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Un long dimanche de fiançailles / Cinéma

Dissertation : Un long dimanche de fiançailles / Cinéma. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2021  •  Dissertation  •  500 Mots (2 Pages)  •  408 Vues

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Y12 French: LDF model essay

Analysez les plans de filmage et leur contribution au film « Un long dimanche de fiançailles ». Appuyez-vous sur des exemples précis.

INTRODUCTION

Le cinéaste dispose de toute une panoplie de techniques qui servent à appuyer et développer l’histoire et les personnages du film. Plus particulièrement, les plans cinématographiques sont un élément clé, car chaque choix du réalisateur doit avoir un but spécifique, une signification précise. Je vais en faire la démonstration en me basant sur la scène qui se passe dans la salle des archives militaires.

PARAGRAPHE 1

Le plan d’ensemble a une vocation descriptive dans un film. Il montre la totalité du décor afin de créer le contexte de l’action. Dans la scène en considération (aux archives), le spectateur voit émerger de l’ascenseur trois personnes : Mathilde, Pierre-Marie et un officier. Ils se trouvent à l’entrée d’une immense salle, remplie de centaines d’étagères sur lesquels des milliers de dossiers sont soigneusement rangés. La tâche s’annonce plutôt difficile. Comment Mathilde pourra-t-elle y trouver le moindre indice au sujet de Manech ? Cela ressemble à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin. Ce plan d’ensemble sert donc à nous prévenir que Mathilde n’a que peu de chance de réussir et nous en éprouvons un sentiment de désespoir.

PARAGRAPHE 2

C’est sans compter avec la détermination de Mathilde. Dès que les deux hommes ont le dos tourné, elle monte sur sa chaise roulante et tente d’attraper un dossier haut perché, le dossier confidentiel de la tranchée 108. Par une suite de gros plans et de contre-plongées, Jeunet nous fait vivre quelques instants fort en drame et en suspense. Le gros plan permet de focaliser sur les sentiments d’un personnage, de comprendre ses émotions et ses réactions dans les moindres détails. L’angle haut d’une contre-plongée représente le protagoniste comme étant très petit face à son environnement et souligne la difficulté de sa situation. On se ronge les ongles – est-ce que le fauteuil va basculer ? est-ce que Mathilde va attraper le dossier convoité ? C’est comme si nous y étions et l’angoisse est augmenté par les changements de plan qui nous montrent Pierre-Marie et l’officier qui feuillètent un autre dossier à seulement quelques pas de Mathilde. Pourvu qu’ils ne se retournent pas au mauvais moment !

PARAGRAPHE 3

Par malheur le dossier, dont Mathilde a fini par s’emparer, tombe par terre et les feuilles sont éparpillés. En utilisant un plan rapproché de taille, Jeunet montre comment Mathilde essaie de tout ramasser avant d’être découverte – c’est une course contre la montre. Nous sommes au bord de nos sièges, tous ses gestes sont visibles, y compris ses mouvements de jambe pénibles, et nous sommes certains qu’elle ne va pas y arriver. On change de plan encore, pour voir les deux hommes en train de descendre l’escalier. Tout est fichu, ils arrivent ! Puis subitement, un plan moyen nous refait voir Mathilde assise sagement dans son fauteuil roulant. Apparemment, elle attend sagement et patiemment le retour de Pierre-Marie. Il ne s’est rien passé du tout.

CONCLUSION

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