Un long dimanche de fiançailles

Un long dimanche de fiançailles

1) Présentation du livre

titre : Un long dimanche de fiançailles, roman qui a reçu le prix Interallié en 1991

auteur : Sébastien Japrisot, de son vrai nom Jean-Baptiste Rossi, est un romancier ainsi que scénariste et réalisateur français, très populaire à l’étranger, né en 1931 et mort en 2003. Ses oeuvres principales sont L’Eté meurtrier (1977) et Un long dimanche de fiançailles ayant toutes les deux reçues des prix et ont été adaptées au cinéma.

édition : Folio

date de parution : 1991

nbr de pages : 373

2) Avis argumenté

Ce livre m’a plu, car à travers ce roman, l’auteur cherche à dénoncer l’horreur de la guerre et les erreurs qu’elle fait commettre. En effet, en 1917, l’armée française condamne à mort 5 soldats, et donne l’ordre de les laisser dans le no man’s land pour mourir sous les coups de feu ennemis. Mathilde, jeune femme et amoureuse éperdument d’un de ces hommes, fait preuve de beaucoup de courage et de persévérance pour enfin connaître la vérité sur le sort de son amant. Je pense que le personnage de Mathilde est le plus intéressant, car malgré les horreurs qu’elle découvre au cours de son « enquête », elle fait toujours preuve d’optimisme et de détermination. Par exemple, lorsqu’elle visite la tombe de son amant soit disant mort, elle garde toujours une lueur d’espoir et pense qu’il est vivant Elle va passer des années de sa vie à tout faire pour connaître la vérité, malgré son handicap. J’ai aussi beaucoup aimé qu’au fur et à mesure de l’enquête de Mathilde, on en apprend plus sur le passé de chaque condamné et on comprend mieux pourquoi ils sont comme ils sont.

Ce livre est intéressant car c’est une sorte de roman d’amour où on apprend beaucoup de choses sur les conditions de vie difficiles durant la guerre. Ce texte est très réaliste, notamment dans les descriptions des tranchées et combats.

De plus, il y a certains rebondissements dans l’histoire auxquels on ne s’attend pas forcément.

Je trouve que le livre est très captivant et touchant, par exemple lorsque Mathilde découvre les dernières lettres que les condamnés ont écrit à leurs familles. On voit bien que l’auteur a essayé de se mettre à leur place.

Cependant, je trouve qu’il y a dans ce livre beaucoup de personnages, appelés parfois par le prénom et parfois par leur surnom, ce qui est donc un peu compliqué à suivre et parfois il est compliqué de retenir leur histoire à chacun. Par exemple, l’amant de Mathilde s’appelle Jean, mais on l’appelle Manech dans son village et Bleuet à la guerre.

Je trouve aussi que la fin n’est pas celle à laquelle on s’attend tout au long du roman, mais ce n’est pas non plus une fin triste, malgré qu’elle soit très touchante.

J’ai trouvé ce livre parfois ennuyeux, par exemple lors de la descriptions des actions qui mènent Mathilde à la vérité. J’aurais préféré que l’auteur parle encore plus des sentiments du personnage.

J’ai aussi pensé que l’intrigue était assez compliquée à

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