Les indices en criminologie

La criminologie, est une science interdisciplinaire qui étudie le phénomène criminel et qui fait appel à de nombreuses disciplines. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux indices. De nombreux mode opératoires ou crimes peuvent donner lieu à des crimes. Parfois, ces crimes ne permettent pas de confondre rapidement un suspect du fait que les enquêteurs ne trouvent pas de mobiles et donc qu’ils doivent pousser leurs investigations et trouver des indices permettant de trouver un suspect.

C’est à ce moment précis, que rentre en jeu la police scientifique chargée de récolter les indices. Leur travail n’est pas aussi facile que nous pouvons le voir dans les séries policières et nécessitent plus de travail. Nous allons donc vous l’expliquer. Il y a un peu près 9 types d’indices, nous allons donc vous les décrire un par un.

Les armes sont les indices les plus fréquents et nécessitent une manipulation et une expertise minutieuse. Les armes blanches et les armes par destination (marteaux, batte de baseball) sont les armes le plus souvent retrouvées sur les scènes de crimes mais ne sont pas souvent décisive pour confondre un suspect. Le second type d’armes ; sont les armes à feu : Il en existe différents types, de poing (pistolet) ou d’épaule (fusil à pompe). L’emplacement des douilles, leur nature, la trace laissées par le percuteur peut permettre de reconnaître la signature d’une catégorie d’arme.  Les balles comme les douilles sont envoyés à la balistique afin de déterminer l’angle de tir ou la position du tireur ou encore la déformation des balles. Ces éléments jouent u  rôle important notamment la déformation des balles car cela permet, quand c’est par exemple le cas d’un snipeur, d’établir la position du tireur et ainsi délimitée une seconde zone de recherche permettant de trouver d’autres indices majeurs. De plus, après chaque tir des particules microscopiques se déposent à proximité de l’arme ou sur le tireur. On peut alors prélever ces résidus sur la scène de crime et les comparer avec ceux retrouver sur suspect. Pour cela la police utilise un tamponnoir.

Toujours dans le domaine du feu,  les enquêteurs peuvent être amenés sur des scènes de crimes où l’origine est soit une explosion soit un engin incendiaire. Dans le premier cas les enquêteurs doivent déterminer l’origine de l’explosion, cela se nomme le cratère. Une fois localisé, un travail de recherche autour de celui-ci débute avec des prélèvements pour déterminer l’engin utilisé. Dans le second cas, le point d’origine se nomme le foyer. On doit alors déterminer des éléments comme la composition et principalement le combustible utilisé.

Nous quittons maintenant la balistique pour nous intéresser aux « traces ». Ces traces sont souvent déterminantes car elles contiennent  des éléments très important dont L’ADN. Les traces les plus courantes sont les traces biologiques, c’est à dire sang, sperme, salive sueur urine.... Lorsque les enquêteurs trouvent ce type de trace une première phase est faite sur le terrain afin de déterminer la nature de ces traces biologiques. Puis un travail plus minutieux est fait au laboratoire d’analyse.

Les traces les plus courantes sont les traces individuelles, c’est à dire les traces laissées par l’homme comme par exemple les griffures, les traces dentaires, de pas ou les traces laissées par des véhicules peuvent se rattacher à cette catégorie.

Les traces organiques se composent de poils, ongles, fragments de chairs. Il ne faut donc pas insérer le sperme ou autres matières liquides  dans les traces organiques.

Enfin en dernier catégorie, nous pouvons citer les matériaux indiciaires, c’est à dire le textile, les enduits ou les débris métalliques/bois. Ils sont très importants car ils permettent de déterminer s’il s’agit d’un meurtre ou d’un suicide, (Présence d’un foulard corde, poison...)

...