Management Meetic

I. Analyse de la situation de l’entreprise

Selon le psychologue R. Likert, on distingue quatre styles de direction : autoritaire, paternaliste, consultatif et participatif.

En ce qui concerne le fondateur et le PDG de Meetic, Marc Simoncini, on peut dire qu’il adopte un style participatif. En effet un manager participatif manage ses collaborateurs de manière non directive avec un système de motivation et d’intéressement des salariés. Le manager du type participatif va consulter ses salariés, discuter du problème avec eux puis une décision en commune sera prise.

Ainsi, nous pouvons relever que Marc Simoncini applique ce style dans la mesure où plusieurs déjeuners par semaine se transforment en réunions de travail informelles. Ce manager explique qu’il a également besoin de redondant en face de lui. Il attend de ses collaborateurs qu’ils s’opposent à lui lorsque trop d’idées lui viennent et qu’il a besoin de faire le tri grâce à eux, à ces fortes personnalités très différentes. D’une façon générale, toutes les décisions sont prises de façon collégiales, c'est-à-dire qu’il suscite régulièrement ses collaborateurs pour leur présenter un problème et attend d’eux des réactions (qui seront évidemment différentes en fonction de la sensibilité de chacun).

Nous pouvons rajouter que la décision prise a fait preuve d’intelligence (exposition du problème qui suscite des réactions), de modélisation (idées et solutions des collaborateurs qui permettent à Marc Simoncini de faire le tri dans ses idées), et de choix (décision basée sur l’avis des différents collaborateurs).

II. Identification du problème

Tout d’abord, nous pouvons dire que se baser sur l’avis des collaborateurs pour prendre une décision est un risque sachant qu’ils ne sont pas manager.

Cependant le problème de management que pourrait créer à terme son style de direction est le fait qu’il pourrait perdre sa place de leader. En effet, l’application de ce style peut engendrer plus de liberté et d’autonomie pour les collaborateurs.

Marc Simoncini étant le seul responsable pourrait perdre sa place de leader et les relations hiérarchiques seraient complètement perturbées au sein de l’entreprise.

Si les collaborateurs participent trop à la prise de décision cela engendrerait ce problème et les collaborateurs n’auraient plus de limites.

Personne ne les dirigera et ils seront perdus au niveau de leur travail à effectuer ainsi qu’au niveau de leurs responsabilités.

III. Proposition de solutions

Afin d’éviter ce problème, Marc Simoncini doit recadrer ses collaborateurs au niveau de leurs responsabilités quand il le juge nécessaire mais régulièrement tout de même, et doit faire preuve de fermeté car il reste tout de même le leader du groupe. Il doit imposer des limites et éviter d’être trop amical avec eux (ex : éviter les déjeuners qui ont lieu trop fréquemment). Cela ne l’empêche pas d’être participatif, il peut toujours rester à l’écoute de leurs idées (ex : lors de réunions mensuelles) mais doit bien faire comprendre que c’est à lui seul que revient la décision

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