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Institutions internationales

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Par   •  4 Octobre 2023  •  Cours  •  5 023 Mots (21 Pages)  •  74 Vues

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Cours d’institutions internationales

Introduction : les relations internationales dans l’histoire (brève histoire raisonnée du monde de Ramsès II à Aristide Briand)

 On se pose la question des relations entre les états

1er élément : la ligue de Délos, est une ligue entre états créée en 478 av. JC puisqu’on va ressentir le besoin de réguler les choses au niveau de la guerre. Il s’agit d’une alliance entre plusieurs cités états grecques qui se regroupent car il y a un danger commun, un ennemi plus fort en l’occurrence les perses : on a alors une société internationale basée sur le militaire puisque c’est le conflit qui met en place les relations.

2ème élément : pour avoir une alliance parfaite on doit avoir une alliance d’égaux ce qui implique une égalité statutaire entre les états sans souverainetés. Les alliances sont là pour assurer la préservation d’un territoire, un élément permettant de définir un état.

-ces éléments mettent en avant la nécessité de relations avec les autres.

-au sein de l’empire romain et de la féodalité, on est dans une situation de territorialité mais sans relations internationales car elles se marquent par un éclatement et une division du pouvoir ce qui n’est pas propice aux relations internationales puisqu’on est sur du bilatéral. De plus il y a une loi qui gouverne l’ensemble des hommes : la loi de dieu qui représente une autorité transnationale on parle d’ailleurs de souverain pontife.

-en réalité c’est un double mouvement par le haut et par le bas qui va créer les conditions propices à des relations internationales :

Par le haut : les monarques vont essayer de s’affranchir de l’autorité fatale et de la puissance du pape, on a donc une mise à l’écart du spirituel pour favoriser une autonomie du temporel.

Par le bas : mise en place d’un pouvoir central qui se met en opposition face à la féodalité

-les rois deviennent alors entourés de légistes qui vont essayer de mettre en place des appareils conceptuels afin de poser les bases du pouvoir et de la souveraineté royale dans le but de s’affranchir du spirituel. On va voir apparaitre ce qui ressemble à des nations européennes ce qui est favorable au droit international qui vise toujours la préservation de la paix

Exemple : en 1464 le roi de bohème met en place une organisation de la paix en vue de la défense européenne.

On peut donc considérer qu’au 15ème siècle les conditions historiques sont favorables pour qu’apparaisse l’état.

Naissance de l’état moderne entre philosophie et histoire

-l’état vient du latin « Stare » = rester. Il y a donc une idée de pérennité.

A- l’État volonté de tous les hommes

-les philosophes essaient de donner des clés de compréhension afin que les Hommes soient les meilleurs possibles, on se demande alors quelle forme est la meilleure pour gouverner les hommes. Aujourd’hui sans contestation possible, c’est la forme étatique : sur la surface du monde il n’y a que des états, et là où il n’y en a pas on retrouve la volonté d’en créer un (ex : en Palestine)  c’est donc la forme idéale.

-c’est la théorie des lumières du contrat social de rousseau : puisque l’homme est en danger dans son état de nature, les hommes réunis sont beaucoup plus forts. L’état est donc là pour protéger les individus il possède une dimension sécuritaire.

-Mais cela implique une contrepartie : la liberté individuelle (par exemple durant la crise sanitaire, pour protéger la sécurité globale on a porté atteinte à la liberté de circulation). Rousseau dit que les individus sont souverains mais vont renoncer à la plénitude de leurs droits en échange de la sécurité garantie par l’état.

 Du point de vue de la philosophie, l’état ne peut pas être arbitraire, oppressif car il résulte d’une volonté commune.

B- l’État volonté de quelques Hommes :

-sur le plan historique l’État est la volonté de quelques hommes. Selon eux une société donnée est le fruit de la violence. Tous les mythes fondateurs estiment que cela se fait par la violence car cela répond à une réalité qui est la loi du plus fort.

-une fois que le pouvoir est pris par la force, il sera alors rationnalisé par le sang l’hérédité et le choix de dieu afin qu’il dure et s’enracine dans le temps (ex : à l’issue de la première guerre mondiale on retrouve l’apparition de nouveaux états ou encore avec la décolonisation à la suite de la seconde guerre mondiale).

 On remarque donc que du point de vue historique et philosophique l’approche de l’état est différente.

C- l’État moderne comme fin de la féodalité :

-l’histoire de l’État est l’histoire d’un succès puisque ce dernier détient un double monopole (avec une relation étroite entre les deux) :

Le monopole des armes

Le monopole des impôts

-pour que les ressources financières soient le plus pérennes possible l’intérêt est le fait que sur son territoire seul l’état ait le droit aux armes permettant alors d’assurer la sécurité.

-ce mouvement est mis en avant à travers l’expérience française. Ce processus s’achève au 15ème siècle en 1453, fin officielle de la guerre de cent ans qui marque l’apparition d’un état nation.

-les temps modernes débutent en 1492 avec l’Europe qui part à la découverte du monde marquant le début de l’existence de l’état moderne. Au même moment, 4 éléments importants apparaissent en même temps :

L’imprimerie

L’humanisme qui prépare les lumières et évacue le cadre religieux

Le début du capitalisme

L’état moderne, produit de la guerre

D- l’État moderne, produit de la guerre

-lorsqu’on a plus de guerres, on a plus d’impôts, plus d’impôts c’est plus de moyens de faire la guerre on a donc plus de guerres c’est un cercle vertueux.

-la France a fait beaucoup de guerres en Europe car c’est

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