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Quelques réflexions sur l’éthique professionnelle

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Par   •  28 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 980 Mots (8 Pages)  •  612 Vues

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Quelques réflexions sur l’éthique professionnelle

Intro : quelques exemples de situations :

1er exemple : conflit de culture, intervention des règles de droits qui va être un impératif pour agir et qui prime sur tout autre considération, difficulté à maintenir de la relation, rupture du lien de confiance entre l’usager et le travailleur social, tout le travail d’accompagnement tombe un peu à l’eau

2ème exemple : Respect de la volonté de l’usager, aurait-il était possible de faire autrement ? De respecter la volonté de l’usager en construisant une série de service à domicile lui permettant de rester chez elle (une alternative) ?

3ème exemple : respect de la volonté de l’usager (majeur protégé), est ce que la personne est en mesure de prendre une décision par elle-même qui ne lui soit pas nuisible ? C’est au responsable légal de décider

Essayer de convaincre, de faire adhérer l’usager à ce qui nous parait « le mieux pour lui », mais de notre point de vue de professionnel. Difficile de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, de décider à sa place...

Adhésion à notre décision : est-ce que c’est une véritable adhésion, est-ce qu’on a vraiment réussi à le convaincre, est-ce qu’il a bien compris, est-ce que cette adhésion est libre ?

↘ Ils doivent être éclairés et libres

L’accord n’est pas réel s’ils se sentent obligés de venir :

- à cause d’une contrainte juridique

- à cause de votre statut et de votre pouvoir (tuteur et curateur par exemple)

Attention aux abus de pouvoir !

I- NOTIONS

Valeurs : une valeur est un idéal, des idéaux à atteindre pour pouvoir accomplir le lien social, le ciment social, dans une société donnée, ou dans un groupe plus restreint qu’une société. Ces valeurs entrainent les relations et les comportements individuels et collectifs. On utilise cette notion de valeur en sociologie, mais aussi en psychologie, en anthropologie (étude des sociétés primitives) et autres discipline des sciences humaines.

Exemples de valeurs : honnêteté, la tolérance, la responsabilité, la politesse, la loyauté, la foi religieuse, l’altruisme, la persévérance, le courage, la solidarité…

Système de valeurs et hiérarchie des valeurs : elles vont s’organiser et s’ordonner en système de valeurs et ces systèmes sont à la base des modèles culturels d’une société, d’un groupe social, d’une communauté (même virtuelle). Fixe des objectifs, des idéaux qui vont orienter l’action des ndividus. Certaines valeurs sont plus importantes que d’autre, le respect de la vie humaine est la valeur la plus importante dans l’échelle des valeurs de notre société, mais dans une situation de crise, de guerre, la valeur courage peut l’emporter sur le respect de la vie, pour un gangster la valeur loyauté pour ses camarade sera plus importante que respect de la vie humaine, pour terroriste la valeur foi religieuse est plus importante que le respect de la vie humaine. La valeur de solidarité existe encore beaucoup, mais moins qu’auparavant.

Apprentissage des valeurs = socialisation : socialisation de l’enfant passe d’abord par l’apprentissage des comportements, des normes sociales (statut et rôle sociaux). C’est beaucoup plus tard, vers l’âge de raison (7-8ans), il commence à comprendre le pourquoi des rôles sociaux, il comprend à quelle valeurs ça correspond. Cette socialisation se fait par la famille (ne fonctionne pas toujours, d’où les actions autour de la parentalité), par l’école, par le groupe des pairs, et autres influences…

Les valeurs ne sont pas toutes de forces équivalentes, il peut y avoir conflits de valeurs.

Morale : Elle désigne l’ensemble des valeurs absolues dont l’observance constitue une fin en soi. La morale édicte des règles à respecter correspondant au bien et elle édicte des interdits correspondant au mal. La morale étant d’origine divine, les règles de dieux n’ont pas à être discutées ou contestés. Ces règles divines deviennent des règles religieuses à respecter obligatoirement. L’influence des philosophes à différentes époques et le recul de la religion dans les sociétés occidentales font que ce terme de morale à beaucoup perdu de son influence, elle survie quand même au travers de ce que l’on appelle la déontologie professionnelle.

Déontologie : Il s’agit de règles instituées au préalable correspondant à des devoirs professionnels pour encadrer les actes professionnels qui doivent se dérouler en conformité avec les valeurs admises par le corps professionnel. Ces règles ne sont pas forcément morales, elles peuvent être techniques et juridiques. Elles peuvent édicté par le gouvernement sous forme d’un décret (elles deviennent des règles juridique de droit à respecter, exemple : Code de déontologie médical, code de déontologie des sages femmes, code de déontologie des infirmiers)

Dans le domaine du travail, il n’existe pas de code de déontologie au sens juridique, néanmoins, plusieurs organisations propose de mettre par écrit le respect de certaines valeurs, communes au travailleurs sociaux sous forme de règles déontologique mais non juridiques, c’est-à-dire que c’est un conscensus à l’intérieur d’une profession qui ne s’impose pas.

Exemple : ANAS a rédigé un code de déontologie pour les AS, le syndicat des psychologue a rédigé une code de déontologie pour les psy, une association présidé par J-P ROSENCWEIG (juge des enfants au tribunal de Bobigny, compétent sur la défense des enfants) a adopté des références déontologiques pour l’action sociale.

L’organisation internationale qui regroupe les TS a rédigé un texte (L’éthique en travail social), un code de déontologie du TS en 2004. Le mot éthique utilisé est inapproprié.

Document D : Quelques règles déontologiques, Dr MERLIER = il faut fixer des règles préétablies

Est-ce que plus j’en connais mieux je peux agir ou je me limite à la connaissance de ce qui est utile ? Nous n’avons pas besoin de tout savoir non plus (vie familiale, vie sexuelle, convictions philosophiques et religieuse…) Souvent l’usager déverse tout un tas d’info qui lui pèse, mais dont nous n’avons pas forcément besoin pour l’action. Différence entre « c’est l’usager qui donne les infos » et « nous allons enquêter pour en savoir toujours plus ».

Secret et

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