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TPE 1ère S LSD - Champignons Hallucinogènes

Thèse : TPE 1ère S LSD - Champignons Hallucinogènes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2017  •  Thèse  •  2 395 Mots (10 Pages)  •  894 Vues

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TPE LE GAILLARD NATHAN - BAUBERT CLÉMENT 2016-2017[pic 1]

Introduction :

   [pic 2]

                

                es produits stupéfiants sont un ensemble de substances aux propriétés pouvant modifier le bon fonctionnement de l'organisme sur plusieurs points. Néfastes aux humains, ils peuvent influencer le comportement, le fonctionnement et la perception de part leurs actions sur le système nerveux. Par ailleurs, la quasi-totalité des drogues appelées stupéfiants sont illégales dans la plupart des états du monde. Nous allons donc étudier deux drogues, le LSD (une drogue de synthèse), et les champignons hallucinogènes (une drogue naturelle), ainsi que leurs effets sur la santé, le fonctionnement de ces molécules ainsi que les risques liés à la consommation. Nous allons donc nous demander dans quelles mesures des stupéfiants, comme les champignons hallucinogènes, fournis par la nature elle-même, ou le LSD créé « chimiquement » en laboratoire, peuvent agir sur l'organisme d'un Homme pour modifier son fonctionnement et nuire à sa santé ? Pour répondre à cela, nos trois axes d'étude seront la composition du LSD et des champignons psychotropes, leurs mode de fonctionnement et leurs effets puis l'impact sur leur consommation.

Plan :

I - Composition

1°) Champignons Hallucinogènes

2°) LSD

II – Fonctionnement et effets

1°) Mode de fonctionnement

2°) Effets

III – Risques et impact de la consommation sur la santé

1°) Effets indésirables

2°) Risques sur la santé et prévention

3°) Social

I – Composition

Les deux stupéfiants dont nous allons traiter sont deux psychotropes ayant des effets similaires mais une structure moléculaire et un mode d'action différents.

        1°) Champignons Hallucinogènes

[pic 3][pic 4]

Les premières traces d'utilisation de tels produits remontent à 7000 avant J.-C, en Afrique saharienne. On en retrouve également dans les premières civilisations aztèques, mayas, … en Amérique du Sud où la culture de ces champignons était très répandue et facile. On en trouve d’ailleurs encore dans quelques cultures où ils sont consommés pour leurs vertus enthéogènes1.

Les champignons sont généralement un végétal sans feuille formé d'un pieds surmonté d'un chapeau, ils peuvent être aussi unicellulaires et ne pas se présenter sous cette forme. Ils font tous partie de la famille des moisissures, des levures et des parasites des plantes, animaux ou des humains. Ils sont parfois responsables de maladies et infections. Les champignons étudiés dans ce développement possèdent des molécules dîtes hallucinogènes.

Leurs principales molécules psychotropes2 sont la psilocybine et la psilocine.  La psilocine a pour formule brute C12H16N2O, pour poids moléculaire 204,3 g.mol-1. La psilocybine, de formule brute C12H17N2O4P et de poids moléculaire 283,3 g.mol-1 et est la molécule active la plus présente dans les champignons. Une fois arrivée dans le corps elle se transforme en psilocine qui est présente en quantité inférieure à la dernière.

Ces molécules, tout comme le LSD font parties de la famille des indolealkylamines10 (ou tryptamine). La psilocine est instable en solution. Elle se dégrade dans des conditions alcalines11 ou en présence d'oxygène. Elle est un isomère12 de la bufoténine13.

Il y a de nombreuses sortes de champignons hallucinogènes présentes dans la nature, un peu partout dans le monde comme certaines amanites, certains bolets (Boletus manicus), des champignons appartenant aux psilocybes, conocybes ou stropharia… Certains champignons non-psychoactifs peuvent être pris pour des hallucinogènes de part leur ressemblance et inversement, ce qui s'avère très dangereux.  Ainsi, une méthode fondée sur une approche génétique a vu le jour : la chair des champignons psylocybes devient bleue ou verte lorsqu'ils sont entaillés. [pic 5][pic 6]

D'autres molécules toxiques sont présentes  dans certains psilocybes, elles sont dites délirogènes.

2°) LSD[pic 7]

[pic 8]

        En 1938, un chercheur du nom de Albert Hofmann synthétise pour la première fois du LSD-25 à des fins médicales sans connaître les effets psychoactifs. Cette molécule est la 25ème que Hofmann découvre lors de l'exploitation de l'ergot de seigle, voilà d'où elle tire le nom de LSD-25.

Cette molécule, de son nom complet Allemand " LyserSäure Diethylamide " (diéthylamide le l'acide lysergique) d'où viennent les trois lettres L.S.D, possède la nomenclature de l'UICPA1 : 9,10-didéhydro-N,N-diéthyl-6-méthylergoline-8ß-carboxamide2 et son brevet CAS3 le 50-37-3.

Le LSD-25 est une molécule instable, sa dégradation est assez facile en 3 stéréo isomères5 non psychotropes6. Le premier stéréo isomère se créer suite à l'exposition de la molécule à l'oxygène, il s’appelle le iso-LSD. Il y a aussi le L-LSD lorsqu’il est exposé aux UV et le iso-L-LSD lorsqu'il est exposé aux deux. Ces trois molécules ne possèdent aucunes propriétés hallucinogènes et font, avec le LSD-25 parties de la famille des lysergamides4. Il fait plus particulièrement partie de la famille des indoalkylamines7 tout comme la psilocybine.[pic 9]

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