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Histoire de la psychologie et épistémologie

Fiche : Histoire de la psychologie et épistémologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2022  •  Fiche  •  1 508 Mots (7 Pages)  •  212 Vues

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Histoire de la psychologie et épistémologie.[pic 1]

Le lien entre psychologie et identité du psychologue sera le thème de notre cours. La psychologie en tant qu’activité humaine on entend alors l’accomplissement de la liberté. Le fil conducteur du cours sera la liberté.

L’épistémologie c’est précisément, episteme/logos = discours porté sur le savoir.

La psychologie c’est aussi le questionnement de la scientificité de la discipline = ce qui donne le caractère scientifique à une discipline = sa méthode. Qu’est ce qui fait qu’une discipline est précisément une science ?

La dynamique d’accomplissement de la liberté, c’est le mouvement par lequel la liberté se réalise dans le monde, elle ouvre sur 2 réalités :

  1. L’histoire : ensemble des manifestations de la liberté dans le monde : L’art et la science.
  2. L’image de l’homme : Toutes les conceptions de l’homme véhiculés dans l’histoire.

On peut alors se demander la psychologie est-elle un art ? Qu’entendons-nous par notion d’art ? La psychologie est-elle une science ?

L’histoire de la psychologie, sera en confrontation avec d’autre discipline et notamment avec la Philosophie et les Sciences de la nature.

Quelles représentations de l’homme se font les psychologues au moment même de la formation de leur discipline ?

Si la psycho est depuis le 19e siècle, une discipline qui prétend une certaine autonomie dans le champ du savoir, ce sont les différentes conceptions de l’homme qui vont conduire à une variété de sens/courant de la psychologie.

 Le savant est-il un homme sage parce qu’il possède un savoir ? [pic 2]

Le savoir et l’acquisition du savoir serait par le fait même de cette acquisition, une marque de sagesse. Nous allons essayer de critiquer cette affirmation.

La critique ouvre, elle est d’emblée négative mais dans la négation, c’est une activité de la raison, la raison se critiquant elle-même pour admettre qu’elle se donne des limites.

Quand bien même on admet que la quête de savoir conduit à la sagesse, on est moins enclin à reconnaitre le savoir comme la finalité de l’existence.

Autre formulation : le savoir ne constitue précisément pas une marque de sagesse, mais la quête de savoir conduit à la sagesse. = Que veut alors dire « conduire » ?

Le discours même du savant se construit comme un discours de savoir qui renonce aux sens

Demandons-nous alors : Qu’est-ce que la quête de sens par rapport à la quête de savoir ?

  • Le savoir est une quête : en relevant d’une quête il se rapporte au désir. Le savoir est un désir. On désir connaitre, savoir. On peut alors se demander : qu’est qui relève de ce désir ?

Augustin d’Hippone : il marquera par sa pensée et son activité pastorale : le christianisme naissant et la pensée occidentale. Dans « Les confessions », Augustin va relire sa vie, activité Socratique par excellence : l’activité de l’examen.

« Donne-moi de savoir, de saisir quel est l’acte initiale ? » Il relève le fait que l’initiative de la quête de savoir ne vient pas de lui mais d’un autre. L’image est intéressante « Toi qui me pousse » : activité de mouvement = je suis toujours mis en désir par un autre : le désir est relationnel. Une quête de savoir pour le savoir, et seulement pour accroitre notre connaissance est une quête veine.

  • Savoir = saisir : savoir c’est ramener toute chose à soi, ce qui est su, je l’ai su au sens où j’ai mis la main dessus. Le savoir c’est ce qui rapportable à soi.

Augustin : « Ta sagesse échappe aux calculs » : la sagesse n’est pas ce qui se rapporte à un savoir, la sagesse n’est pas ce qui est rapportable à la maîtrise.

A partir d’Augustin, nous pouvons dire que c’est le travail des sens qui suscite la quête du savoir. L’enjeu de l’élucidation du sens est ce qui en profondeur ce qui motive le désir humain. Une attitude savante de l’existence, je marche dans la maitrise de mes moyens, je possède, je maitrise, jusqu’à ce que survienne un évènement. L’évènement disloque avec l’assurance psychique que l’on a.

Vladimir parlera de l’amour : « L’amour est un parce que parce que » par cet évènement on s’aime parce qu’on s’aime. L’évènement même qui intervient dans une existence met en danger la certitude du savoir.

Il s’agit d’élucider, de creuser et chercher à comprendre. L’horizon nouveau mène à une quête : je cherche à savoir. Le sens me met en travail en m’orientant là où je n’avais pas prévu aller. Après l’évènement je me demande ce qui fait que précisément les choses ne sont plus comme avant ? L’enquête peut alors commencer : on cherche à élucider.

Lorsque l’homme perd l’assurance de son savoir, alors la requête du sens intervient.

Le savoir ou la vérité scientifique n’est ni la vérité première ni l’ultime vérité sur l’existence car la quête de savoir est ordonnée à la quête de sens. Elle prime sur la quête de savoir.

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