Naissance des sports de travail
Cours : Naissance des sports de travail. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Novembre 2013 • Cours • 495 Mots (2 Pages) • 758 Vues
La naissance du sport ouvrier date de 1909 avec la création de la première fédération sportive
ouvrière : la Fédération Sportive Athlètique Socialiste (FSAS) qui devient en 1913 la
Fédération Socialiste des Sports et Gymnastique. Celle-ci avait pour but de conccurencer les
fédérations « bourgeoises » (USFSA, USGF, UVF…) et surtout les fédérations catholiques
telles la FGSPF aujourd’hui Fédération Sportive et Culturelle de France. Lors du Congrès de
Tours de 1920, le sport travailliste est affecté à deux organisations apparaissant à la suite du
vote « rupture » en 1923, provoqué par le choix de l’affiliation internationale : la FST
(Fédération Sportive du Travail) d’obeidiance communiste, qui rejoint les rangs de l’IRS
(International Rouges des Sports) basé à Moscou et dépendant des komintern et l’USSGT
(Union des Sociétés Sportives de Gymnastiques du Travail) d’obeidiance socialiste,
dépendant de l’ISOS dite Internationale de Lucerne. La FST subit l’ostracisme des autorités
gouvernementales et autres qui veulent un sport apolitique. En retour, le sport « rouge »
mener un combat contre le sport « bourgeois », le sport patronal et la préparation militaire. La
naissance de la FSGT est la résultante de la fusion entre socialiste et communiste lors du
Congès constitutif du 24 décembre 1934. C’est à cette occasion qu’elle va pouvoir discuter
avec le Front Populaire dont elle se sent naturellement proche. « Cette période est
fondamentale pour la FSGT qui trouve son origine et sa véritable identité dans cette
« révolution culturelle » qui métamorphose la défense d’un sport prolétarien en la promotion
d’un sport populaire.1
» La FSGT se définit comme une fédération revendicative au service
de l’ensemble des sportifs et efficace pour ses adhérants. Si, le Congrès de fusion refuse la
constitution d’une commission féminine, dès le début de l’année 1936, l’état végétatif dans
lequel se situe le sport féminin, les préjugés « bourgeois » (qui désavantage les femmes en
sport comme ailleurs), la menace de dissolution des fédérations féminines officielles (qui
s’attache en priorité au sport d’élite au détriment du sport de masse), la « déficience
physique » qui touche davantage les jeunes filles que les garçons, sont autant de facteurs qui
légitiment la nommination d’une commission féminine. Celle-ci doit servir à diriger,
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