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Performance et R&D

Dissertation : Performance et R&D. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2017  •  Dissertation  •  850 Mots (4 Pages)  •  611 Vues

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L’article « Performance de la R-D : le cas des biotechnologies françaises » est un article issu de la revue française de gestion écrit par Olga BURYAKA paru en 2005.

L’étude a pour objectif de déterminer quels sont les facteurs d’une performance supérieur de la R&D à travers plusieurs hypothèses.

 Le cadre théorique de cette étude est délimité autour de la théorie des ressources ainsi que de la théorie fondée sur les connaissances, ces deux théories forment le cadre théorique de l’étude de par leurs visions communes sur les compétences.

Dans un premier temps, l’article expose les hypothèses de l’étude, et essaiera de les confirmer à travers des données dans un seconds temps.

Enfin, la fin de l’article porte sur la conclusion de l’étude, la détermination des facteurs d’une performance supérieur de la R&D à travers la validation d’une hypothèse et la suggestion d’autres pistes de recherche intéressante.

Tout d’abord, les hypothèses de l’étude s’orientent vers deux idées directrices, à savoir si la diversité ou non des champs de recherche d’une firme biotechnologique pourrait lui permettre de jouir d’une recherche supérieure ou si cela est en fonction des liens interfirmes qu’elles développent et de sa corrélation avec la production d’innovation, c’est-à-dire sa capacité d’innover avec des liens inter-organisationnels complémentaires.

Voici les trois différentes hypothèses de l’étude :  

  • Hypothèse 1a. La performance de la recherche dans une firme biotechnologique est une fonction croissante de ses compétences dans des domaines scientifiques ciblés.
  • Hypothèse 1b. La performance de la recherche d’une firme biotechnologique est une fonction croissante de la diversité de ses compétences dans différents domaines.
  • Hypothèse 2. Une société de biotechnologie ayant des liens avec des firmes pharmaceutiques et adoptant la spécialisation des compétences (par rapport à la diversité) dégage une productivité d’innovation supérieure.

Afin de vérifier ces hypothèses, l’auteur croise ces hypothèses à une source de données issu de France Biotech, l’échantillon fournit compte 383 sociétés de biotechnologies dont 181 d’entre elles sont biopharmaceutique.

La période de temps comprise dans la base de données est de 9 ans.

Les mesures variables de la base de données sont découpées en trois groupes de variables :

  • Les variables dépendantes qui sont le nombre moyen de brevets, articles, citations.
  • Les variables indépendantes qui sont BIGPHAR et SPEC 1 à 3, qui indiquent s’il y a un lien d’une PME biotechnologique avec une grande société pharmaceutique et indique le nombre de domaines d’activités d’une PME.
  • Les variables de contrôles regroupant SA, LNAGE, LNFP, BOURSE, indiquant respectivement si oui ou non la société à une forme juridique de SA, son âge, ses fonds propres ainsi que le variable BOURSE indiquant sa présence ou non en bourse.

Au premier traitement de données avec l’utilisation des variables dépendants et indépendantes, l’étude relève que la spécialisation des firmes biotechnologiques appliqués à la santé est plus bénéfique que la diversification des compétences en termes de brevets, d’articles et de citations et donc de dégager une performance d’innovation supérieure. L’hypothèse 1a est donc confirmée, ce qui réfute donc par opposition l’hypothèse 1b.

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