Théories linguistiques

Théories linguistiques :

Introduction :

« Toute la linguistique moderne obéit aux fondements saussuriens. » - J.Kristeva.

«  La langue est une forme et non une substance. » -F.Saussure.

- Dualité entre la forme et la substance : La forme : l’exemple de : Paul croque une pomme. Paul n’a aucune importance sauf au milieu des autres éléments de la phrase.Substance : l’exemple de : cheval, cabalum.  Linguistique historique (qui prend en compte l’aspect substantiel de la phrase, comme la philologie, la linguistique comparée, l’école des néogrammairiens, etc.)La meilleure étude scientifique de la langue est la méthode historique.

« La linguistique a pour unique et véritable objet la langue envisagée en elle-même et pour elle-même. » -F.Saussure & Hjelmslev.

« Il faut aller au-delà ou Saussure s’est arrêté ». -E.Benveniste.* Benveniste, son apport : présence inconsciente de l’auteur d’un énoncé et présence de l’implicite (contrairement à la linguistique structuraliste qui nie la présence du sujet parlant).  Sciences de langages, linguistiques. (Evolution et dérivation du structuralisme de Saussure).

Schéma* :

Théories linguistiques : (Se référer au cahier).

Confrontation et différences entre grammaire et linguistique :

La linguistique s’est basée sur les limites et les critiques de la grammaire (caractéristiques). Le premier caractère est le caractère normatif, la langue est régit par des règles. Le deuxième est le caractère arbitraire, à titre d’exemple, les irrégularités de la langue, le caractère capricieux et l’absence de scientificité lors de l’élaboration des règles. Le troisième est la caractéristique logico-sémantique, tous les éléments sont élaborés sur le sens. La grammaire repose essentiellement sur le jugement de valeur tandis que la linguistique accepte l’erreur et n’accepte pas de jugement de valeurs (observation/analyse). Dans la grammaire, le sujet parlant est passif, il apprend les règles et les appliques tandis qu’en linguistique, le sujet parlant est actif et déduit les règles. La grammaire donne le correct. La linguistique donne le correct et le faux (le corpus, qui est en soit un ensemble de phrase), le sujet déduit seul le correct.

Les démarches :

Grammaire traditionnelle

Linguistique

Déductive  règles  exemple automatisme (généralisation)  passif (non productivité).

Inductive  exemples exercices structuraux  automatisme (généralisation)  actif (productivité).

La linguistique saussurienne :

La révolution saussurienne :

Saussure va opter pour une étude purement scientifique du langage (langue), contrairement à la grammaire. Il va commencer par proposer sa terminologie : Langage = langue + parole (la langue est un fait de mémoire. La parole est un fait de création).

Schéma : *se référer au cahier.

Il a imposé la norme de structure sur toutes les écoles, d’où vient toute la linguistique structuraliste après Saussure (école européenne).

Ecole Européenne :

Le cercle de Prague : école structuraliste et fonctionnaliste (Martinet, Benveniste, Jakobson, Troubetskoï).

Martinet : Notions d’expansions et de prédicat dans une phrase, exemple : Paul mange de la soupe et du pain. (Mange est le noyau. Le reste est une expansion).  Analyse syntaxique.

Benveniste : Linguistique de la parole et la linguistique énonciative (Les embrayeurs : je, tu, ici, maintenant), prémices de la pragmatique.

Le fait de placer le contexte dans un énoncé permet de supprimer toute ambiguïté.

Jakobson : Fonctionnalité du langage. Il a démontré la fonction du langage qui la communication.

Troubetskoï : Phonétique (étude des

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