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Mode de gestion à partir des variables culturelles

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Par   •  10 Mai 2018  •  Étude de cas  •  1 452 Mots (6 Pages)  •  601 Vues

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Mode de gestion à partir des variables culturelles

QUEBEC

FRANCE

Modèle d'Hofstede :l'individualisme, le contrôle de l'incertitude, la distance hiérarchique et la masculinité.

Hofstede compare les cultures nationales à partir de ces quatre dimensions. Ces dimensions de portée universaliste lui permettent de rendre compte de différences dans la pratique de gestion dans ces cultures. La distance hiérarchique est «la mesure du degré d'acceptation par ceux qui ont le moins de pouvoir dans les institutions ou les organisations d'un pays d'une répartition inégale du pouvoir ». L'individualisme caractérise «Les sociétés dans lesquelles les liens entre les personnes sont lâches, chacun doit se prendre en charge, ainsi que ses parents les plus proches. La masculinité caractérise «les sociétés où les rôles sont nettement différenciés (où l'homme doit être fort, s'imposer et s'intéresser à la réussite matérielle..). Le degré d'incertitude d'un pays «  mesure le degré d'inquiétude de ses habitants face aux situations inconnues ou incertaines ».

Ainsi, dans les tableaux d'Hofstede, un indice élevé signifie que la société privilégie les distance hiérarchiques longue/ favorise l'individualisme/ met l'accent sur les valeurs dites masculines/ souffre d'incertitude. A l'opposé un indice faible signifie que la société privilégie les distances hiérarchiques courtes/ Favorise le collectivisme/ met l'accent sur les valeurs dites féminines/ soufre peu d'incertitude.

Culture à faible distance hiérarchique

Hofstede détermine  une distance hiérarchique de 48 ce qui tend vers plus d'égalité entre les individus et les partenaires.

En effet, les cadres de sociétés demandent généralement l'avis de ses employés : concertation. Le superviseur appelle «  collègues » ses collaborateurs directs qui sont ceux qui travaillent avec lui et non pour lui. La relation entre le superviseur et les employés est plus formelle, plus professionnelle, une relation où l'on respecte le territoire de l'autre et où le tutoiement est rare.

Culture à distance hiérarchique élevée

Selon les résultat d'Hofstede la distance hiérarchique de la France est de 86 ce qui résulte de l'inégalité de statut, de pouvoir, d'autorité acceptée par tous. Les collaborateurs approuvent mais ne suggèrent pas. Les individus s’intéressent davantage à leur statut qu'aux responsabilités qu'ils peuvent assumer. En effet le rang jour un rôle important dans les relations sociales. En effet, le supérieur sera clairement le « supérieur ». Il y a donc une prédominance forte des fonctions classique de l'encadrement.

Le Quebec note une forte féminité des gestionnaires québécois, ce qui signifie une tendance plus marqué envers l'égalité, la fluidité entre les sexes, le partenariat , la coopération, la qualité de vie et l'empressement. En effet, la place du travail n'est pas centrale, le temps libre est très important et ce même si l'on gagne moins d'argent. La réalisation personnelle se définira moins par le succès matériel que par la construction d'une vie riche de relations affectives et harmonieuses.

La France  quant à elle située entre la féminité et la masculinité

Faible contrôle de l'incertitude

La société québécoise valorise la prise de risque, Les normes et les règles régissant de la culture sont peu nombreuses mais les québecois ressentent la présence de règles comme contraignante. L'importance est la confiance en l'homme dans ses capacités d'adaptation et sa réactivité aux évènements. De plus, la tolérance sociale est élevé au regarde de la diversité de pensée et de comportement : « Ce qui est différents est curieux »

Fort contrôle de l'incertitude

Au contraire, dans les sociétés françaises avec un contrôle de l'incertitude fort , il y a beaucoup de lois et règles à suivre, les conduites sont codifiées et les autorités sont censées identifier les problèmes et apporter les solutions. On veut réduire la zone d'insécurité et contrôle lesr situations pour donner un confort personnel et collectif.

La tolérance sociale est très faible : «  ce qui est différent est dangereux »

Les québecois et français ont tout deux un indice élevé  d'individualisme, ceci indique une société dans laquelle chacun est supposé s'occuper de lui-même et de sa famille. Ils sont peu attachés à une organisation ou à un groupe. La réussite individuelle est un idéal.  De plus, pour une culture individualiste, un conflit débouchant sur une confrontation ouverte est considéré comme salutaire. Être honnête et affirmer ce que l'on penses est un signe d'intégrité et de franchise. Contrairement à une culture plus collectiviste, il faut toujours maintenir l'harmonie au moins formelle dans des relations interpersonnelles et ainsi éviter les affrontements directs.

Le Quebec et la France sont des cultures qui mettent l'accent sur le caractère universel de certains principes ou normes qui ont vocation à s'appliquer à tous : Nous avons tous les mêmes besoins, les mêmes droits et les mêmes devoirs. L'universalisme considère que les lois et règles sont les mêmes pour tous. Contrairement, au particularisme où les lois et règles sont appliquées de façon variables, en fonction des appartenance.

Le Quebec une culture Monochronique

Le temps est perçu et utilisé de manière linéaire. Il se découpe en étapes de plus en plus segmentées, chacune étant affectée à une activité précise. On ne fait qu'une seule tache à la fois. Ils accordent beaucoup d'importance à la ponctualité et le respect des programmes établis

La France se rapproche plus à une culture Polychronique. Le temps est considéré comme flexible et malléable. Les individus s’engagent dans plusieurs événements, situations ou relations en même temps ; le temps n’est pas un élément concret, il s’adapte aux situations.

Communication informelle

Simplicité des échanges et communication plus fluide. Relations plus équilibrées. Ambiance professionnelle d'apparence plus détendue.

Communication indirecte

On évite le conflit et les situations embarrassantes. Recherche du consensus, harmonie et bonne entente.

Communication instrumentale

Communication centrée sur le sujet à traiter et l’objectif à atteindre.

Impersonnelle, factuelle et pragmatique. Neutralité affective et contrôle de soi.

Communication à contexte faible

Un maximum d’informations explicites pour échanger et interagir. On craint les sous-entendus et non-dits. Communications précises, écrites et univoques. Respect des dates et des délais.

Communication formelle

Protocole, importance du statut et du rang, respect marqué (usage du nom, distance hiérarchique élevée). Vouvoiement.

Communication directe

Le face à face est la norme et on ne craint pas le conflit. Il est vu comme salutaire. Franchise et débats sont des marques d’engagement.

Communication expressive

Communication centrée sur la relation.

Émotionnelle et démonstrative.

Importance du langage non-verbal, gestes, intonations, regards appuyés. Affectivité dans les relations

Communication à contexte fort

Communication plus implicite, plus floue, subjective. Importance du non-verbal. Peu d’informations sont délivrées et il y a beaucoup de sous-entendus. Culture commune nécessaire pour pouvoir communiquer et interagir.

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