAIRES DU PROCÈS
  1. LA CONJURATION

La Judée est le lieu ou se déroule notre action. C’est une région montagneuse qui correspond a une partie de la Cisjordanie et une partie d’Israël. A l’époque, la région a perdu son indépendance et elle forme une province romaine dépendante du district de Syrie. Fait exceptionnel : dans un pays conquis, les romains, sans doute par pragmatisme, face a la turbulence du peuple juif, acceptent l’autonomie de culte des populations et n’imposent pas le culte de leurs idoles. Ils respectent la religion juive et ils vont même aller jusqu’à gommer les représentations de sangliers des insignes des légions pour respecter les juifs.  – pas d’obligation du culte- en réaction et par reconnaissance, les autorités spirituelles juives s’engagent à empêcher tout soulèvement, toute agitation contre l’occupant. C’est dans ce contexte que l’inquiétude des autorités juives monte face a celui qu’elles jugent comme un trublion qui menace la sécurité de tous. Il est suivi par un nombre croissant de personne et cela créée une dissidence au niveau de l’autorité juive : il y a effectivement de l’agitation, des rumeurs de miracles… C’est pour cette raison que l’autorité juive cherche à le piéger. Deux épisodes de l’évangile avec les pièges tendus a jésus : l’épisode de la femme adultère et du denier de césar.

  • Episode de la femme adultère :

On amène à Jésus une femme prise en flagrant délit d’adultère. Derrière le procès de la femme, c'est le motif du procès de Jésus que l'on cherche : un motif permettant de l'accuser, de l'arrêter et de parvenir à le faire condamner.

La Loi de Moïse dit : « Tu ne commettras pas d'adultère » et si cela se produisait la communauté avait l'habitude, selon la coutume, d'appliquer la sanction prévue par la Loi, en lapidant la personne accusée. Et d'après Jésus, la femme devrait être pardonnée alors on l'intime à répondre :

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