LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Risque et stratégie d’internationalisation avec revue de littérature

Dissertation : Risque et stratégie d’internationalisation avec revue de littérature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Juillet 2019  •  Dissertation  •  2 301 Mots (10 Pages)  •  614 Vues

Page 1 sur 10

DEVOIR

Risques internationaux

Sujet : Risque et stratégie d’internationalisation avec revue de littérature

Le 18/06/2019

Table des matières

Introduction        3

Première partie : Les entreprises face aux risques internationaux        5

Deuxième partie : Focus sur le risque pays        7

Conclusion        9

Références        10

Introduction

Dans un contexte hyper-mondialisé via les échanges commerciaux entre pays ou continents depuis des années et via les mouvements de capitaux aussi, ainsi que l’apport des pays émergents majeurs dans ces affluences, ont provoqué « un nouvel eldorado » significatif pour les multinationales ou plus petites entreprises prêtes à évoluer, bien que tout cela occasionne un certain nombre de risques.

Les entreprises au sens large du terme, ont l’obligation morale d’améliorer et de perfectionner des techniques d'analyse du risque-pays (avec l’indentification au préalable), afin de se prémunir d’outils capable de quantifier le risque associé et d’aiguiller les stratégies nécessaires aux investissements que les entités concernées veulent entreprendre.

Sachant que les multinationales ont la possibilité financière pour se couvrir face aux risques internationaux (contrairement aux plus petites entreprises) dans l’optique de réduire leurs expositions aux menaces.

Comme évoqué précédemment, les flux commerciaux entre pays se caractérisent par l’émergence de nouveaux pays (pays émergents) : mais ces échanges représentaient seulement 14% des échanges internationaux (importations et exportations tout confondus) mondiaux dans les années 90 et actuellement, ils en représentent 29%.

A noter que la portion des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) passe de 48 % à 32 % des échanges mondiaux sur cette période bien définie.

La littérature sur le sujet de l'internationalisation des mouvements en capitaux financiers est aussi très importante actuellement pour les régions ou pays souhaitant attirer les investissements étrangers (dont la France aujourd’hui avec les investissements provenant en majorité des Etats-Unis). Ces nouveaux échanges donnent aussi l’opportunité aux pays émergents d’accroitre les transferts en nouvelles technologies et de rassurer l’élargissement des entreprises dites « locales ».

Ces régions du monde comme le Brésil, la Chine, la Russie, la Turquie ou bien l’Indonésie se hissent au plus haut niveau dans la production et la commercialisation des biens et des services, pour leurs propres échanges entre eux, et aussi bien évidemment dans leurs stratégies d’exportation. Ces marchés sont en pleine explosion pour les entités à dimension internationales, via l'évolution des flux financiers actuels mondiaux qui sont en grande majorité destinés à ces pays en question.

En bref, la littérature actuelle ou plus vieille sur le sujet de l’internationalisation des entreprises multinationales amène à dire que leurs stratégies financières tendent à se tourner vers les pays nouveaux et sans doute moins sécuritaires sur le plan politique et économique : la définition du risque-pays est ainsi dévoilé comme étant « la quantification de la probabilité qu'un événement se produisant dans un pays ait un impact négatif sur les activités de l'entreprise ».

Il en ressort donc que l'analyse du risque-pays est très important et demeure une technique indispensable permettant d’opter pour la meilleure prise de décision possible. Il s'agit aussi d’établir un comparatif entre le risque perçu et le rendement d'un investissement associé à ce risque.

Partant de ces différents points, les entreprises de toute taille étendent leur exposition aux risques attachés aux pays dans lesquels elles sont déjà positionnées ou bien dans un futur proche, veulent s’y établir.

Les articles sur ce sujet précis nous montre une croissance accrue dans « la diversification géographique des activités des entreprises multinationales pendant les années 2000 ».

Pour cela, je vous propose de détailler ces points en deux grandes parties (en lien avec littérature très abondante sur ces sujets), à savoir dans un premier temps de présenter les différents risques internationaux auxquels les entreprises font face, et dans un deuxième temps, je ciblerai sur les techniques mises en place par les entreprises pour réduire les risques associés aux risques-pays. Je finirai par une brève conclusion récapitulant tout ce qui a été traité dans ces deux grands chapitres.

Première partie : Les entreprises face aux risques internationaux

1 - Le risque politique

Le risque politique se définit comme étant le danger qu’une décision engagée par un gouvernement en place soit négatif sur une ou plusieurs activités d’une entité sur place ou voulant être sur le marché.

Pour exemple, les conflits armés ont des impacts directs sur les entreprises déjà intégré dans un pays ou région, avec des dégâts matériels souvent, et causant de ce fait des pertes stratégiques financières très importantes de manière indirecte (chute du cours sur les matières premières ou embargos économiques). Il y aussi un autre risque susceptible d’émerger comme le risque relatif à la non-récupération des créances, dans le cas où l’Etat intervient directement.

On peut aussi citer les cas où les défaillances souveraines (le fait pour un gouvernement de ne pas payer entièrement sa dette) et les nationalisations. Les défauts souverains comme l’Argentine ou la Grèce notamment ainsi que les nationalisations, sont désormais très courants dans le monde moderne (fréquent dans le domaine des matières premières).  Ce sont des risques majeurs nécessitant pour l’entreprise de s’habituer un peu plus avec l’environnement politique du pays où elle veut entreprendre un certain nombre d’activités.

Aussi, le droit sur les contrats est un point important pour apprécier les risques dans un pays ou région du monde, et il convient ainsi de le respecter à la lettre. En bref, une atmosphère juridique qui est quelque peu douteux et très agité, est potentiellement pour les entreprises : on peut citer comme exemple la Chine et son protectionnisme très dérangeant où la non-indépendance des tribunaux posent problème, il y aussi les changements radicaux dans la réglementation des entreprises comme par exemple l’Indonésie et sa réglementation sur les matières premières.

...

Télécharger au format  txt (16 Kb)   pdf (155.8 Kb)   docx (17.6 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com