Theorie de La communication

. La communication – Etat des savoirs – Editions sciences humaines

. Techniques de communication interpersonnelle –Michel Josien – Editions d’organisation

. Une logique de communication – Watzlawick – Editions Points

Questionnement

Peut-on ne pas communiquer ? Ecole de Palo Alto (année 60 – 70)

Biologie

La communication est une propriété de la matière vivante. Elle existe à tous les niveaux de la matière vivante : génétique, métabolique et neurologique.

Le fonctionnement de la cellule est coordonné par un système de computation, d’information, de communication. L’information génétique portée par l’ADN (acide désoxyribonucléique) est copiée puis transmise par l’ARN messager (acide ribonucléique) .

Communication chez les animaux : Postures de menaces, de soumission…communiquer possède aussi un rôle central : celui de pacifier les relations

Pourquoi communique –t-on ?

Les enjeux humains de la communication (Edgard Morin)

Informer, s’informer, expliquer, s’expliquer, connaître, se connaître, comprendre se comprendre

La connaissance est ce qui permet de situer l’information, de la contextualiser et de la globaliser, c’est à dire de la placer dans un ensemble.

C’est l’existence de structures de pensées de « paradigmes », c'est-à-dire les principes, les relations logiques entre les concepts maîtres qui déterminent le mode de connaître.

La structure de pensée dominante dans notre société est disjonctive et réductrice. Disjonctive parce qu’elle sépare les faits, les données, les problèmes, les disciplines ;;; Elles est réductrice parce qu’on essaie alors, de donner l’explication d’un ensemble organisé à partir d’un élément simple qui le constitue.

L’idéologie de la communication (XXI e siècle)

Aujourd’hui : vision idéale de la com. Elle permettrait d’abolir les frontières ; spatiales, temporelles et sociales entre les hommes. Elle permettrait une communication transparente et généralisée à tous les niveaux de la vie personnelle, sociale, professionnelle, une communication sans tabous, sans malentendus, sans secrets….

Le projet d’une communication transparente n’est-il pas illusoire. ?

Philippe Breton dénonce la notion « d’utopie de la communication »

Faut-il confondre information et communication ?

Contenant (relations) et contenu

Parfois asymétrie des positions

Points de repères, théories et modèles

Aucun modèle n’est mauvais ou bon en soi. Les préoccupations des chercheurs étant différentes, il est normal que leurs modèles d’étude soient différents.

Catherine Suty – Théories de la communication – 10 / 2011

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1948 : Le modèle télégraphique de Claude Shannon (ingénieur) - The Mathematical Theory of Communication Claude Shannon définit le système de communication

source → encodeur → signal → décodeur → destinataire, dans un contexte de brouillage http://zeboute.wordpress.com/2010/09/12/claude-shannon-theorie-mathematique-de-la-communication/ Pour Shannon, L’information est une mesure scientifique. Elle n’a pas de lien avec la signification en tant que telle d’un message. Il s’agit bien d’une théorie des signaux. On ne s’intéresse pas au sens des messages Shannon ne s’intéresse pas à la spécificité du message (sa signification par exemple ) au profit de ses caractéristiques physiquement observables. C’est en cela que « par une série d’élargissements L’unité d’information est appelée bit (mot proposé par John W. Tukey pour « binary digit » ).Ce schéma ne s’intéresse pas aux éléments psychologiques et sociologiques, il n’y a pas de boucle de rétroaction, pas de pluralité des récepteur. C’est un modèle dit positiviste, c'est-à-dire qu’il raisonne dans une linéarité causes-effet. Waren Weaver définira la notion de redondance (reformulation. Norbert Wiener commencera à introduire l’idée de rétroaction.

Roman Jacobson (linguiste- années 50/70) Adaptation du modèle de Shannon http://fr.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%A9ma_de_Jakobson

Schéma de la communication verbale, d'après Jakobson. À chacun des six facteurs inaliénables à la communication correspondent six fonctions du langage.

Catherine Suty – Théories de la communication – 10 / 2011

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D'après Roman Jakobson, « le langage doit être étudié dans toutes ses fonctions ». C'est-à-dire que le linguiste doit s'attacher à comprendre à quoi sert le langage, et s'il sert à plusieurs choses : . Le message lui-même . Le destinateur envoie un message au destinataire . Le destinataire est censé recevoir le message ; « Pour être opérant, le message requiert d'abord un contexte auquel il renvoie (le "référent"), « le message requiert un code, commun, en tout ou au moins en partie, au destinateur et au destinataire (ou, en d'autres termes, à l'encodeur et au décodeur du message) » ; « le message requiert un contact, un canal physique et une connexion psychologique entre le destinateur et le destinataire, contact qui leur permet d'établir et de maintenir la communication ». Les six fonctions de la communication telles que les identifie Roman Jakobson sont chacune liées à un de ces éléments. . fonction expressive (expression des sentiments du locuteur) . fonction conative (fonction relative au récepteur, agir sur le récepteur) . fonction référentielle (le message renvoie au monde extérieur) . fonction phatique (mise en place et maintien de la communication). fonction métalinguistique (le code lui-même devient objet du message) . fonction poétique (la forme du texte devient l'essentiel du message) Il considère d'ailleurs que ces fonctions « ne s'excluent pas les unes les autres, mais que souvent elles se superposent ». Le langage peut ainsi servir à plusieurs choses à la fois : maintenir le contact (fonction phatique) tout en prenant pour objet le code du message (fonction métalinguistique), par exemple, dans

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