Refuser la maternité en 2022 : un choix raisonné ?

Sources de l’article

• Source 1 : Couppé de Kermadec Audrey,  « La santé mentale est aussi un facteur dans le choix d'avoir ou non des enfants », Slate, 18.10.2019. Disponible sur : [http://www.slate.fr/story/182912/sante-mentale-desir-parentalite-choix-avoir-enfants-responsabilite], consulté le 30.01.2022

• Source 2 : Villechenon Anna,  « Avoir fait des enfants est ma plus grosse erreur » : le regret maternel, douloureux et encore tabou, Le Monde, 28.01.2022. Disponible sur : [https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/28/avoir-fait-des-enfants-est-ma-plus-grosse-erreur-plongee-au-c-ur-du-regret-maternel_6111304_3224.html], consulté le 1.02.2022

• Source 3 : Makooi Bahar, « Surpopulation : ils ne veulent pas d'enfant pour préserver la planète », France 24, 11.07.2021. Disponible sur : [https://www.france24.com/fr/france/20210711-surpopulation-ils-ne-veulent-pas-d-enfant-pour-pr%C3%A9server-la-plan%C3%A8te], consulté le 3.02.2022

• Source 4 : Eickholt Jana, « Deswegen will Generation Y keine Kinder! », WMN, 05.08.2020. Disponible sur : [Ich will keine Kinder: Die 7 Gründe für eine kinderlose Zukunft - wmn], consulté le 12.02.2022

• Source 5 : Murrell Morgan, « 19 Women Got Brutally Honest About Why They Don't Want Kids », BuzzFeed, 09.05.2021. Disponible sur : [https://www.buzzfeed.com/morganmurrell/women-discuss-not-wanting-kids], consulté le 12.02.2022

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Refuser la maternité en 2022 : un choix raisonné

« Je ne veux pas de ce système fait d’exactions, d’injustices, qui ne respecte pas l’écologie », explique Edith Valée, auteure et psychologue. Alors que la natalité semblait depuis toujours être une évidence, peut-on refuser de faire des enfants ? De nos jours, apparaît un clivage idéologique divisant la population. Il s’agira alors de comprendre le choix de ne pas avoir d’enfants en s’intéressant aux raisons de ce dernier. 

Décision personnelle : chacune ses raisons  

Aujourd’hui la femina est davantage considérée en tant que femme plutôt que génitrice. Entre obligations morales et sociales archaïques, la parole se libère enfin autour du refus d’avoir des enfants et des multiples justifications de cette décision.

Tout d’abord, la préservation de la santé mentale apparaît comme un argument important dans le choix d’avoir ou non des enfants. En effet, devenir mère apporte de nombreuses conséquences physiques et psychologiques. Observer son corps changer, s’arrondir, s’épaissir, y voir se dessiner des cicatrices, accepter cette nouvelle apparence et faire le deuil de celle d’avant, se révèle être un réel défi d’adaptation. Ensuite, les changements moraux et leurs conséquences sur la santé mentale des jeunes mères sont également considérables. Leur vie tout entière gravite alors autour de leur nouveau-né. Une telle responsabilité engendre toute forme de peur et d’angoisse, les poussant bien souvent à s’oublier, elles, leurs envies, leurs besoins et parfois même regretter leur vie «d’avant». Conséquemment, tous ces changements tant bien physiques que mentaux influent sur la santé psychologique que certaines préfèrent protéger

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