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Gestion de la Diversité Culturelle

Étude de cas : Gestion de la Diversité Culturelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Septembre 2018  •  Étude de cas  •  1 634 Mots (7 Pages)  •  889 Vues

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ACTIVITÉ NOTÉE 3 

Question 1

Dans une équipe multiculturelle, un certain nombre de différences de comportements et de façons de faire apparaissent rapidement aux yeux des participants. Dans la situation de l’équipe de Juliette, nommez et expliquez les différences culturelles apparentes et cachées dont il aurait fallu tenir compte.

L’équipe de Juliette est formée des multiples nationalités, Renée est québécoise ; Jamil est Français d’origine tunisienne et Li est Canadien anglais d’origine chinoise. Les différentes origines ont causé des conflits dans l’équipe de travail. Évidemment, chaque membre de l’équipe avec un métier différent avait différentes préoccupations. L’équipe est composée d’une designer, un ingénieur, un spécialiste de l’industrie textile et un spécialiste du marketing. Chacun avait ses approches de problèmes distincts. Cette vision divergente d’une personne a l’autre, a empêché une conception mutuelle. Cela a produit la confrontation des membres de l’équipe tout juste à la fin du projet.

Malgré le fait qu'ils avaient un objectif commun, l’intégration de l’équipe n’a pas été facile. Les principales différences culturelles apparentes et caches dans l’équipe de Juliette sont :

Les comportements observables

Certains membres établissent une frontière étanche entre leur vie privée et leur vie professionnelle tandis que d’autres s’épanchent volontiers sur des relations personnelles au travail. Certains membres de l’équipe ont une façon de communiquer plus personnelle, ils préfèrent aborder des questions personnelles avant d’aborder les questions professionnelles.

Des conflits interculturels au travail peuvent mener à une mauvaise interprétation de certains gestes qu’à l’origine étaient des gestes de bonne volonté. La lecture des participants détermine une bonne ou mauvaise interprétation.

Ainsi, Jamil aimait souvent faire des débats, selon Renée « interminables et abstraits ». Il a suggéré à plusieurs reprises d’aller prendre un verre ensemble afin de mieux se connaitre. Il a essayé en vain de détendre l’atmosphère dans l’équipe. Il est de l’avis qu’il ne faut pas travailler comme des robots, mais plutôt vivre et échanger ensemble.

Renée, elle est jugée par Jamil comme étant une femme « bornée et peu à l’écoute », quelqu’une qui a la difficulté à accepter la différence. Quelqu’une qui a comme seul objectif la production et la réalisation du projet.

Li a de la difficulté à parler français. Comme Renée refusait de parler anglais, il ne parlait pas souvent. Mais il parlait avec son corps, malheureusement, Renée n’a pas prêté attention à son langage corporel.

Les différences de conception culturelles

Cela montre les répercussions des différences de conceptions culturelles à la fois sur l’efficacité de l’équipe et sur les perceptions mutuelles de membres. Il est difficile de s’accorder sur un choix dès lors que l’on ne partage pas la même idée de ce que signifie travailler ensemble lorsque les uns jugent que les autres outrepassent leurs prérogatives en imposant une décision non discute collectivement.

Ainsi, pour Renée, Jamil était l’ingénieur « un peu maudit français, un peu sale arabe et Li était l’Anglo Chintok. »

Dans le conflit de la couleur de la collection, lorsque Li a désapprouvé la couleur blanche et l’a jugé « morbide », Renée lui a dit qu’il n’était pas payé pour donner une opinion sur ses gouts, mais plutôt pour donner de l’expertise en marketing.

Quand Li a essayé d’expliquer que les couleurs ont un sens symbolique dans diverses cultures, Renée lui a fait comprendre de ne plus donner son opinion.

Ainsi, on réalise que pour Renée, il était question d’honneur. Elle était l’artiste, elle était payée pour penser, choisir la couleur de la collection, peu importe l’opinion des membres de l’équipe.

Par la fermeture d’esprit de Renée, elle est passée ‘à côté d’une information très importante. Renée ne savait pas qu’en Chine, le blanc est la couleur du deuil. Pourtant, un des membres de l’équipe aurait essayé de la prévenir, mais elle n’a pas voulu écouter.

Ainsi on constate comment les conflits se prolongent par des interprétations interculturelles négatives. Le stéréotype que disqualifie l’autre évacue les conflits de fond. On juge qu’on ne s’entend pas à cause des autres qui ont des caractéristiques culturelles qui les font inaptes à agir convenablement. Ainsi, des gestes de bonne volonté des uns sont interprétés comme d’hostilité à travers les lunettes des autres. L’exemple parfait est le cas de Renée et Li.

En sachant que son équipe était multiculturelle, Juliette aurait du diriger son équipe en conséquence et elle aurait dû suivre de près et avec plus des fréquences. Ceci aurait évité toute la problématique qui est apparue à la fin.


Question 2

La dimension de la distance face au pouvoir est une caractéristique pertinente à prendre en compte quand il s’agit de comprendre en quoi diffèrent les approches du conflit interculturel. Dans le monde des organisations, la distance face au pouvoir se traduit par une relation dirigeant-dirigé. Parmi les approches suivantes : impartiale, orientée vers l’accomplissement de statut, bienveillante et communale, lesquelles diriez-vous que Juliette a adoptées. Expliquez.

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