Un Long Dimanche De Fiançailles

Un long dimanche de fiançailles

Description :

Le film "un long dimanche de fiançailles" , a été tout d’abord un roman écrit pas Sébastien Japrisot en 1991. Puis en 2004, ce récit fut adapté au cinéma par Jean-Pierre Jeunet (réalisateur scénariste français) avec l’aide de Guillaume Laurant pour le scénario.

Jean-Pierre Jeunet demandera la participation de Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon, Clovis Cornillac, Marion Cotillard, Jodie Foster et autres acteurs pour jouer dans son film.

Le film a été produit en France et aux État-unis, il sortira au cinéma le 27 octobre 2004 en France, Belgique, Suisse.

En réalisant cette fiction, Jeunet nous montre l’absurdité de la guerre, la violence de masse que la guerre a pu faire. Nous découvrons, la vie dans les tranchées dans des conditions terribles, les mutineries des soldats épuisés par cette guerre. Jeunet nous fait visualiser aussi l’amour, la force des sentiments, la ténacité et l’espoir autour du film.

Audrey Tautou ( Mathilde.)

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Gaspard Ulliel ( Manech.)

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Synopsis :

Un matin d’août 1916, Manech, dut dire au revoir à sa fiancée Mathilde, on l’envoie sur le front de la Somme. Nous sommes en 1919, on transmit a Mathilde un avis officiel, disant que Manech était mort au combat. Mais Mathilde semblait convaincue et sûre d’elle, c’est pour cela qu’elle pensait que si Manech était mort, elle l’aurait senti. Elle décide de se battre pour retrouver ce qu’a vécu Manech et savoir s’il était vraiment mort.

Le chemin est fait d’embûches, mais Mathilde est convaincue d’y arriver. Elle va mener un vrai combat et se raccrochera obstinément à son intuition.

Contexte historique :

Le principal sujet et contexte dans lequel le film nous met est la Première Guerre Mondiale (1914-1918). Mais aussi l’après-guerre, notamment les années 1919-1920.

L’histoire commence en racontant le 6 janvier 1917, le début parle des mutineries des soldats, nous apprenons que ces actes sont punis sans procès, alors pour ne pas avoir à les fusiller (ce qu’ils n’ont officiellement pas le droit de faire), les sergents et hauts-gradés envoient les condamnés sur le No man’s land [1] du front de la Somme, afin qu’ils se fassent tuer par des allemands ou qu’ils meurent de froid.

Les images nous montrent les tranchées qui sont remplies d’eau, de boue, c’est invivable. Les soldats essaient de s’abriter comme ils peuvent.

Ensuite nous passons en 1920, l’après-guerre où Mathilde essayera de découvrir les mystères de ces condamnés à mort. Ce qui permet de retracer ce qu’ont vécu les condamnés et ceux qui les avaient rencontrés dans les tranchées. Nous apprenons que les recherches sont difficiles, à cause des archives d’Etat classées confidentielles et parce que cette guerre a fait beaucoup de morts, il y avait donc peu de survivants à qui parler pour se renseigner.

L’histoire se finit fin 1920.

Choix d’une séquence :

Des soldats, des mutilations volontaires.

Cette séquence nous emmène directement dans le contexte des tranchées, avec des conditions de vie déplorables. Nous voyons très bien les énormes couches de boue, la pluie ne s’arrête jamais de tomber. Les soldats, ont du mal à marcher, ils sont trempés, et n’ont rien pour se protéger des intempéries. Les hommes qui attendaient dans les tranchées, essayaient de s’abriter avec tous les moyens qu’ils trouvaient (bâche, creux dans la terre..) . On remarque aussi que les champs sur le front, sont détruits pas des énormes trous d’obus, les arbres ne ressemblent plus qu’à de simples piquets. Nous apprenons que le seul moyens d’avoir des contacts avec l’extérieur est le fil du téléphone.

Tout au long de la séquence, on découvre les soldats qui se sont mutilés en train de se diriger vers le front de la Somme. Mais Jeunet a décidé de résumer une petite partie de leur vie avant leur départ à la guerre (métier, femmes, famille), puis comment s’est effectuée leur mutilation.

Le premier n’a pas effectué de mutilation volontaire mais ce n’était qu’un simple accident. Mais le conseil de guerre en avait décidé autrement, la peine de mort. Jeunet fait des plans sur le conseil afin de nous transmettre que les hommes étaient sérieux.

Le deuxième était très intelligent ; il avait bien compris que c’étaient les pauvres qui faisaient office de chair à canons pour se faire tuer. Il était effrayé et à bout de force de voir tous ces innocents, soldats allemands ou français se tuer entre eux. Il décida un soir de se mutiler. Jeunet fait beaucoup de gros plans sur le visage des hommes, pour montrer que ce n’est pas une partie de plaisir, de se faire mal à soi-même.

Trois autres hommes se sont mutilés à coup de fusil dans la paume de la main afin de ne plus pouvoir

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