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TD SOCIOLOGIE DURKHEIM

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Par   •  5 Novembre 2017  •  TD  •  2 598 Mots (11 Pages)  •  1 227 Vues

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TD :

Emile Durkheim, de la Division du travail social, prépondérance progressive de la solidarité organique et ses conséquences.

BIOGRAPHIE : Emile Durkheim Sociologue français, né dans une famille juive pratiquante. A l'issue l'Ecole Normale Supérieure, il enseigne le droit et la philosophie avant d'entreprendre la rédaction d'ouvrages de sociologie, puis d'enseigner cette matière nouvelle à Bordeaux, puis à la Sorbonne à partir de 1902.

Emile Durkheim est considéré comme le fondateur de la sociologie moderne pour avoir réussi à associer la théorie et la recherche empirique. Influencé par le positivisme, il énonça la spécificité du fait social, indépendance du groupe par rapport aux hommes qui le composent et considère les faits moraux comme des sociaux. Ses cours et ses écrits traitent de la solidarité sociale, du suicide, du fait moral et religieux, des méthodes pédagogiques…

Pour lui, les phénomènes religieux sont caractérisés par le sacré, représentation collective et impersonnel qui correspond à une transfiguration de la société qui s'adore elle-même.

Emile Durkheim, républicain et universaliste laïc, pense que la morale civique, enseignée à l'école, doit se substituer à la morale religieuse pour faire des enfants des êtres sociaux. Défenseur du capitaine Dreyfus, il est l'un des membres fondateurs de la Ligue pour la défense des Droits de l'Homme et est un ami de Jean Jaurès.

De la division du travail social (1893)

Chapitre VI

Dans le chapitre VI, De la division du travail, Durkheim introduit immédiatement  le concept de solidarité mécanique en effet selon lui, les sociétés traditionnelles se caractérisent par la solidarité mécanique : les individus sont liés par des liens de similitude, ils ont les mêmes croyances, les mêmes valeurs, les mêmes modes de pensée et de comportements.
Elle est, selon lui, à la base du « communautarisme ».Ce concept conduit à la négation de l’individu. C’est pourquoi, dans ce type de société, l’ordre est aisé à atteindre, car les sanctions répriment le non-respect d’une morale ou d’une éthique.

Il décrit également le concept de solidarité organique : selon lui, dans le cadre de la division du travail chacun occupe une place qui est déterminée par la fonction qu’il remplit et qui contribue à l’équilibre de tout l’ensemble. Pour citer Durkheim : « … chacun dépend d’autant plus étroitement de la société que le travail est plus divisé, et… l’activité de chacun est d’autant plus personnelle qu’elle est spécialisée ».

Ils sont donc reliés par une solidarité organique, car chacun a besoin des autres, comme les organes dans un corps.
Dès les premières lignes du texte, l’auteur peint donc deux sortes de solidarités (mécaniques et organiques) qui feront l’objet d’une thèse, bien que celles-ci non homogènes et comportant à la fois des aspects positifs et négatifs.

Les sociétés primitives sont un fondement de la solidarité organique.

Ici, l’auteur cite en exemple : les Indiens d’Amérique du Nord, les Hébreux, les Iroquois, possèdent une hiérarchie où les deux sexes sont égaux et où il n’y a pas de lien de subordination ; de ce fait très peu de tension subsistent au sein de leur société.

Cette hiérarchie sociétale de ces clans peut être qualifiée de « politico-familiale » puisque contrairement à nos sociétés contemporaines, celles-ci ne sont pas en déplacement migratoire et donc ne rencontrent pas d’autre société, ainsi une consanguinité apparait au sein de ces groupes.

A travers ces clans, Durkheim insiste sur la disposition des clans à l’intérieur de la société qui finalement résulte de la société totale.

En effet, l’auteur se penche tout particulièrement sur la manière dont est formée leur société puisque chaque petit groupe formé peut « s’emboiter » dans un groupe plus vaste ainsi cet emboitement hiérarchise et caractérise chaque groupe, par exemple, chez les Kabyles leur société s’illustre sous forme de village ou plusieurs Djemmaa forment une tribu et la tribu forment une confédération ; il est important de noté que chez les Hébreux un certain nombre de famille (aussi appelée clan) compose la tribu.

Bien que cette société primitive forme un « agrégat de solidarité » qui entraine une consanguinité au sein du groupe cela engendre une dégénérescence progressive qui autodétruit celles-ci.  

        Dans un second temps, Durkheim, aborde la notion de solidarité mécanique puisque c’est les principaux caractères physiologiques des sociétés primitives.

En effet, cela s’exprime à travers la religion puisqu’elle borde la vie sociale et les familles.

La religion regroupe donc la partie c’est-à-dire les différents clans, pour finalement en faire un tout (un groupe, une entité) ainsi que la politique plus précisément le communisme (qui est une doctrine basée à l'origine sur les écrits de Marx) qui permet une cohésion spéciale puisqu’il y a une mise en commun des moyens de production ainsi qu’une suppression des classes sociales qui absorbe donc l’individu dans le groupe, ce qui signifie une certaine liberté et une réduction des conflits au sein de la société. Durkheim aborde ici un des paradigmes de la sociologie : l’individualisme méthodologique fondé sur l’idée que la société est le produit des interactions entre individus.

Or, l’auteur souligne que certains groupes sont tout de même soumis à un pouvoir absolu (exemple : maitre/ esclave,  père de famille romain/ descendants…) la division du travail est alors essentielle pour maintenir l’équilibre dans les sociétés.

En somme, la solidarité mécanique ne pourrait pas nécessairement être un frein aux sociétés or il faut non pas qu’elle conduise au négationnisme de l’individu (d’où la création de la division du travail) mais qu’elle soit à l’image du groupe et de l’unité.

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