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Après avoir été largement critiqué pour son interview du dictateur syrien Bachar el-Assad puis pris à partie par le Syndicat national de l'Education physique (SNEP) à cause d'un reportage, le présentateur du 20h de France 2 doit maintenant faire face aux remontrances du CSA. Comme le révèle Le Figaro. le Conseil supérieur de l'audiovisuel français n'a pas vraiment apprécié son lancement d'avant reportage sur la montée des actes islamophobes en France: "Un musulman marié à une Française..."

Prononcée dans le JT du 13 janvier 2015 et accusée de véhiculer des amalgames, cette formule maladroite avait déclenché l'ire de beaucoup, dont la conseillère municipale PS, Cécile Boucherie:David Pujadas s'en était d'ailleurs excusé sur le plateau de Des paroles et des actes peu après.

Mais son mea-culpa n'a, semble-t-il, pas suffi puisque ce lundi 4 mai, le CSA a annoncé se pencher sur l'affaire. "Le Conseil considère que cette présentation, faite d'une manière qui pouvait sembler dénier sa nationalité française à l'intervenant, contrevient aux dispositions [...] des missions et des charges de France Télévisions relatifs à la lutte contre les discriminations et est de nature à nuire aux efforts substantiels déployés par la société pour promouvoir les valeurs partagées au sein de la communauté nationale", a précisé le gendarme des médias dans une note publiée sur son site. Interpellant par la même occasion la chaîne du service public qui emploie David Pujadas.

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