Montesquieu : « Lettres persanes », 1721

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Lettre Persane Plan

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Soumis par: Temperance 07 décembre 2013

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Mots: 446 | Pages: 2

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Montesquieu : « Lettres persanes », 1721.

I. Critique de la Futilité des Français.

A. Un regard indigné.

L’étonnement de Rica à propos des français, se transfère en indignation.

Dès la 2ème phrase, il affirme qu’il est inconcevable et que les français apportent un tel intérêt sur leur mode. Le présent de l’indicatif indique un jugement sûr : ainsi s’exprime avec fermeté la condamnation du Persan. Son indignation et son incompréhension prennent également la forme d’une question rhétorique : « Qui peut penser qu’un royaume […] soit gouverné […] par des lois qui ne sont pas faites pour lui ? » Pourtant Rica cherche à nuancer son propos comme le montre la concession : « il est vrai que, dans les dernier temps, on a rédigé par écrit quelques statues de provinces ». Mais ce constat est immédiatement remis en cause dans la même phrase : « mais ils sont presque tous pris dans le droit Romain ».

CONCLUSION : Montesquieu se sert donc du regard de l’étranger de Rica pour condamner la futilité des Français.

B. Dénonciation de la mode.

Rica montre que la mode de ce pays passe avant la politique.

Dès la première phrase, il rappelle à son ami qu’il lui avait parlé à propos de l’inconstance de la mode française. L’hyperbole péjorative nous le montre : « Je te parlais l’autre jour de l’inconstance prodigieuse des français sur leurs modes.

Dès la 3ème phrase, il montre l’obstination des Français pour la mode. Le présent de l’indicatif indique un jugement sûr : « Cependant, il est inconcevable à quel point ils en sont entêtés… » : On pourrait dire que les Français sont vraiment têtus. (Ligne 10-12) Il critique aussi le manque de bienséance des français : « Ils avouent de bon cœur que les autres peuples sont plus sages, pourvu qu’on convienne qu’ils sont mieux vêtus ».

CONCLUSION : Montesquieu critique le manque de maturité des Français. Il dénonce ainsi la mode.

C. Lettre humoristique.

Rica montre son point de vue par rapport au français d’un air comique et grotesque

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