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La consommation- Macroéconomie

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Par   •  14 Avril 2018  •  Cours  •  3 786 Mots (16 Pages)  •  926 Vues

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CONSOMMATION

I. Faits stylisés et définitions

A. Faits stylisés

Voir article INSEE

On observe une tendance, de l’INSEE et des instituts de sondages et d’études, à catégoriser les biens et services dans les études menées (voir tableau 4 de l’article). Cette catégorisation permet entre-autre de préciser quelle est la nature de la consommation des ménages et l’évolution de cette dernière. Le comportement des ménages peut alors être mieux cerné permettant ainsi une meilleure adaptation des politiques économiques dans le cadre de la fonction de stabilisation de l’Etat. Cependant, la classification est parfois arbitraire et certains biens et services sont exclus de la consommation (achat de logements non compris dans les études de consommation mais dans les études d’investissement).

On observe une augmentation des dépenses pré-engagées, correspondant à environ 25% des dépenses des ménages (taxes, loyers, factures, abonnements…) depuis quelques années limitant ainsi leur liberté de consommation (revenus diminués des dépenses pré-engagées).

(Document 2) On observe qu’en 2015, le revenu disponible brut a augmenté de 1.6% par rapport à 2014 et que les prix ont diminué de 0.2%, on peut alors conclure à une augmentation du pouvoir d’achat de 1.6 - (-0.2) =1.8% sur la période. La consommation effective a augmenté de 1.6% donc 0.2% de plus ont été épargnés. Alors, le Pouvoir d’Achat sert à déterminer la consommation (et donc le niveau des prix et des revenus) mais aussi à épargner.

(Document 1) c’est l’identité comptable qui permet de présenter l’équilibre emploi/ressource

B. Définitions

Consommation : utilisation d’un bien ou d’un service qui entraine sa disparition à plus ou moins long terme dans le but de satisfaire des besoins. C’est aussi un agrégat économique que l’on retrouve dans l’identité comptable, la consommation désigne alors les biens et services consommés sur le territoire national ce qui le distingue de l’importation.

Dépense de consommation finale : consommation finale réalisée par les ménages

Consommation effective : bien et services utilisés effectivement par les ménages indifféremment de la manière dont ces biens sont financés. C’est la dépense de consommation finale à laquelle on ajoute les biens et services produits par l’administration publique.

Consommation intermédiaire : valeur des biens et services détruits ou transformés durant le processus de production pour produire des biens de consommation (finale, intermédiaire...). Les biens de consommation intermédiaires ne sont pas inclus dans la consommation étudiée c’est-à-dire la consommation des ménages.

II. Les déterminant du volume du consommation

A. Le revenu courant

John Meynard KEYNES (1883 – 1946) écrit la Théorie Générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie en 1936 à propos des politiques conjoncturelles. Il énonce alors que la consommation courante dépend du revenu courant. Pour lui, la consommation est une fonction stable et prévisible à court terme suivant la Loi Psychologique Fondamentale : « en moyenne et la plupart du temps, les Hommes tendent à accroitre leur consommation à mesure que le revenu augmente mais non d’une quantité aussi grande que l’augmentation du revenu ». La fonction de consommation décrite est donc une fonction affine telle que : Ct = cYt + Co   Avec :

  •  « t » le temps
  •  « Y» le revenu (car le revenu équivaut à la production)
  •  « Co » la consommation incompressible
  • « » la propension marginale à consommer

Propension à consommer : proportion d’augmentation supplémentaire de revenu consacré à la consommation soit :  c = = Ct [pic 1]

On peut alors en déduire la Propension moyenne à consommer, soit [pic 2]

MAIS « quand le revenu augmente la communauté ne désire consommer qu’une proportion graduellement décroissante de son revenu » en effet, plus un ménage est riche, moins il va consommer une partie importante de son revenu, il faudrait donc une fonction concave et non affine[pic 3]

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Quatre principes sont relatifs à la théorie keynésienne :

  1. La proportion du revenu consacré à la consommation diminue avec l’augmentation du revenu de la même manière que la part du revenu consacrée à l’épargne augmente
  2. La consommation augmente avec le revenu 
  3. La propension moyenne à consommer diminue avec le revenu mais reste toujours positive. Plus un individu s’enrichit, moins la part de l’accroissement marginal consacrée à la consommation est importante

La Propension marginale à consommer (Pmc) est décroissante  Ct = f(Yt) + Co  concave

  1. La Propension Moyenne à Consommer (PMC) est positive et [pic 38]

Conséquences :

  • Plus une population s’enrichit, plus l’épargne augmente ce qui peut alors entrainer une situation de sous-emploi ou de sous-consommation.

L’intérêt de l’état est alors d’intervenir avec des politiques de relance en investissant (grands travaux…)

  • La consommation et l’épargne dépendent uniquement du revenu courant uniquement et non du taux d’intérêt.

Une politique économique visant à augmenter l’épargne en augmentant le taux d’intérêt ne serait alors pas efficiente selon la théorie Keynésienne

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