Peut-on Affirmer Que Le Besoin En Fond De Roulement Calculé Au Bilan Est Le Besoin Permanent De L'entreprise ?
Compte Rendu : Peut-on Affirmer Que Le Besoin En Fond De Roulement Calculé Au Bilan Est Le Besoin Permanent De L'entreprise ?. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar bec83 • 18 Mai 2013 • 1 028 Mots (5 Pages) • 1 437 Vues
Lors de sa création, puis au cours de son développement, l’entreprise, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances. Pour exercer son activité, l’entreprise doit d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes. Il y a donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements. Ce décalage crée des besoins de financements que l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités. Ce décalage est appelé besoin en fonds de roulement d’exploitation.
Le besoin en fonds de roulement d’exploitation résulte du cycle d’activité achats – production – ventes. Il est égal à la différence comptable entre le financement des emplois à court terme (achat, stocks, coût de la production, délais de règlement aux clients…), et les ressources procurées par les dettes à court terme (sommes dues aux fournisseurs, organisme sociaux…).
Après avoir défini les deux principaux besoins d’exploitation auxquels chaque entreprise doit faire face avec quelques moyens pour les limiter, nous étudierons les ressources d’exploitation permettant d’agir favorablement sur le BFR.
1. Les besoins du cycle d’exploitation et les moyens de les limiter
Les besoins d’exploitation d’une entreprise sont recensés en bas de bilan dans la partie actif circulant. Ils sont composées essentiellement des stocks (matière première, marchandises, en-cours de production) et des créances (créances clients et créances sur l’état). Nous développerons dans deux sous-parties ces deux besoins et les moyens de les limiter:
a) Les stocks de marchandises et matière première + en-cours de production
Les stocks correspondent à des charges d’exploitation contractées, non encore consommées ou non encore vendues. Le niveau de stockage dépendra de la nature de l’activité (service, commerçant, artisan…), du degré d’intégration de la production (recours ou non à l’externalisation), du cycle d’exploitation (activité saisonnière ou pas), des politiques d’approvisionnements, du prix d’achat et du coût de la production des stocks.
Pour alléger ces besoins d’exploitation, l’entreprise pourra tenter de limiter ses références, faire des appels d’offre pour être sur d’obtenir les meilleurs prix d’achat, mesurer l’impact d’une rupture de stock, réorganiser son circuit logistique (décortiquer l’ensemble du processus), opter pour une politique d’externalisation de fabrication (ex : les grandes marques de parfum qui sous-traite la fabrication de flacons, la fabrication de bouchon et d’emballage). Attention, les entreprises à forte activité de transformation de matière première doivent gérer la variation des cours liées aux perturbations de marché : elles pourront provisionner le risque, ou répercuter dans la mesure du possible ces hausses à leurs clients.
Le ratio de rotation des stocks est l’indicateur qui permettra de piloter cette composante très influente du BFR : Ratio = stocks et travaux en cours/CA HT × 360
b) Le poste clients
Le poste client correspond à l’ensemble des factures émises et encours clients, enregistrés dans la comptabilité de l’entreprise mais non réellement encaissé. Les délais de paiement accordés s’imposent le plus souvent du fait de la nature de la clientèle et du rapport de force qui en découle. On peut citer, par exemple, le rapport entre une entreprise privée fournisseur de travaux pour l’état, ou, à l’opposé, le rapport entre une grande surface et ses clients. Les délais accordés
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