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Grands problèmes politiques du monde contemporain : les partis

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Par   •  29 Novembre 2020  •  Cours  •  2 243 Mots (9 Pages)  •  556 Vues

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Chapitre 2 : La vie politique encadrée par les partis

La vie politique française repose sur un clivage fondamental entre droite et gauche. Cette distinction remonte à la révolution. Elle reposait sur l’opposition entre deux courants politiques : l’un partisan d’un droit de veto absolu en faveur du roi (partisan d’un pouvoir fort du roi) et de l’autre ceux qui souhaitaient un veto suspensif, non absolu, voire pas de veto du tout. Ce clivage intervient dans le cadre de l’organisation de la 1ere monarchie constitutionnelle, mise en place en septembre 1791. Droite et gauche car les partisans du veto absolu se rangent à droit de l’hémicycle, les autres siègent à gauche. Par la suite ce clivage perdure, même s’il trouve des visages très différents dans l’histoire. La droite est conservatrice, se rapport davantage aux traditions, au passé, la gauche plus novatrice (caricatural). La division DG est très ancienne, bien plus que les partis eux-mêmes. Les partis se développent dans le cadre du parlementarisme repu (celui de la III R)  partis bcp plus récents.

Section 1 : les grands courants politiques du XIXème siècle

Plusieurs grands courants :

- Courants anciens, se rattachent au passé de la France, se rattachent au monarchisme, dont le bonapartisme sera une variante, même si les enjeux du bonapartisme sont un peu différents (pouvoir de napoléon I et III s’analysent d’une façon différente du pouvoir du roi sous l’ancien régime).

- Courants libéralistes

- Courants socialistes

- Courant nationalistes

Paragraphe 1 : Le monarchisme et le bonapartisme

3 conceptions du pouvoirs :

A. Le monarchisme traditionnel MT

Ce qui caractérise les monarchistes est qu’ils font l’éloge de la tradition, la coutumes présentées comme le support de la légitimité (qui repose sur le temps), mais également comme le critère de l’efficacité : la monarchie est le régime le plus légitime et le plus efficace. Le monarchisme défend la monarchie en tant que régime fondé sur des principes qui ont été affinés par les siècles. Ces principes se dégagent des habitudes, usages et coutumes : principes adaptés au tempérament national. Après 1789, les MT veulent un retour à l’ancien régime et rétablissement de la situation d’avant 1789, voire d’avant 1700, car le XXVIII est le siècle des Lumières, trop modernes pour les monarchistes. D’après les MT, les régimes qui se succèdent à partir de 1789 ont brisé la chaine de la tradition. Les conséquences sont le terrorisme de la Convention (période dela terreur) et la corrpuption du régime du Directoire. Au fil des décennies, les MT constatent la sucesssion de différentes régimes : convention, directoire, conculat, empire… Cette succession de régimes est due à la rupture avec la tradition. Pour se débarasser de ces « expériences », il faut revenir à la monarchie de l’ancien régime. Ces MT on les trouve tout au long du XIX, ils prennent différentes dénominations, car is sont restés assez constants dans leurs idées :

• 1ere période, sous la Révolution, Consulat et l’Empire, ces Monarchistes T sont désignés comme contre-révolutionnaires, la R est un souvenir très proche, il ‘agit ôur les MT de revenir sur la révolution, de la détruire. Ces Contre-Révolution sont les premiers visés par la terreur en 1793 car le comité de salut public tente de les poursuivre et les détruire. Plusieurs lois sont prises sous la Terreur, contre les émigrés (ceux qui fuient la révolution) et les suspects (présumés ennemis de la Révolution). Les persécutés continuent dans le courant du monarchiste traditionnel, ou se rallient au régime Napoléonien (consulat et empire). Dès le régime napo, Ces monarchistes ont déjà perdus une partie de leurs adeptes. Sous la Restauration, ces monarchistes s’accommodent plus ou moins du régime, car ils ne sont pas satisfaits de la MC. Sous la restauration, ces MT sont désignées par el terme d’ultras : désignent les MT, diminutif d’ultra royaliste. Ces ultras sont mécontents de la politique de Louis XVIII, trop libéral. Les ultras disent « Vive le roi quand même ». Certes, on est sous une monarchie, mais on n’est pas satisfait de ce régime monarchique. Contre révolutionnaire sous la révolution, puis ultras, et à partir de la monarchie de juillet, cet MT prennent le nom de légitimistes = car ils considèrent que celui doit être sous le trône doit venir de la branche des bourbons (louis XVI, XVIII, Charles X). Sous la m de juillet, la couronne est donnée à louis Philippe (branche Orléans). L’opposition entre légitimistes et or date de la M de juillet, même si cette distinction existe auparavant. Orléans se rallient au idées républicains. Le leg reprochent à louis Philippe d’avoir remplacé charles X. Les leg vont jouer un rôle d’opposition, ils retrouvent de la vigueur au moment de l’AN de 1870, lors de la chute du II empire.

B. Le monarchiste constitutionnel

La MC est tentée en 1791 (3 septembre) avec séparation des pouvoirs car le roi Louis XVI, chef d’état est seulement le chef de l’executif, placé par la C au sommet du pouvoir executif, en matière législatif, droit de veto qui oppose la droit et la gauche. Puis Restauration à partir de 1814 et 1815  expérience a vu 2 rois se succéder : Louis XVIII et charles. 3eme expérience avec la monarchie de juillet en 1830 avec louis philippe. 3 tentatives différentes en raison des orientations politiques des différents rois. Caractéristique du MC en France, le régime prend le visage du roi régnant. La MC de 1791 est marquée par une timidité de louis XVI  ressentit dans les rapports entre roi et pouvoir législatif. Louis Philippe se monte intelligent et fait preuve d’un certain autoritarisme. Ce qui marque ces 3 expériences est qu’on essaie d’adapter le régime aux idées libérales. Même si parmi ces 3 expériences ; la M de juillet est la plus libérale, celle de 1791 et celle de 1814 aussi marquées par les idées libérales.

Libéralisme implique dans chaque régime l’existence du pouvoir constitutionnel qui soit différent de celui du roi, voire concurrent, autrement dit ces idées libérales impliquent nécessairement une forme de séparation des pouvoirs. Rôle du roi contrebalancé par celui d’autres institutions, de manière limitée en 1814-1815, plus importante en 1830. Dans une MC,

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