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Sport et intégration sociale

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Par   •  1 Octobre 2012  •  828 Mots (4 Pages)  •  1 359 Vues

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Sport et intégration sociale.

Le sport comme outil d’intégration sociale et de citoyenneté

L’intégration par le sport ? Une idée pas vraiment nouvelle. En effet, les acteurs de terrain, les institutions, les animateurs de sport sont confrontés directement aux problèmes de société (la consommation et à l’inverse le chômage, le manque de cadres techniques rémunérés, le manque d’équipements sportifs, les dégradations, les vols, les incendies…). Le sport semble souvent avoir été considéré comme un moyen privilégié d’intervention en réponse aux problématiques sociétales. Une multitude d’actions sont réalisées par des acteurs diversifiés (le Mouvement Sportif et les clubs, l’Éducation Nationale de la maternelle à l’université, les municipalités, les centres sociaux, les missions locales, les fédérations d’éducation populaire, des associations de quartiers…) dans le cadre du Développement Social des Quartiers, des Contrats d’Agglomération, des Contrats de Ville et de Pays…

Même si le sport ne prétend pas tout régler…

Le sport est en fait un moyen d’approche de la vie collective (engagement du jeune et lutte contre l’individualisme) pour les publics difficiles. Des milliers d’actions se sont développées en France sous le label « insertion par le sport ». Si, dans les années 1980, le problème de la pauvreté et de la misère concernait les grandes métropoles, force est de constater que tout le territoire est « touché » y compris des petites villes et villages de province qui, pour certains, ont de gros problèmes à résoudre.

Les valeurs du sport et les processus d’intégration.

Le sport intrinsèquement n’est ni vertueux, ni éducatif, ni intégrateur en soi. Ces qualités sont en fait des corollaires ou conséquences immédiates et évidentes. En réalité, le jeune qui entre dans un club de football ne s’inscrit pas pour se faire éduquer mais pour marquer des buts. En fait, le sport porte les valeurs qu’on lui attribue. La pratique sportive peut constituer un facteur d’intégration (respect des moins forts, par exemple) ou d’exclusion (chauvinisme, élitisme, nationalisme ou racisme, domination exacerbée). L’individu intégré ne perd pas totalement son identité propre : sa mémoire, ses coutumes, ses traditions, sa langue d’origine.

Le sport est, selon certains sociologues avertis, un lieu d’intégration.

Au même titre que l’école, le travail et la famille, le sport est un moyen d’apprentissage de la vie collective et des règles, il intègre naturellement les jeunes. Il s’agit d’instaurer des passerelles à partir d’activités de rue vers les activités plus institutionnelles, entre le monde sous-socialisé et la doctrine morale de l’Association sportive (la politique sous jacente étant la socialisation). En fait, il est important de pouvoir faire franchir cette passerelle fictive qui devrait exister entre l’activité de rue (à la limite inorganisable ou désorganisée) et le club sportif (organisé). Le sport de compétition permet l’intégration sociale, car il est d’abord un affrontement régulé qui permet la confrontation avec un système de

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