Réflexion personnelle 1

        Ma lecture de l’article «Travailler n’importe où, n’importe quand ? Pas si sûr…» par Émilie Genin, m’a fait penser à une situation récente que j’ai vécue au travail et qui entre dans le vif du sujet traité par l’auteur. J’ai donc décidé de vous en faire part dans cette réflexion personnelle.

L’année dernière, je suis arrivé à l’étape de ma carrière où j’ai dut sortir de ma zone de confort : j’ai quitté le domaine technique de mon métier et j’ai reçu une promotion dans un poste administratif. Mon nouveau poste était celui de gestionnaire des ressources humaines d’une organisation de 700 personnes. J’appréhendais ce nouveau poste puisqu’il est reconnu comme très stressant et très exigeant en heure de travail. On était toujours en train de travailler ! Bien qu’aux yeux de mon supérieur, les responsabilités du poste obligeaient un débordement du travail sur le temps personnel, pour ma part je me rendais bien compte que notre travail était dysfonctionnel. Donc, après l’arrivée en poste de mon nouveau supérieur, je me suis empressé de lui rendre compte de l’état du bureau et de lui proposer des solutions. Nous avons donc décidé d’adopter un système de personnel en devoir, impliquant les cinquante gestionnaires des plus petites équipes de l’organisation. Ce système était composé d’un téléphone, d’un portable ainsi que d’une mallette contenant toutes les informations et ressources nécessaires pour régler 90 % des problèmes, laissant les cas extrêmes à moi. Cette trousse était attribuée à un gestionnaire pendant une semaine de l’année, puis passée au prochain la semaine suivante.  Ainsi, tout le monde mettait la main à la pâte. Notre but était de simplifier la méthodologie de travail de ces derniers et d’éviter qu’un dossier doit passer entre plusieurs mains pour être finalisé, rentabilisant ainsi leur temps au travail. Conséquemment, les petites heures additionnelles travaillées à la maison ont disparu. Ces changements ont été effectués afin de neutraliser l’aspect négatif du travail à distance, soit travailler à la maison pour travailler plus. Comme mentionné précédemment, nos heures de travail passées au bureau n’étaient pas très productives puisque nous passions nos journées à faire de la coordination, à gérer l’équipe, à répondre aux problèmes périodiques, etc. Nous n’avions donc qu’un minimum de notre temps consacré à la planification et mise en place des projets nous étant attribués. Suite à tous ces changements, notre cabinet et bureau administratif affiche un rendement extraordinaire et l’humeur au bureau est à son meilleur !

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