Poéme à La Manière De Ponge

Les Lunettes

La monture des lunettes délicates et discrètes, rien avoir avec l'animal que l'on monte pour se balader qui elle est fougueuse et vivante. Figer sur le nez, On la trouve de toutes formes, rondes, rectangulaires ou carrées, telles les figures géométriques de mathématiques.

Rouge, bleu, vert, jaune... les lunettes sont comme les fleurs, de toutes les couleurs, vives ou pâles, pour toutes les humeurs de toutes les saisons. Elle peut être aussi blanche comme neige, la texture n'est pas poudreuse, mais plutôt rugueuse ou lisse comme à votre préférence. Puis le temps se réchauffe, le printemps arrive, les fleurs bourgeonnent et les motifs sur ta jolie monture se multiplient pour éclore. Lors de l'été, le soleil apparaît, tant dis que tes verres foncent à l'idée d'apercevoir des rayons lumineux qui nous éblouiraient au moment de leurs traversés.

Malheureusement les lunettes ne possèdent que deux branches, en contraste avec l'arbre qui lui est embelli par les nombreuses branches vêtues de feuilles, et de boutons d'ors. Ces deux branches sont nues tels des verres qui glissent sur le visage de personne presbyte, astigmate ou encore hypermétrope, pour enfin se poser sur l’arrière de l'oreille. Parfois deux petits coussinets se sont installés, entre les verres pour un meilleur confort.

Mais cette objet si précieux, pour les mal-voyants, n'est pas si merveilleux car au travers des vitres si fragile comme le cristal, la réalité est dure, injuste et douloureuse. Alors même si la lunette permet de voir la clarté des étoiles grâces à ces lentilles correctrices, on observe un monde malade et triste.

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