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Travail d'équipe Leadership et direction des organisations

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Par   •  17 Janvier 2018  •  Dissertation  •  4 069 Mots (17 Pages)  •  516 Vues

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Le tableau 8.2 montre les différences entre un leader dans un groupe et un leader dans une équipe. Un groupe est la base d’une équipe. L’équipe est un regroupement d’individu partageant une synergie qui leur permet d’augmenter considérablement leur efficacité de production ainsi que de leur relation entre les membres. Selon les recherches menées par le Center for Creative Leadership, il y a trois conditions pour qu’un groupe devienne une équipe[1] :

  1. Le niveau de production, les objectifs et la raison d’être du groupe doivent être défini et standardisé pour établir le niveau de performance à atteindre.
  2.  L’expertise du groupe doit être en mesure de répondre aux objectifs fixés. La formation ou l’ajout de membres sont des actions possibles pour le manque d’expertise.
  3. La communication entre les membres se doit d’être de bonne qualité et d’une fréquence régulière. Le but de cette communication est de réduire les conflits par des rétroactions fréquentes et la mise en contribution de l’expertise des membres.

Shackleton avait une équipe avec lui, il en était le leader fort par sa constance, par sa détermination et par la réalisation des objectifs. Il était créatif et réaliste. Son équipage n’avait pas seulement l’esprit d’équipe, mais aussi l’esprit de corps. Il s’était formé un groupe d’hommes avec des personnalités et des tempéraments variés : « certains étaient enjoués et grégaires, d’autres introvertis et réservés. Il y avait des médecins, des scientifiques, des marins et des artistes. Shackleton n’a pas simplement tenu pour acquis que le travail d’équipe se concrétiserait de lui-même. »[2] Tous avaient leurs forces dans leur domaine. Ils ne venaient pas du même milieu. Ils n’avaient pas les mêmes modes de vies et de pensées et ils n’avaient pas le même âge. Shackleton avait donc fait de son équipage une équipe multifonctionnelle.

Il avait également choisi de faire un partenariat avec son compagnon Frank Wild. Les deux avaient des caractères opposés. C’est une grande force d’un bon leader de reconnaître qu’il avait besoin des autres membres pour mieux faire avancer son équipe. De cette façon, tous les membres pouvaient à leur façon influencer le reste du groupe par leur caractère, leurs habiletés, leur expertise et leur vécu. Ils n’ont jamais perdu de vu l’objectif : d’être la première équipe d’explorateurs à traverser l'Antarctique par voie terrestre.  

Shackleton renforçait souvent le message à son équipe qu’ils ne formaient qu’un, qu’ils allaient vivre ou mourir ensemble. Cette stratégie de ne pas diviser le groupe a fait de son équipe une unité. Les membres sont devenus plus altruistes, ont fait un meilleur travail d'équipe et ils ont appris à travailler dans la bonne humeur, car toute chose faite dans la joie est mieux que dans la frustration. Lors du recrutement des membres de l’équipage, il a même demandé au médecin s’il savait chanter car il voulait s’assurer que celui-ci pouvait vivre avec les autres et passer au travers de moments difficiles avec les autres membres de l’équipage. La chanson rend les gens plus unis et plus joyeux, car tous ensembles ont le même but, qui est de chanter les mêmes paroles et de la chanter au complet.

 

Shackleton s’est bien assuré d’avoir une équipe unie, qui était capable de s’exprimer dans le respect, qui avait du cœur et qui était persévérante. « Shackleton réunissait tout l’équipage dans le carré des officiers après le repas du soir. Ces rencontres servaient à amener les membres de l’équipage à discuter spontanément et à tisser entre eux des liens, qui allaient revêtir une si grande importance plus tard dans le voyage. »[3] Il est important de connaître avec qui nous vivons et partageons la plupart de notre temps à la réalisation de l’objectif. Cette technique permet de mieux collaborer les uns avec les autres. En effet, la compréhension des forces et faiblesses de chacun ainsi que la connaissance des autres exacerbent notre capacité d’empathie et nous incitent à plus d’entraide. Il est primordial d’avoir une équipe solidaire, que ce soit dans une organisation ou dans un périple aussi dangereux que celui dans lequel Shackleton et ses camarades se sont engagés. Afin d’augmenter les chances de réussites, il faut savoir communiquer. Être capable de se parler dans les yeux permet de mieux comprendre la réalité de nos collaborateurs, de nos compagnons de voyage ou de travail. Shackleton a aussi demandé à toute son équipe de raser leurs cheveux, de cette façon, ils avaient une identité commune.

Il a aussi toujours été franc avec eux. Il savait également faire confiance aux autres membres, comme l’intragroupe « le Quorum », qui était un noyau de conseillers fiables qui se penchaient sur toutes les questions majeures. Cet intragroupe permettait de faire voir la réalité et tous les enjeux de chacune des décisions que l’équipe allait prendre. Shackleton écoutait les conseils de ces collaborateurs qui l’ont influencé à nombreuses reprises dans ses décisions. Il consultait également tous les autres membres de l’équipage avant de prendre une décision finale. De cette façon, il rendait tous les membres importants, utiles, appréciés et compétents. En avance sur son temps, il a su établir les conditions de bases d’un bon leader. La communication par l’échange des informations importantes permet une meilleure collaboration des membres et ainsi atteindre de meilleurs résultats. Il a compris qu’il était nécessaire que tous comprennent les faits essentiels de la situation pour qu’ensuite ils puissent mieux les intégrer dans leur conscience collective.  

Shackleton a compris que le leadership devait être partagé par tous car tous ont des forces différentes et qu’il est nécessaire de bien les utiliser pour mieux avancer vers le but ultime. Par la communication et les échanges entre les membres, il se développe une meilleure collaboration et aussi une rapidité dans la réalisation active des problèmes. En demandant à son équipe d’être qu’un, il donnait une raison d’être à ses membres et aussi tous voulaient atteindre les résultats de façon collective. « Un pour tous et tous pour un !!»

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Ce tableau fait état des éléments nécessaires pour être ou pour devenir un bon leader. Selon les auteurs, les facteurs contributifs à une bonne performance dépendent des attributs individuels tels que les habiletés cognitives générales, les habiletés cognitives cristallisées, la motivation ainsi que la personnalité. Ils dépendent également des compétences d’un individu telles que les habiletés en résolution de problèmes, au jugement social ainsi que de ses connaissances. Seulement ensuite pourrons nous en voir les effets sur le leadership tel que la résolution de problèmes ainsi que la performance.

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