Les lois naturelles de l'enfant

Céline Alvarez est née en 1983 à Argenteuil. Après son baccalauréat, elle s’installe en Espagne, paye de naissance de son père, ou elle donne des cours de français aux jeunes enfants. Cette activité va l’intéresser au bilinguisme chez les enfants. Elle s’inscrit alors en master de science du langage par correspondance à l’université de Grenoble. De retour en France, elle se forme en pédagogie Montessori, puis passe le concours de professeur des écoles en 2009 en candidat libre.

Elle sera affectée à l’école maternelle de Gennevilliers placée en «zone d'éducation prioritaire» ou elle débutera son expérience.

Selon le rapport du haut conseil de l’éducation de 2012, 40 % des élèves sortent du CM2 avec de graves lacunes. Partant de ce symptôme criant de ce système inadapté, Céline Alvarez a mené une expérience pédagogique grandeur nature et en s’appuyant sur les neurosciences ainsi que sur les travaux d’éminents pédagogues (Itard, Ségun, Montessori) afin de mettre en lumière les caractéristiques principales d’un environnement bénéfique au bon développement de l’enfant.

Selon Céline Alvarez, l’école doit se baser sur la connaissance scientifique du cerveau humain, les neurosciences démontrent que l’école telle qu’elle est actuellement ne permet pas aux enfants de développer leur plein potentiel. Elle ouvre donc le débat sur la nécessité d’une école basé sur les lois du développement humain ou l’enfant trouve un environnement qui lui permet un épanouissement optimum propice

L’enfant possède une intelligence remarquablement « plastique » durant les premières années de sa vie. Il faut créer les conditions qui vont l’enrichir et ce grâce a un milieu de qualité que nous lui offrant, en lui permettant d’être actif et de réaliser des activités qui le motivent. Elle donne l’exemple très parlant des larves d’abeilles qui si elles sont nourrit à la gelé royale elles deviendront des reines.

A la naissance le cerveau de l’être humain n’est pas aussi développé que chez les autres primates. Sa maturation se fera durant les premières années de vie. La plupart des neurones ne sont pas encore reliés les unes aux autres lorsque l’enfant vient au monde. C’est par les stimulations provenant de son environnement que les neurones se connecteront. L’apprentissage est la capacité du cerveau à s’adapter en réaction à son environnement. Le cerveau renforce les liens synaptiques associés aux expériences les plus fréquentes et élimine les autres : on appelle cela l’élagage synaptique.

En grandissant l’être humain passe d’un million de milliards de connexions synaptiques à 300 000 milliards il perd donc les deux tiers de ses possibilités et renforce le tiers le plus utilisé.

Il est plus aisé de former des circuits cérébraux solides dès les premières années que de les réparer à l’âge adulte.

L’être humain apprend par l’expérience active en faisant des prédictions, en effet sa curiosité à découvrir le monde qui l’entour le pousse à synchroniser l’écart entre ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas.

En reproduisant une situation nouvelle pour la comprendre, son cerveau se refond pour ajuster ses connaissances

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