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Recit Fantastique

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Par   •  12 Février 2015  •  1 544 Mots (7 Pages)  •  1 160 Vues

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Alexis 4e1

Rédaction

Récit fantastique

Toute cette histoire a commencé lorsque je fus nommé directeur du « Musée de l’histoire des batailles ». Il avait une excellente réputation mais les collections commençaient à dater et il fallait penser à leur renouvellement pour attirer le public.

Immédiatement, j’avais pensé à un accord, ou plutôt à un partenariat avec un grand musée, situé à l’autre bout du monde, en Australie, le « Melbourne muséum ».

Il serait ainsi plus facile d’augmenter nos bénéfices par l’afflux d’un nouveau public, curieux de découvrir des nouveautés et de nous débarrasser d’une partie des réserves contenant nos vieilles collections.

Un jour, mon collègue de Melbourne me contacta pour me proposer de créer une très grande exposition. Il s’agissait de la collection complète du monde de la piraterie, de pièces d’or d’époques diverses ainsi que d’uniformes et de fusils datant de la colonisation de l’Amérique par les britanniques.

J’ai évidemment accepté cette proposition avec joie et je me suis tout de suite attelé à la tâche. Organiser une nouvelle collection, surtout de cette taille n’est pas une affaire simple. Il faut construire de nouvelles pièces, penser à la décoration et à beaucoup d’autres choses.

Avec un peu de retard sur le délai prévu, le porte container transportant les caisses pour notre musée s’annonça. Mais, par un coup du sort, il ne lui fut pas possible d’appareiller. En effet, une tempête s’était levée avec de très fortes bourrasques. Elle dura une semaine entière. Enfin, le vent faiblit et le cargo put accoster.

Cependant, une pluie drue continuait de tomber. Les caisses furent néanmoins déchargées et ramenées au musée. Le trajet fut mouvementé car nous dûmes faire face à trois crevaisons, ce qui nous laissa exténués en fin de journée.

Le retard du cargo nous avait permis d’avancer les travaux et il ne restait plus que les finitions. Les caisses allaient pouvoir être déballées et les collections installées à leur emplacement réservé.

En ouvrant les couvercles je découvrais des merveilles. Il y avait des uniformes de toutes les classes et types d’unités, du simple soldat à l’officier en passant par le porte étendard et le tambour. Tous étaient en excellent état. Il y avait des uniformes d’infanterie de ligne, d’écossais, de miliciens, d’infanterie légère, de cavalerie, de lanciers, de dragons coloniaux, je ne pouvais pas tous les citer tellement ils étaient nombreux.

Soudain, mon regard fut irrésistiblement attiré par la cargaison des pirates. Pourtant, ce n’était pas mon sujet favori, non pas que je m’en désintéresse, mais là, j’étais fasciné ! Cédant à la tentation, je me mis à sortir tous les objets un par un, les contemplant méthodiquement. Il y avait des réservoirs de poudre, des sabres, des chapeaux, des ceinturons, et même une jambe de bois mais rien que de très banal au fond. Pourquoi avais-je cette envie irrépressible de tout fouiller, comme si je cherchais quelque chose qui m’échappait totalement.

Je m’acharnais sur la dernière caisse qui résistait. Elle finit par céder brutalement. Je ne compris pas au premier abord ce que je voyais. Je dégageais petit à petit les copeaux de protection, quand je fis un bond, deux yeux perçant me regardaient du fond de la caisse ! Quel choc ! Je repris mes esprits et je découvris bientôt le visage puis le corps entier d’un véritable pirate. Par quel miracle se trouvait-il là, si bien conservé qu’il en paraissait vivant ? J’appelais mes collègues qui tous s’extasiaient sur ce prodige.

Je téléphonais à mon collègue en Australie pour le questionner. Celui-ci m’apprit qu’il l’avait récupéré dans d’étranges circonstances et qu’il ne connaissait pas son origine. Il me confia aussi que des phénomènes inexpliqués s’étaient produits depuis son acquisition mais qu’il devait s’agir de simples coïncidences. Il me parla ensuite d’un coffre qui accompagnait le pirate. Il était hermétiquement fermé, la clé était perdue et personne n’avait jamais réussi à le forcer.

Nous finissions de déballer notre pirate et de l’installer les armes à la main sur son socle, lorsque tout à coup, le ciel s’assombrit si fort que l’obscurité se fit. L’un d’entre nous alluma la lumière mais un éclair étincelant suivi d’un violent coup de tonnerre nous replongea aussitôt dans le noir. Personne ne parlait, l’atmosphère était étrange, voire inquiétante.

Bientôt la pluie repris de plus belle et la lumière revint. Tout ce déluge n’était pas bon. Nous étions à quelques jours de l’ouverture et les abords du musée étaient détrempés, personne ne viendrait au musée par ce temps, quel manque de chance !

Puis

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