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Synthèse d'économie générale sur la globalisation financière

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Par   •  20 Octobre 2019  •  Synthèse  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  438 Vues

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PROPOSITION DE SYNTHÈSE CHAPITRE 3

Introduction

Même s’il y a eu au XIXsiècle une première mondialisation de la finance du fait du développement des grandes entreprises, on ne parle de globalisation financière que depuis le XXsiècle et plus particulièrement depuis les années 1990. Cette notion signifie que les échanges de capitaux s’effectuent librement au niveau mondial (unité de temps et de lieu). Étudiants dans une grande école de commerce, il est important que vous preniez conscience des enjeux de la finance mondialisée. C’est pourquoi, dans une première partie, nous présenterons la globalisation financière, avant d’en voir les bienfaits dans une deuxième partie, puis les risques en troisième partie. L’ensemble de ces points vous permettra de participer efficacement à la conférence sur la globalisation financière.

I. Les caractéristiques de la globalisation

A. Les causes

La globalisation devient réellement effective à partir des années 1990, du fait de nombreuses innovations tant financières que techniques et notamment de la montée en puissance des TIC – technologies de l’information et de la communication. Un des éléments majeurs a été la réalisation progressive des « 3D » : désintermédiation (développement de la finance de marché au détriment de l’intermédiation bancaire, réduisant ainsi les frais bancaires et la dépendance vis-à-vis des banques), décloisonnement (fin du contrôle des changes et de la distinction entre banques de dépôt et banques d’investissement) et déréglementation (plus de liberté sur les marchés). Cela s’est traduit par une augmentation très importante des mouvements de capitaux mondiaux qui s’établissaient à environ 5 000 milliards de $ par jour en 2013, soit une multiplication par 6 en 20 ans.

B. Les acteurs

On constate au niveau mondial que certains pays ont de fortes capacités d’épargne, alors que d’autres ont de faibles capacités, comme certains pays très pauvres d’Afrique ou les États-Unis. Les besoins sont par ailleurs très importants dans les pays en développement, et particulièrement dans certains pays émergents, pour assurer le financement de leurs investissements. Le transfert de capitaux d’un pays à un autre se fait par le biais du crédit, des placements financiers ou des IDE.

De nouveaux acteurs sont ainsi devenus prépondérants dans leurs interventions sur les marchés financiers, il s’agit des Hedges funds, des fonds de pension (36 000 milliards de dollars en 2014)...

II. Les bienfaits de la globalisation

Selon la théorie libérale, le libre-échange est toujours plus profitable au bien-être économique que la recherche du protectionnisme. En termes financiers, on constate en effet que la globalisation permet une meilleure allocation de l’épargne au niveau mondial car les besoins et les capacités sont différents selon les pays et les époques. Ainsi, les épargnants peuvent trouver les meilleurs placements, et les pays émergents, par exemple, attirent les capitaux grâce aux opportunités qu’ils peuvent laisser espérer en termes de rentabilité.

III. La montée des risques

Il faut bien constater que, depuis que les mouvements de capitaux se sont accélérés, les crises liées aux crédits, aux changes, aux actions ou aux titres publics sont devenues de plus en plus fréquentes et de plus en plus graves. Il apparaît également que, depuis la crise de 2008, les fluctuations semblent encore plus importantes.

A. L’instabilité des marchés

La recherche de gains toujours plus importants encourage la spéculation, celle-ci se trouve aggravée par le phénomène de mimétisme et la formation de bulles spéculatives. En effet, les marchés financiers ne fonctionnent pas comme les autres marchés, c’est-à-dire que la loi de l’offre et de la demande ne s’y applique pas nécessairement. Au contraire, quand un titre voit sa valeur augmenter, la demande a tendance à grimper car les investisseurs y voient un produit rentable, ce qui alimente la hausse des cours. Parfois, un titre monte même au-delà de son cours réel ; c’est alors qu’un mouvement de repli se fait brutalement (risque de marché). Ces mouvements de va-et-vient créent des perturbations, notamment pour les pays en développement qui ont besoin de financements stables pour financer leur économie.

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