Écriture personnelle : la société met elle tout en œuvre pour que chacun puisse être logé correctement ?

Ecriture personnelle : la société met elle tout en œuvre pour que chacun puisse être logé correctement ?

    Le mal logement désigne un phénomène massif qui prend des formes diverses. Cela peut induire des habitats insalubres, précaires et/ou de fortune. Une personne mal logée est également une personne qui ne maitrise pas la durée de son hébergement, personne sans domicile, accueillie chez des proches. Tout cela engendre des conditions de vie difficiles, précaires et difficilement compréhensibles quand on constate le grand nombre d’individus concernés par cette situation au XXIème siècle.

      Ainsi une question se profile : la société met elle tout en œuvre pour que chacun puisse être logé correctement ?

     Nous répondrons à cette question en constatant dans un premier temps que des actions et des mesures ont été mises en place pour pallier à ce problème puis nous montrerons dans un second temps que ces dernières n’ont pas été suffisantes pour réduire complétement ces problèmes de mal logement.

    Le phénomène du mal-logement ne laisse pas insensible les pouvoirs publics. Beaucoup de gouvernements ont tenté de remédier à ce fléau.

En effet, il y a eu ces dernières décennies plusieurs gouvernements ayant émis le souhait d’éradiquer le mal-logement en France. Ce vœux ambitieux, voire utopique, n’a toujours  pas été réalisé mais des actions de l’Etat ont tout de même contribué à aider les mal-logés.

Ainsi, la création des Habitations à Logements Modérés (ancêtre des Habitations Bon Marché – 1910)  en 1954 a permis de loger des personnes qui vivaient dans des habitations de fortune.

L’Etat subventionne aussi une partie des loyers des personnes les plus modestes en leurs fournissant des aides telle que les Aides Personnelles au Logement (APL) crées en 1977.  

La  loi ALUR  (Accès au Logement et à l’Urbanisme Rénové – 2014) qui permet par exemple  l’encadrement des loyers ou  la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain- 2000) qui impose aux villes de plus de 50000 habitants de disposer d’au moins 20% de logements sociaux permettent toutes deux d’offrir  un accès plus facile au logement pour les plus modestes.

    Ces aides sont toutefois insuffisantes pour lutter contre ce phénomène des mal-logés. De ce fait, des associations et des individus viennent  seconder l’Etat pour pallier à ce problème.

Il existe en France de multiples organismes qui permettent de répondre aux besoins des mal-logés.  Ce problème étant ancien, des associations ont été créées il y a des décennies pour venir en aide aux mal-logés. Emmaüs fondée par l’Abbé Pierre en 1954 existe toujours et met en place encore aujourd’hui  des moyens pour accueillir des personnes qui n’ont pas de domicile.

D’autres associations ont été créées plus récemment, ce qui illustre la persistance de ce problème. Nous pouvons penser aux« enfants de Don Quichotte » qui avaient alerté l’opinion en mettant en place des actions coups de poing : ainsi pendant l’hiver 2010, ils avaient installé des dizaines de tentes le long du canal Saint-Martin à Paris pour mettre en lumière le nombre très élevé de sans-abris dans la capitale française.

 On peut enfin évoquer les initiatives individuelles qui permettent de donner un toit aux plus démunis tel Cédric Hérou, agriculteur de la région niçoise qui a offert le gite à des migrants qui arrivaient de la frontière italienne. Malgré des menaces et des poursuites, il continua à offrir son hospitalité et à braver les autorités qui avaient transformé ce trait d’humanité en un délit.

    La société a donc mis en place des actions pour lutter contre le mal-logement, des  aides sont bien présentes mais ce phénomène perdure, se développe et il est toujours très présent.

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